Mois : décembre 2021
Can 2022 au Cameroun : Le Selectioneur du Sénégal Aliou Cissé a Choisi….
Ugb : Les Travaux d’Assainissement Piétinent et Les Etudiants Déterrent la Hache de Guerre
Le 8 Novembre dernier, un protocole d’accord a été signé entre les étudiants de l’Ugb et les autorités en vue du démarrage des travaux d’assainissement, 4 jours plus tard, c’est la dire le 12. Plus d’un mois après, aucun avancement n’est observé sur le terrain. Une situation qui pousse les étudiants à sonner le tocsin.
Lenteur des Travaux d’ Assainissement à l’ Ugb : L’ Autorité en Charge des Travaux Rassure
Interrogé, à la suite des étudiants qui déplorent la la lenteur des travaux d’assainissement à l’Université Gaston Berger, le chef de service Nord de l’ Onas, en charge des travaux, rassure. Selon Oumar Barry, les travaux d’urgence pour parer au plus pressé, ont bien démarré. Actuellement, l’heure est aux études techniques en attendant de passer à la vitesse supérieure.
Prise en Charge Du Diabète à Saint Louis : La Nouvelle Alliance pour la Solidarité aux Côtés des Malades
La Nouvelle Alliance pour la Solidarité vole au secours des diabétiques de Saint_Louis. La remise du matériel de détection et autres consommables sans oublier la signature d’une convention avec le district sanitaire ont été les temps forts de cette activité de bienfaisance. Dans ce contexte de montée en puissance de la maladie, ce geste est perçu comme une bouffée d’oxygène.
Saint Louis : Le Nouveau Prix du Pain Discuté
Dans la région de Saint_Louis, les débats ont, surtout, tourné ces dernières heures sur l’adaptation des prix du pain et de la farine par rapport aux conclusions du conseil national de la consommation sur la question. Ainsi, dans la région Nord, trois nouveaux formats sont définis. Un format de 110 grammes vendu à 100 Fcfa, un format de 190 grammes vendu à 175 francs et un format de 220 grammes vendu à 200 Fcfa. La farine boulangère coûte, désormais, 19.850 Fcfa tandis que le sac de la farine boulangère améliorée va s’ échanger à 20.350 Fcfa, dans la région de Saint_Louis. La réunion du conseil régional de la consommation pour fixer les différentiels de transport à appliquer sur le prix de la farine et pour la fixation du prix du pain, a, donc, eu lieu en présence des différentes parties prenantes.
Filière Tomate : Les Comptes Gelés à cause d’une Dette Non Payée de l’ Etat
**** Différend Agrophytex/Comité Tomate : Le Chef de l’ État Interpellé
» La Filière ne cessera jamais de vous remercier pour tous les acquis obtenus durant toutes ces années. La dernière en date, vous avez décanté le problème de l’engrais pour la campagne 2021/2022.Dans le cas de l’urée, le sac de 50 kgs qui serait revenu aux producteurs à 37 500 Frs CFA, grâce à vous et votre politique pour cette campagne, les producteurs le paieront à 10 000 frs CFA le sac de 50 kgs et 10 000 frs CFA le sac au lieu de 26 000 Frs CFA pour le 9.23.30.Aujourd’hui, la Filière est confrontée à une situation incompréhensible aux yeux de ses acteurs.Agrophytex SA, durant la campagne 2013/2014, avait fourni aux producteurs de la filière de l’engrais 9.23.30 (1000 T) et Urée (500 T).Pour ce qui les concerne, les producteurs ont entièrement payé cet engrais soit par BLP de la LBA soit en numéraire.Il revenait à l’ETAT de payer la contrepartie de la subvention.A ce jour cette somme n’a pas été payée par l’ETAT et Agrophytex s’est retourné contre le Comité en le poursuivant devant la justice au point de saisir les sommes laborieusement acquises par les producteurs durant ces trente dernières années.Après avoir sollicité, à maintes reprises, les démembrements de l’ETAT au niveau local et national, aucune solution n’a pu être trouvée.Nous vous interpelons pour régler ce différend entre Agrophytex et le Comité Tomate pour soulager les 15 000 chefs de familles et leur permettre de continuer leur travail dans les champs unique source de revenu de cette population du Fouta et du Walo « .
