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PetroGaz à Saint-Louis : Un Comité de Prévention des Crises Installé

_ Les différents acteurs et autres protagonistes de l’exploitation du gaz et du pétrole, dans la cadre du projet Grand Tortue Ahmeyim, ont, désormais, un cadre pour échanger et aplanir les difficultés. Sur instruction du ministre en charge de l’énergie, du pétrole et des mines, le chef de l’exécutif régional a réuni les services déconcentrés de l’ État, les responsables de la société exploitante Bp et la communauté impliquée et impactée, en vue de s’accorder sur la mise sur pied du comité régional de concertation du projet GTA. Il est surtout question de faciliter les échanges entre les acteurs ainsi que l’exécution des différentes actions prévues par Bp dans le cadre de ce projet. En somme, ce nouvelle trouvaille qui arrive après le CDC ( Comité de Développement Communautaire), installé par Bp pour remonter les préoccupations des populations dans le cadre de la RSE ( Responsabilité Sociétale d’ Entreprise ), devrait permettre un déroulement, dans de bonnes conditions et dans un climat apaisé, du projet Grand Tortue Ahmeyim, selon ces concepteurs.

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Brèche de Saint-Louis : Le Décompte Macabre se Poursuit

_ A Saint_Louis, le canal de délestage connu sous l’appellation de brèche ouverte à l’embouchure du fleuve_Sénégal, en Octobre 2003, est encore au centre des debats. Mais, c’est surtout le décompte macabre, qui se poursuit, qui fait encore parler. Creusé pour, à l’époque, sauver la cité tricentenaire de Saint_Louis, des inondations, ce canal de délestage, aujourd’hui particulièrement accidentogène, est devenu le cauchemar des pêcheurs, de leur famille ainsi que des professionnels du secteur. Selon des statistiques faites sur place, quelque 650 pêcheurs ont trouvé la mort au niveau de cet axe trés passant.
Ces derniers jours, une douzaine d’individus y a perdu la vie, avec plus de 8 décès dans la seule journée du 10 Janvier. Les 3 derniers corps qui sont passés de vie à trépas dans les arcanes de la brèche, ont été récupérés avant_hier mardi.
Parmi les causes évoquées pour expliquer cette situation, la marée basse qui amène, aujourd’hui, la hauteur de l’eau à 1 mètre, alors que la profondeur du passage de la brèche oscille, habituellement, entre 2 et 2,5 mètres. Or, renseignent nos sources, les pirogues ont besoin d’une profondeur de 2 mètres, au moins, pour traverser cette passe sans difficulté.
Le sable mouvant qui, au fil du temps, se présente comme des dunes de sable au fond de l’océan, est, aussi, cité comme un élément déclencheur de l’engin de la mort. Loin d’être un iceberg, cet amas de sable renverse et fracasse les pirogues que le heurtent de plein fouet.
Dans ce contexte, en vue de trouver une solution à ce lancinant problème pour conjurer le mal, les experts, professionnels de l’activité liée à la pêche et autres populations autochtones d’inviter les nouvelles autorités étatiques à s’autosaisir du problème.
A en croire nos interlocuteurs, l’urgence reste, dans un premier temps, le dragage et la stabilisation de la brèche mortelle. Estimant qu’il faut, aujourd’hui, une volonté politique affirmée du gouvernement, nos sources, se projetant sur l’avenir, n’ont pas manqué de plaider pour la construction d’un port de pêche, dans cette partie du pays, au sud de la plage de l’hydrobase proposent_ils. Espérant, toutefois, que le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye va respecter les engagements qu’il va prendre.

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Finances Publiques : Le Consortium Cerif / Cosef en Escale à l’ Ugb

_ « C’est avec un immense plaisir que je prononce ces mots d’ouverture en tant que secrétaire exécutive du Conseil Sénégalais des Femmes et au nom de la présidente DR SEYNABOU MBAYE

Je remercie la présidente de l’antenne régionale du COSEF à Saint_Louis Mme AIDA MBAYE.
Créé en 1995, le Conseil sénégalais des femmes (COSEF) une organisation de la société civile vise à » promouvoir l’accès des femmes aux instances et processus de prise de décision ; améliorer le statut de la femme par le respect des droits humains ; promouvoir et privilégier l’approche genre comme solution aux inégalités de genre ».

