Mois : septembre 2019
Paul Kagamé sur radio Rwanda
« Si notre pays est au rang premier en Afrique, et que le monde entier nous observe aujourd’hui, ce n’est pas parce que nous avons le Vatican, la Kabba, la Maison Blanche, l’ Élysée ou le Taj Mahal ici chez nous. Non plus parce que vous avez un certain Paul Kagamé comme chef d’Etat, mais plutôt parce que vous avez des fils et des filles du Rwanda dans ce pays. Des hommes et surtout des jeunes et des femmes Rwandais qui se sont pardonnés entre eux, et qui ont pris le destin de leur pays en main par le sens du travail, des innovations et du patriotisme comme étant la clé de leur progrès et de leur développement. Ce que nous faisons ici au Rwanda n’est pas un miracle, ni impossible ailleurs, il s’agit tout simplement de l’engagement de toute une nation, des jeunes et de femmes Rwandais surtout, mais aussi de volonté politique. Bientôt, nous aurons les meilleures université du monde chez nous,(NYU, Hardvard, London school of Economics, FIT…) Nous aurons aussi les meilleurs hôpitaux au Rwanda. L’intelligence et la compétence de nos enfants seront égales ou supérieurs à celle des grandes puissances, et notre pays le Rwanda sera une nouvelle porte d’opportunité, de savoir, de technologie et d’innovation pour tous les enfants Africains et du monde qui désirent appendre chez nous ou encore nous encore nous apporter leur savoir. Le Rwanda sera non seulement au rendez-vous des civilisations, mais aussi des sciences et des technologies et de toutes les cultures qui domineront le monde. Aujourd’hui, plus de 40% de notre agriculture est entrain d être dominé par la technologie, l’Afrique tout entière peut faire mieux que nous pour une autosuffisance alimentaire primordiale, tout est question d’intérêt national et des peuples Africains. Bien que nous sommes désormais loin de notre passé, faisons bon usage du présent pour faire mouche au futur. Car, le plus difficile n’est plus la d’ou on vient, mais plutôt l’a ou nous désirons et rêvons d’y aller. Au Rwanda, nous désirons et rêvons d’aller loin grace à ce peuple et à cette jeunesse désormais consciente » a appris le site d’excellence sénégalais www.miroironeline.com.
Le monde, un village planètaire ?
Superbe réponse du ministre brésilien de l’éducation, interrogé par un étudiant aux Etats-Unis … Sujet : Internationalisation de la foret Amazonienne ? Discours du ministre brésilien de l’Éducation aux Etats-Unis. Pendant un débat dans une université aux Etats-Unis, le ministre de l’Éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu’il pensait au sujet de l’internationalisation de l’Amazonie. Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant qu’il espérait une réponse d’un humaniste et non d’un Brésilien. Voici la réponse de M. Cristovam Buarque. En effet, en tant que Brésilien, je m’élèverais tout simplement contre l’internationalisation de l’Amazonie. Quelle que soit l’insuffisance de l’attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre. En tant qu’humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l’Amazonie, je peux imaginer que l’Amazonie soit internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l’importance pour toute l’humanité. Si, au nom d’une éthique humaniste, nous devions internationaliser l’Amazonie, alors nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier. Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l’humanité que l’Amazonie l’est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des réserves de pétrole se sentent le droit d’augmenter ou de diminuer l’extraction de pétrole, comme d’augmenter ou non son prix. De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches. Si l’Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d’un pays. Brûler l’Amazonie, c’est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l’économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation. Avant l’Amazonie, j’aimerai assister à l’internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à la seule France. Chaque musée du monde est le gardien des plus belles œuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l’Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d’un seul propriétaire ou d’un seul pays. Il y a quelque temps, un millionnaire japonais a décidé d’enterrer avec lui le tableau d’un grand maître. Avant que cela n’arrive, il faudrait internationaliser ce tableau. Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies organisent le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des difficultés pour y assister, à cause de difficultés aux frontières des Etats-Unis. Je crois donc qu’il faudrait que New York, lieu du siège des Nations unies, soit internationalisé. Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l’humanité. Comme du reste Paris, Venise, Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasília, Recife, chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde devraient appartenir au monde entier. Si les Etats-Unis veulent internationaliser l’Amazonie, à cause du risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l’arsenal nucléaire des Etats-Unis. Ne serait-ce que par ce qu’ils sont capables d’utiliser de telles armes, ce qui provoquerait une destruction mille fois plus vaste que les déplorables incendies des forêts Brésiliennes. Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des Etats-Unis ont soutenu l’idée d’une internationalisation des réserves florestales du monde en échange d’un effacement de la dette. Commençons donc par utiliser cette dette pour s’assurer que tous les enfants du monde aient la possibilité de manger et d’aller à l’école. Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu’ils naissent, comme un patrimoine qui mérite l’attention du monde entier. Davantage encore que l’Amazonie. Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l’Humanité, ils ne les laisseront pas travailler alors qu’ils devraient aller à l’école; ils ne les laisseront pas mourir alors qu’ils devraient vivre. En tant qu’humaniste, j’accepte de défendre l’idée d’une internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera comme un Brésilien, je lutterai pour que l’Amazonie soit à nous. Et seulement à nous! a glané le site de Référence, basé à Saint_Louis du Sénégal, www.miroironeline.com.