Can 2022 : Le Président de la Caf Confirme sa Tenue au Cameroun à Date Échue
Prytanée Militaire de Saint Louis La Présentation du Drapeau et la Remise des Insignes 2021 a Vécu
Au Prytanée Militaire de Saint_Louis, la cérémonie de présentation du drapeau et de remise d’insignes aux élèves de sixième a eu lieu vendredi. Sous la présidence du contre_amiral, chef d’État_major de la marine nationale, les festivités se sont déroulées conformément à la tradition militaire.
Pour l’ Éradication des Violences Faites aux Femmes, Filles et Enfants : Les Femmes Battent le Pavé à Saint_Louis
Au Sénégal, ces dernières années, les violences faites aux femmes et aux enfants ont pris des dimensions inquiétantes. Elles se retrouvent sous toutes les formes : violences domestiques, violences conjugales physiques et psychologiques, violences sexuelles, viol, mariage précoce et forcé, exploitation sexuelle, féminicides, crimes dits «d’honneur», mutilations génitales, abus et exploitation des enfants.
Le Plan d’action national de lutte contre les violences basées sur le genre et la promotion des droits humains au Sénégal, adopté en 2015, rend compte d’un grand fléau qui gangrène la vie quotidienne des femmes, avec une insuffisance du cadre de prévention et de prise en charge de ces violences. Ces dernières constituent une atteinte grave aux droits fondamentaux des enfants, des filles et des femmes, avec des conséquences néfastes sur leur bien-être physique, mental et économique. Ce qui justifie l’urgence pour des actions durables, synergiques et de grande envergure. D’où la naissance du collectif la Marche Blanche Des Femmes (Collectif MBDF).
La MBDF est constituée d’entités diverses qui se sont spontanément réunies dans un élan de cœur pour œuvrer pour la paix et pour se dresser contre les violences faites aux femmes, aux filles et aux enfants. Le collectif est apolitique et laïc. Il compte à ce jour plus de 700 membres composés de citoyens du Sénégal et de la diaspora, de regroupements et d’associations professionnels, de la société civile nationale et internationale et de structures du secteur public et privé. Son ambition principale est de fédérer tous les acteurs et actrices de la lutte contre les violences faites aux femmes, aux filles et aux enfants. La MBDF se veut un levier de plaidoyer pour la mise en œuvre d’actions en vue de l’éradication de toute forme de violence faite aux femmes.
La manifestation organisée le 19 décembre 2021 est la première action phare pour le lancement des activités du « Collectif MBDF ». Elle se tient simultanément dans les 14 régions du pays.
C’est ainsi que nous, Collectif MBDF demandons à SE Macky SALL, Président de la République du Sénégal :
la reformulation de façon plus égalitaire des dispositions discriminatoires du Code de la Famille à l’égard des femmes, notamment en ses articles 152 et 153 (sur le choix du domicile conjugal), les articles 196 al 1 (interdisant la recherche de paternité) et 277 al 2 (donnant un second rôle à la femme dans l’exercice de la puissance paternelle) ainsi que la révision de l’article 166 pour mettre plus d’emphase dans les violences comme cause de divorce ;
une réforme du Code Pénal renforçant la lutte contre les violences faites aux femmes, en étendant l’article 319 bis, qui réprime le harcèlement sexuel, au-delà de la sphère professionnelle ; une généralisation de la peine maximale quand l’infraction est faite sur un mineur de 17ans ; autonomiser dans l’article 320 le viol conjugal et le viol incestueux et l’aggraver en cas de minorité de la victime ; consacrer une infraction spécifique de meurtre contre une conjointe au même titre que le parricide ;
un programme national multisectoriel en vue de l’adoption de bonnes pratiques de prévention et de prise en charge des femmes, des filles et des enfants victimes de violences ;
le renforcement du cadre de mise en place de mutuelles pour la protection de la femme ;
la mise en place de structures spécialisées de prise en charge pour accueillir les victime ;
un cadre pour faciliter l’accès à la justice des victimes en assurant au besoin leur anonymat et leur accès à l’aide judiciaire ;
la mise en place d’un numéro vert national pour signaler les urgences en cas de violence.