Nous vivons une époque où la transparence, la responsabilité et l’engagement des citoyens sont plus que jamais nécessaires pour garantir une croissance économique inclusive. Le projet USAID Appui à la gestion des finances publiques, en collaboration avec le gouvernement du Sénégal, s’inscrit parfaitement dans cette dynamique. Il vise à améliorer la transparence et la participation du public au processus budgétaire, à renforcer l’efficacité de la mise en œuvre du budget et à améliorer le contrôle interne et externe.
Cependant, il est crucial de souligner que ces réformes ne peuvent être pleinement efficaces sans une représentation adéquate des femmes dans les rôles décisionnels. En effet, l’analyse genre menée en 2022 a révélé que les femmes sont sous-représentées dans les postes clés au sein des entités gouvernementales, et là où elles sont présentes, elles ne disposent pas toujours des conditions nécessaires pour influencer le processus décisionnel. C’est inacceptable !

Nous savons que la Stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de Genre (SNEEG2) souligne l’importance d’avoir des femmes dans des rôles stratégiques, notamment dans la supervision des décisions budgétaires. La création de cellules de genre au sein des ministères est une opportunité précieuse pour élever et autonomiser davantage de femmes. Cependant, il est impératif que ces femmes soient soutenues par des formations adéquates et des mécanismes de mentorat.
C’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui pour créer un dispositif de tutorat et de mentorat dans nos universités publiques, afin de préparer la prochaine génération de femmes leaders dans ce domaine crucial.
Nous avons des objectifs clairs : partager les orientations du réseau avec les étudiantes et élèves, définir les modalités de mise en place des antennes du réseau dans les établissements, et recueillir les besoins et attentes des jeunes en matière d’orientations académiques et professionnelles et ensemble, nous allons construire une feuille de route qui garantira le suivi de ces initiatives.

Mesdames et Messieurs,
Le domaine des finances publiques reste encore, dans de nombreux cas, dominé par les hommes. Pourtant, la diversité des perspectives est essentielle pour répondre aux défis économiques d’aujourd’hui et de demain. En encourageant les jeunes femmes à s’engager dans cette voie et en les accompagnant par le biais du mentorat, nous favorisons une meilleure inclusion et une représentation équitable dans les sphères décisionnelles.
Les mentors, hommes ou femmes, ont ici un rôle fondamental à jouer : inspirer, soutenir, mais aussi ouvrir des portes qui pourraient autrement rester fermées.

Chères étudiantes, le mentorat est un outil précieux qui peut transformer votre parcours. Il est un moyen de dépasser vos propres limites, d’élargir vos horizons et de bâtir une carrière qui a un impact positif sur la société.

Aux professionnelles déjà établies ici présentes, je vous invite à tendre la main à la prochaine génération, à partager vos expériences et votre temps.

Et à vous, futures leaders des finances publiques, osez demander du soutien. Le mentorat est un voyage à deux, où les apprentissages sont mutuels et où chaque étape vous rapproche de vos objectifs.

Je vous remercie et vous souhaite une excellente journée »

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Dénombrement des Oiseaux : Le Rituel Perpétué le 15 Janvier au Parc de Djoudj

_ « Le Dénombrement International des Oiseaux d’Eau (DIOE) est une opération de comptage des oiseaux d’eau dans les zones humides qui s’effectue depuis 1967. Il s’agit d’une activité qui se fait simultanément dans 143 pays à travers le monde, le 15 janvier de chaque année. Les zones humides sont composées d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres.Ces sites d’accueil des oiseaux sont sillonnés par les agents des parcs nationaux, aires marines protégées, forestiers, membres d’ONG, ornithologues et éco-gardes qui participent sous diverses formes à la réussite de cette journée. Les oiseaux d’eau sont définis par la Convention de Ramsar comme « les espèces d’oiseaux écologiquement dépendantes des zones humides ».
Les principaux objectifs recherchés portent sur la mesure d’un certain nombre de paramètres écologiques et biologiques, entre autres :Établir les tendances évolutives des différentes espèces d’oiseaux d’eau observées au Sénégal ;Disposer des informations sur la distribution des oiseaux d’eau dans l’étendue du territoire national ;Alimenter et mettre à jour la base de données sur les oiseaux d’eau, Détecter très tôt les menaces qui pèsent sur les habitats naturels afin de prendre les mesures requises pour assurer la préservation de ces milieux fragiles. En effet, les oiseaux d’eau sont reconnus comme des indicateurs de santé des zones humides ».

