Mois : octobre 2020

Bango vient d’étrenner, ce vendredi, sa mosquée flambant neuf. Les populations de ce quartier de la commune de Bango vont, désormais, prier dans la 227 éme mosquée construite, au Sénégal et dans la sous_région, par l ‘Ong Al Khayria. La cérémonie de remise des clés a été rehaussée par la présence du maire de la commune et des autorités religieuses et coutumières de Bango, a glané le site de référence www.miroironeline.com.

Counterpart International met présentement en œuvre un programme intégré d’alimentation et de nutrition scolaire combinant les projets Sukaabe Janngo (Enfants de Demain) et Transition d’Alimentation dans les Cantines Scolaires au Sénégal (TACSS).  Le projet Sukaabe Janngo constitue la deuxième phase du précédent projet McGovern-Dole International Food for Education and Child Nutrition pour la région de Saint-Louis. Counterpart déroule ce programme en collaboration avec Save the Children, Associates in Research and Education for Développent (ARED), CLUSA et Virginia Tech dans 270 écoles. 

Le 02 mars 2020, le Sénégal a enregistré son premier cas de COVID-19 et le Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire du Sénégal (COUS) a été activé. Un groupe multisectoriel de coordination opérationnelle a été mis en place au niveau national et des comités régionaux entrent dans leur phase active de prévention et de gestion de l’épidémie. Les autorités ont ensuite pris un ensemble de mesures restrictives allant toutes dans le sens de limiter la propagation de l’épidémie. Toutefois, ces mesures n’ont pas suffi à endiguer la pandémie et le niveau de contamination de la population connait depuis lors une hausse constante. De même, les mesures restrictives ont induit une tension insoutenable sur les structures sanitaires et une baisse des performances économiques du pays, ce qui a conduit les autorités à alléger fortement les restrictions notamment celles liées aux déplacements et aux rassemblements des personnes. Pour que cet allègement n’entraine pas une recrudescence des niveaux de contamination, l’Etat a appelé les populations à apprendre à vivre avec le virus et à le combattre par une mise en pratique constante des mesures barrières. 

Dès le début de la pandémie, le programme intégré a réadapté son intervention dans le but de soutenir le gouvernement dans cette lutte et appuyer la résilience des populations contre les effets de la COVID-19. Dans le domaine de l’alimentation scolaire, il s’est agi essentiellement de permettre aux enfants de continuer à bénéficier à la maison, des vivres auxquels ils avaient accès au niveau des cantines scolaires. De façon spécifique, l’intervention a consisté à distribuer des kits alimentaires à emporter aux ménages auxquels appartiennent ces enfants.

La réouverture prochaine des écoles programmée pour novembre verra les élèves fréquenter à nouveau l’espace scolaire et la reprise des cantines sera à l’ordre du jour. La pandémie de la COVID 19 n’ayant pas encore été vaincue, des dispositions devront êtres prises pour que les cantines puissent continuer à jouer leur rôle tout en adoptant les dispositions requises pour ne pas devenir un espace de propagation de la maladie. C’est pourquoi, Counterpart en partenariat avec l’IA, la DCaS, la DCMS et les services déconcentrés, comptent organiser un atelier pour l’élaboration d’un document d’orientation stratégique permettant aux écoles de reprendre la cantine dans le contexte de la COVID 19, dès l’ouverture des classes à la rentrée scolaire prochaine de novembre 2020.

La journée mondiale de la vue, célébrée le 8 Octobre, sur le thème  » l’Espoir en vue  » a été marquée, à Saint_Louis, par un camp de chirurgie gratuite de la cataracte au centre de santé Ousmane Ngom. Ainsi, avec l’appui de partenaires comme Sightsavers, 90 malades, atteints de cataracte, ont été soignés en deux lours. Il convient de rappeler que l’occasion a été mise à profit pour mener un plaidoyer et une sensibilisation pour un changement de comportement, a glané le site de référence www.miroironeline.com.

Vieille de prés de deux cents ans, la cathédrale de Saint_Louis présentait une pathologie de revêtements de façade, une dégradation d’élèments de structure et une forte humidité des murs. L’état de dégradation préoccupant et les problèmes de sécurité de cet emblèmatique édifice, pour les fidèles, usagers et riverains ont motivé l’Etat du Sénégal, avec l’appui de l’agence française de développement, à la rénover. Ce, dans le cadre du programme de développement touristique de Saint_Louis et sa région dont l’Apix est le maître d’ouvrage délégué. L’édifice, construit en 1872, est constitué d’une ossature maçonnique de briques pleine de terre surmontée d’une dalle. Les menuiseries sont des vitraux et la structure est rectangulaire et répartie en trois travées dans le sens de la longueur, a glané le site de référence www.miroironeline.com.

Cité comme la personne qui a joué le rôle d’intermédiaire pour l’audience entre l’opposant Ousmane Sonko et le beau-frère du Président, Mansour Faye, le magistrat Cheikh Issa Sall brise le silence. Dans cet entretien exclusif accordé au groupe E-Media, l’actuel Directeur général de l’Agence de développement municipale (ADM) livre sa part de vérité dans cette histoire qui nourrit la polémique, quelques heures après la divulgation d’un élément sonore faisant étant d’une conversation téléphonique récente entre Sonko et un témoin de l’audience.

