_ « Le Groupe D’études et de Recherches – Genre et Sociétés – GESTES de l’Universite Gaston Berger en partenariat avec le Réseau Ouest Africain des Jeunes Femmes Leaders du Sénégal (ROAJELF/Sénégal a organisé des sessions de dialogues multi-acteurs accompagnées d’une campagne de sensibilisation autour de la problématique des Violences Basées sur le Genre (VBG). De nombreux participant-es notamment les associations d’étudiant-es, le bureau d’information des justiciables.
La présidente de la Commission genre et équité, directrice du GESTES, Pré Fatou DIOP SALL a précisé qu’il s’agit d’un
sujet d’une importance capitale dans les campus universitaires et au-delà : le vivre ensemble et la tolérance , c’est à dire la prévention des violences sous toutes leurs formes.
Ces campus sont des lieux de formation, de production et de partage de connaissances et d’échange d’idées. Donc normalement un environnement où la diversité des idées, des cultures, et des croyances se rencontrent et s’enrichissent offrant ainsi une opportunité d’épanouissement tant sur le plan individuel que collectif.
Tout un chacun a le droit d’être ici, de s’exprimer librement et de contribuer à ce vivre ensemble. Peu importe l’origine, la religion, la couleur de peau, la situation de handicap…
Les droits évoqués sont corollaires avec une responsabilité : celle de veiller à ce que chacun se sente en sécurité, respecté et libre d’apprendre et de travailler.
Malgré les initiatives telles que la mise en place de comités de dialogue social et de cellules genre équité dans plusieurs universités du pays, l’espace universitaire reste encore confronté à un niveau insoupçonné de violences de diverses natures et à différents niveaux.
Dans ce contexte, il est nécessaire d’alerter la communauté universitaire sur l’existence de ces violences afin de conscientiser et de prévenir ce phénomène.
L’ initiative s’inscrit dans le cadre du projet intitulé : « METTRE FIN AUX VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE EN MILIEU UNIVERSITAIRE : DAKAAL METITAL CI BIIR DAAARA YOU KAWEYI ». Le but de ce projet est de lutter contre les VBG en milieu universitaire pour un meilleur respect des droits de tous, des femmes et des filles qui sont généralement les victimes, à travers la mise en place d’un cadre permettant de faire de la prévention, de la prise en charge et de l’accompagnement en cas de violences.
En gros l’initiative est de promouvoir un campus inclusif où le respect mutuel, la tolérance et la diversité sont célébrés. Il s’inscrit dans le programme « Dox tankku jamm » dans les campus, qui a commencé avec « Jammi Sanar » en 2022.
La représentante du ROAJELF Rella Bathily a remercié les partenaires techniques et financiers Equipop, Feministes en Action et l’AFD pour avoir financé le projet et promis de continuer avec des sessions de capitalisation avec l’ensemble de la communauté universitaire ».