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Saint – Louis : Ouverture des Assises Nationales de la Riziculture

_ Ouverture, ce mercredi matin, à Saint_Louis, des assises de la riziculture. Il est attendu de ce conclave des propositions concrètes en vue d’un développement harmonieux de la riziculture au Sénégal, dans un contexte de recherche d’autosuffisance alimentaire. Ainsi que l’a rappelé le ministre de l’agriculture Mabouba Diagne, résoudre l’équation du riz est devenu plus qu’une nécessité, c’est un devoir, non seulement pour le gouvernement mais aussi pour le secteur privé et pour l’ensemble du pays. A ce niveau, la tutelle a demandé aux assisards de tout mettre en oeuvre pour s’accorder sur des conclusions qui permettent de donner un coup de boost à la riziculture.
« Regardez les 18 millions de sénégalais, regardez le père_capital du riz se situe entre 90 kilos par habitant à 121 kilos. Nous importons 1, 4 millions de tonnes de riz » selon Mabouba Diagne. Qui explique que « notre démographie galopante et une consommation, par habitant, qui reste relativement élevée avec un père capital qui se situait en 2016 à 125 kilos, en 2019 à 119 kilos nous interpelle tous ». Face à l’assistance, composée de riziculteurs, de structures d’appui et d’encadrement, de partenaires financiers entre autres, le ministre de renseigner que « la production locale, malgré les importations moyens investis, est encore loin de couvrir les besoins nationaux » a souligné l’hôte de Saint_Louis. Qui poursuit en ces termes : « nous devons, absolument, je suis d’accord avec vous, lancer un ambitieux programme d’aménagement. Nous devons garder espoir parce que nous avons construit le Ter, nous avons construit le Brt, nous avons investi, énormément, sur les routes. Avant de penser à prendre le train ou les routes, il faut penser à manger. Raison pour laquelle, je lance un appel à mes patrons et à tout le pays, pour faire de l’agriculture et l’élevage une priorité. J’ai l’intime conviction que les emplois que nous voulons créer pour les enfants et les femmes peuvent être pris en charge, en partie, par ces deux secteurs d’activités » espère_t_il.
Se prononçant sur les financements, le ministre de l’agriculture a plaidé pour un allègement en vue d’éviter les détournements d’objectif. S’agissant de l’assurance, du coût de l’énergie, du financement, de la dette paysanne de 9 milliards de Fcfa, Mabouba Diagne a promis de mener la réflexion, avec ses collaborateurs et les différentes parties prenantes en vue de faire avancer les choses.

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Stratègie Nationale de Gestion des Ecosystèmes de Mangrove : Plus de 30 Acteurs Sensibilisés

_ « Aujourd’hui le monde est confronté à plusieurs crises parmi lesquelles la crise en
politiques doivent, encore plus, renforcer la capacité d’adaptation des communautés
les flux financiers destinés à l’adaptation ont chuté de 15 % en 2021, et l’ampleur des
matière de responsabilité climatique. En effet, les pays doivent accélérer
Ainsi, les dirigeants politiques doivent faire preuve de plus d’audace et l’une des
d’une importance capitale.
mesures d’adaptation a stagné, selon l’ONU.
années pour atteindre l’objectif de température fixé dans l’Accord de Paris en 2015. À
les avis et suggestions des acteurs.
considérablement la réduction des émissions de carbone au cours des prochaines
politiques transparents et participatifs qui conduisent à des résultats équitables. Ces
dans l’élaboration des politiques publiques sur le climat. En ce qui concerne
exposées au risque puissent accéder en temps opportun à l’information, puissent
Au Sénégal, des efforts considérables sont faits en matière de participation citoyenne
lorsque leurs engagements ne sont pas respectés. Bien que de nombreux pays aient
En effet, la redevabilité verte consiste à garantir que les populations qui sont les plus
l’élaboration de la Stratégie Nationale de gestion des Ecosystèmes de Mangrove
Cependant, la mise en œuvre de la SNGM fera face à des défis relatifs à: l’accès à
plateformes mangroves ; l’absence ou l’insuffisance de communautés de pratiques sur
influencer les décisions qui les concernent et obliger les autorités publiques à répondre
(SNGM), des consultations, enquêtes, ateliers de partage et de validation ont été tenus
la société civile dans la conception de ces instruments climat et de la biodiversité a été
l’information sur la SNGM pour les OSC ; l’absence ou la léthargie de certaines
stratégies pour l’encourager consiste à adopter des processus d’élaboration de
les plus vulnérables à travers une redevabilité verte.
établi dans une certaine mesure la participation citoyenne dans les politiques
redevabilité pour informer les acteurs sur la décision finale.
pour favoriser le dialogue multi-acteurs afin obtenir une stratégie prenant en compte
d’éducation environnementale pour les jeunes générations.
la fin de l’année 2023, seul 1 des 42 indicateurs évaluant l’état des transformations
Cette approche de participation a été adoptée dans l’élaboration du dispositif de suivi
nécessaires était en bonne voie. Et malgré le besoin croissant de résilience climatique,
de la mise en œuvre de la SNGM et du plan opérationnel annuel. La participation de
les solutions et innovations vertes; l’absence ou l’insuffisance de programmes
Enda ECOPOP, organisation non gouvernementale sans but lucratif vise
publiques, les niveaux de participation ne sont pas tous respectés surtout l’étape de la
principalement à favoriser l’émergence des villes et territoires africains durables. Avec
plus de trente ans d’existence, sa volonté est de faire jouir les communautés de base
rôle et la place des OSC dans le suivi de la mise en œuvre de la SNGM.
en Afrique de leurs droits économiques, sociaux, environnementaux, culturels et
C’est dans cette optique, qu’elle a initié le projet ACCESS co-financé par le World
du programme responsabilité verte avec le soutien du Partenariat mondial pour la
Ressources Institute (WRI) et la commission Huairou et SouthSouthNord dans le cadre
responsabilité sociale de la banque mondiale. Il a pour objectif général de renforcer le
Ainsi, Enda ECOPOP organise, dans ce cadre, un atelier dans le département de
Ndiébène Gandiol afind’avoir une compréhension commune de la SNGM et de son
politiques dans des villes et territoires prospères, sains, sûrs et conviviaux.
Saint-Louis regroupant les acteurs des communes de Saint-Louis, Gandon et
dispositif de suivi mis en place ».