LES CIRCONSTANCES DE L’AUDIENCE

« Depuis un certain temps, on cite mon nom dans cette affaire. Je suis un haut fonctionnaire. Je suis magistrat à la Cour des comptes. Lorsque le ministre Mansour Faye a déclaré qu’un haut magistrat était présent à cette audience, beaucoup ont pensé à moi. À l’époque, j’étais le Secrétaire général de la Délégation générale de la Protection sociale de la Solidarité nationale. Ousmane Sonko se trouve être mon ami et mon camarade de promotion. Il m’avait sollicité pour une préoccupation qu’il avait et pour laquelle seul le président de la République pouvait faire quelque. Et pour voir le Président, il y a des chemins officiels et des raccourcis. J’ai voulu l’aider à voir rapidement le président de la République et on est passé par Mansour Faye qui était (à l’époque) le Délégué général de la Protection sociale et de la Solidarité nationale. C’était en 2013. Mansour Faye l’avait reçu en ma présence. Il avait enregistré sa préoccupation qu’il avait transmise au président de la République mais qui, malheureusement, n’a pas été réglée. La préoccupation, il faut la demander à Ousmane Sonko. Je suis là pour apporter la vérité sur l’audience. »

LES RAISONS DE SA SORTIE

« Pour ce qui concerne l’audience, je peux confirmer qu’elle a bel et bien eu lieu dans les locaux de la Délégation générale de la Protection sociale et de la solidarité nationale en ma présence. Il y avait Ousmane Sonko et le ministre Mansour Faye. En quoi un citoyen qui a une préoccupation se met à refuser, à nier sa possibilité ou non d’être reçu par le président de la République tout en sachant que le président de la République, ce n’est pas le président de l’Alliance pour la République, ce n’est pas le président de Benno Bokk Yakkar ? C’est le président de tous les Sénégalais. Il reçoit des lutteurs, des chanteurs, des chefs d’entreprise, etc. Donc un citoyen qui voudrait le voir doit pouvoir être honnête avec lui-même et dire : « qu’à un certain moment, j’ai essayé de voir Macky Sall et il y avait Mansour Faye qui était là pour me le faciliter ». Il ne devait pas y avoir de polémique par rapport à cela. Par devoir de vérité, je me devais de venir dire, affirmer et confirmer que l’audience a bel et bien eu lieu ».

LA POLÉMIQUE

« La deuxième chose, c’est que je crois que dans ce pays-là, il faut qu’on arrête de terroriser intellectuellement les gens. Depuis le démarrage de l’affaire, sur les réseaux sociaux, beaucoup de responsables du Pastef se sont mis à m’insulter de manière extraordinaire simplement parce que j’étais le facilitateur de cette audience. Je crois que cette manière de faire de la politique doit être bannie et ce terrorisme doit être combattu par tout le monde. Il n’existe pas au Sénégal des fonctionnaires vertueux parce qu’ils sont contre le pouvoir et des fonctionnaires malpropres parce que tout simplement ils sont avec le pouvoir. Je crois que cette distinction doit être également relativisée. Sonko je le connais bien. On a fréquenté ensemble l’ENA. Je ne crois pas parce qu’il est de l’opposition qu’il est meilleur que les hauts fonctionnaires qui ont choisi d’accompagner le président Macky Sall. Cela, ses partisans doivent le savoir et arrêter de terroriser les hauts fonctionnaires qui choisissent d’accompagner le pouvoir. »

L’ENREGISTREMENT SONORE

« À l’époque, Mansour Faye ne connaissait pas Sonko. Donc, la demande venait naturellement de Ousmane Sonko. Il faut que les gens soient honnêtes. Ce qu’il faut, c’est une honnêteté intellectuelle de tous les responsables politiques. Ousmane Sonko sait que l’audience a eu lieu. Pourquoi il ne doit pas être honnête avec lui-même et avec les Sénégalais pour reconnaitre que l’audience a eu lieu ? Ce qui permet d’enterrer cette affaire, c’est que Ousmane Sonko reconnaisse que l’audience a bel et bien eu lieu. Il peut être mal à l’aise devant ses partisans mais ça ne lui coûte rien de reconnaitre cette audience. À l’époque Ousmane Sonko n’était pas connu. Il n’avait pas d’aura donc, le déroulement de l’audience n’avait pas été enregistré. Mais il y a un élément sonore (récent) dans lequel Ousmane Sonko confirme l’audience. »

Aïda Diallo veut exercer une parcelle de pouvoir dans le Mouridisme. De ce point de vue, elle est un cas intéressant dans l’analyse des tentatives de réformes enclenchées de temps à autre par le femmes au Sénégal. Mais à bien des égards, son cas est unique et laisse perplexes beaucoup d’observateurs. Elle mène un combat qui ne prend pas en compte les réalités historiques et sociologiques. Au-delà des arguments religieux et familiaux qui lui sont opposables, elle ne comprend pas que dans le Cayor et le Baol, lieux de naissance du Mouridisme, les attributs du pouvoir sont détenus par le frère, le fils, l’oncle ou le mari. La tradition matriarcale n’inclut pas l’exercice direct du pouvoir par les femmes. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles Lat-Dior Ngoné Latyr a été préféré à sa mère Ngoné Latyr, héritière légitime du trône du Cayor. Malgré la domination du modèle matriarcal dans la Sénégambie jusqu’à une période relativement récente, le pouvoir a toujours été exercé par les hommes. Il fallait aller au Walo avec les reines Njeumbeut et Ndatté Yalla ou au Sud du Sénégal pour voir quelques exceptions. Sokhna Aïda devrait alors comprendre qu’elle a les épaules trop frêles pour réformer cette réalité historique et sociologique. Son cas est désespéré. M. Ibrahima Thiam, enseignant-chercheur UGB, Section Métiers du Patrimoine