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Ndar : Le Directeur de l’ Hôpital Trés Remonté contre le Collectif Sauver Saint-Louis Jotna

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Pour Meilleur Devenir de la Pêche : La Conaped Initie une Tournée Nationale d’Alerte

_ « Au Sénégal, la pêche maritime est un secteur stratégique du fait de l’importance de sa contribution sociale et économique. Elle joue un important rôle dans la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, la sécurité alimentaire, la création de richesses et à la réduction du déficit de la balance commerciale. Cependant, malgré son importance, le secteur de la pêche au Sénégal est confronté depuis plusieurs années à une crise biologique, économique et sociale sans précédent.Sur le plan biologique, les recherches ont alerté sur l’état alarmant de surexploitation des principales ressources halieutiques des eaux sénégalaises ainsi que sur la dépendance progressive du secteur de la pêche vis-à-vis des captures des pays voisins. La rareté du poisson s’est traduite, entre autres, par des difficultés d’accès à la matière première le long des chaines de valeurs ayant entrainé une baisse de rentabilité des activités de pêche (artisanale et industrielle), une augmentation du prix du poisson, un faible ravitaillement du marché national, la paupérisation des communautés côtières, la fermeture d’usines de transformation de la pêche, l’exacerbation des mauvaises pratiques de pêche et des activités de pêche illicites dans les segments artisanal et industriel. A cela, s’ajoutent la problématique de l’exploration et de l’exploitation du pétrole et du gaz dans les zones de pêche et celle du changement climatique.La crise biologique et économique du secteur de la pêche est aggravée par une crise sociale et une détérioration de l’environnement du secteur de la pêche, depuis plus de cinq ans, par différents problèmes dont notamment : (i) les polémiques récurrentes sur les licences et accords de pêches, les sociétés mixtes, l’implantation des usines de farine et d’huile de poisson, (ii) l’absence de dialogue constructive entre, d’une part, les Autorités nationales et les organisations professionnelles du secteur, et d’autre part, entre les organisations professionnelles elles-mêmes, (iii) la participation massive des communautés de pêcheurs au phénomène de l’émigration irrégulière ayant causé d’importantes pertes en vies humaines, dont de nombreux pêcheurs. Conscient de la nécessité de mettre en œuvre des mesures pertinentes afin de relancer le secteur de la pêche, les principales organisations de la pêche artisanale et industrielle ont élaboré, en janvier 2024, une « charte pour une pêche durable » à la suite d’un processus participatif et inclusif. Ladite charte a été un catalyseur sous-jacent de la création de la Coalition Nationale pour une Pêche Durable (CONAPED). Un des objectifs du premier Plan d’action de la CONAPED était de sensibiliser les parties prenantes nationales et l’opinion publique sur les difficultés que traverse le secteur des pêches et de profiter du contexte des élections présidentielles 2024 pour engager les candidats à la présidence vis-à-vis de la charte ; cela afin de s’assurer que le prochain Président de la République du Sénégal s’engage d’ores et déjà à mettre en œuvre la Charte de la Coalition.Pour une appropriation de la charte pour une pêche durable par tous les acteurs locaux de la pêche et de recueillir les principales contraintes qui menacent la durabilité de la pêche dans les régions maritimes et dans les aires de débarquement, les quais de pêche et autres aires de transformation du Sénégal, la CONAPED organise cette caravane pour une pêche durable.La caravane vise à informer ces acteurs sur les 13 points de la charte mais aussi d’informer les autorités administratives (Gouverneurs, Préfets …etc) sur la charte, et enfin de recueillir les pistes de solutions que proposent les acteurs de la pêche pour l’atteinte des objectifs de durabilité des activités de pêche que la CONAPED souhaite, comme le stipule la vision de la CONAPED qui est « Une pêche durable, gérée de manière transparente et inclusive au bénéfice des populations sénégalaises à l’horizon 2030 » « .

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Homme de l’ Année du Rames : Mouhamadou Makhtar Cissé Revient sur la Présidentielle 2024

_ « Tout le mérite de la bonne tenue d’ensemble de la présidentielle du 24 Mars 2024 revient au commandement territorial et aux forces de défense et de sécurité. Avant l’or, le pétrole et le gaz, la première richesse du pays est la paix et la stabilité garantie par la haute administration a soutenu l’ hôte de la cité tricentenaire de Saint_Louis.
Partageant ses confidences, Mouhamadou Makhtar Cissé n’a pas manqué de rappeler que « pour être honnête, j’ai l’âme d’un soldat. Quand le président Macky Sall a porté son choix sur ma personne pour organiser la présidentielle, en tant que ministre de l’intérieur, je n’étais pas vraiment emballé » a_t_confié. Enchaînant en ces termes : « déjà accepter de revenir, à trois mois, pour être au cabinet, gérer la transition, d’accord. Mais aller au ministère de l’intérieur, vu le contexte, ce n’était pas évident ». Mais, argumente l’ enfant de Dagana, après une mûre réflexion, j’ai accepté parce que, de part mon éducation, je me sens comme un soldat. J’essaie d’être un homme de devoir. Dans ton parcours, si tu veux réussir, il faut que tu acceptes de courir, un temps, pour les autres. Tu ne peux pas, toujours, courir toute la vie pour ta réalisation personnelle. C’est ma conviction » a_t_il souligné, avec force.
Le reste du « management de crise », a_t_il expliqué, est d’être « de réunir les acteurs et de les écouter, avec humilité. Avec la claire conscience que ce sont eux qui détiennent les solutions, pas toi même si c’est toi qui dirige. Et que tu n’as pas le savoir encore moins une science infuse » dixit l’ « Homme de l’ Année » du Rames.
Animant un séminaire sur la Citoyenneté en faveur de la presse régionale de Saint_Louis, qui en a fait son « Homme de Année », l’ancien ministre de l’intérieur Mouhamadou Makhtar Cissé qui s’est, ainsi, prononcé pour la première fois, depuis la tenue du dernier scrutin présidentiel, a laissé entendre, en substance, que son rôle a été, juste, de coordonner. Face à la presse et sa famille et ses proches, l’Inspecteur Général d’ État d’expliquer que les agents du ministre de l’intérieur, la Cena, la presse ainsi que la mobilisation de la société civile et des citoyens sénégalais ont permis de réussir l’organisation de l’élection présidentielle ayant mené Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la magistrature suprême. Les prières des guides religieux et autres apôtres de la paix sont, aussi, à prendre en compte dans l’évaluation de la bonne tenue d’ensemble de la présidentielle.
A noter que le Réseau des Acteurs des Médias Entregents de Saintouis a porté son choix sur Mouhamadou Makhtar Cissé suite à l’organisation, sans anicroche, de la dernière présidentielle, dans un contexte incertain, négativement chargé. Depuis lors, le Sénégal, si proche de l’implosion, à l’époque, a retrouvé sa légendaire quiétude, sous_tendue par le commun vouloir de vie commune de tous les compatriotes, en dépit des vicissitudes de la politique ».

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Football : La Linguère de Saint_Louis Limoge son Coach