Saint_Louis : Le Concept » One Health » Discuté
» Le concept One Health est défini comme une « approche collaborative, multisectorielle et transdisciplinaire, le travail doit être réalisé sur le plan local, régional, national et mondial, pour obtenir des résultats optimaux en matière de sécurité sanitaire et de bien-être, tout en reconnaissant les interconnexions entre les personnes, les animaux, les plantes et leur environnement commun ».Il faudrait élargir les partenariats à un plus grand nombre de secteurs, disciplines et types de parties prenantes, y compris les communautés locales et les organisations d’agriculteurs, d’éleveurs entre autres, et adopter une approche « One Health » à chaque étape.« One Health » a donc été utilisé pour identifier les liens intrinsèques entre les maladies animales, la santé publique et la transformation de l’écosystème qui devraient être au centre des stratégies de contrôle des maladies. Au début des années 2010, la propagation mondiale d’agents hautement infectieux, tels que la grippe aviaire H5N1 hautement pathogène, la grippe H1N1 (grippe porcine), le SRAS, les fièvres hémorragiques comme le virus Ebola, a provoqué d’importantes crises sanitaires et pandémies, et remis le thème de « One Health » tout en haut de la liste des priorités. Il est devenu évident que pour faire face à ces risques sanitaires, il fallait une approche systémique avec des contributions de nombreux secteurs et disciplines liés à la santé humaine, animale et environnementale ainsi que des plans concrets pour les réunir.Toutefois, ils partagent tous une compréhension globale de la santé et une approche commune de la collaboration entre plusieurs disciplines et parties prenantes pour garantir la santé des personnes, des animaux domestiques, de la faune et de l’écosystème.Les maladies zoonotiques et la résistance aux antimicrobiens (RAM) ont souvent été au centre du concept « One Health », ce qui a conduit à des collaborations impliquant principalement les secteurs médical et vétérinaire. Cependant, de nombreux thèmes qui n’étaient peut-être pas considérés comme pertinents pour « One Health », il y a quelques années, se ménagent peu à peu une place dans les discussions sur « One Health », car il devient de plus en plus évident que les facteurs à l’origine des problèmes de santé sont multiples et complexes. Des facteurs sociaux (dont la pauvreté et les inégalités), environnementaux (comme le changement climatique, la dégradation des sols, la réduction de la biodiversité, la gestion des déchets, l’assainissement et l’hygiène) et économiques (comme la déréglementation du marché et les investissements qui ne tiennent pas compte des besoins sociaux au niveau local) sont tous considérés comme contribuant à l’émergence de risques sanitaires.Cette réflexion appelle à élargir les collaborations au-delà de l’implication traditionnelle du secteur médical et vétérinaire en incluant d’autres disciplines, notamment les sciences sociales, animales et surtout environnementales (ces dernières étant souvent laissées de côté dans les interventions « One Health »). Elle requiert également un élargissement du champ d’action du secteur universitaire et de la recherche à un large éventail de parties prenantes, dont des organisations publiques, privées, internationales et la société civile, spécialisées dans différents secteurs, de manière à obtenir des résultats pratiques pour la mise en œuvre de « One Health ».Travailler sur les interfaces « One Health » requiert une adaptation des mécanismes de gouvernance de la santé à l’échelle mondiale, nationale et locale de manière harmonisée et coordonnéeLes organisations locales ont un rôle fondamental à jouer dans la mise en œuvre de « One Health ». La société civile locale, les organisations d’agriculteurs et d’éleveurs et les communautés locales ont toutes un rôle essentiel à jouer à l’interface des trois piliers de la santé. Plutôt que d’être considérées uniquement comme des « bénéficiaires » des interventions One Health, elles devraient jouer un rôle plus central dans l’identification conjointe des problèmes (ou des menaces pour la santé) et dans la recherche de solutions adaptées au niveau local. Les Objectifs de développement durable (ODD) ont été adoptés par l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2015 comme un « appel universel à l’action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité d’ici 2030 » Les ODD tiennent compte d’un large éventail de préoccupations environnementales, économiques et sociétales.Les 17 ODD comportent un certain nombre d’objectifs liés à « One Health », mais ils ne seront pas atteints si la santé de l’Homme, des animaux, des plantes et des écosystèmes reste cloisonnée et si des collaborations ne sont pas mises en place. « One Health » vise essentiellement à promouvoir un changement de paradigme en faveur d’une approche désectorisée et plus intégrée de la santé. Il sera donc essentiel pour progresser dans la réalisation des ODD.Il est important de souligner que cette approche « One Health » favorise une meilleure gestion des maladies zoonotiques ou émergentes, car 60 % des maladies infectieuses humaines connues et 75 % des maladies émergentes ou ré-émergentes sont d’origine animale. Et pour faire face à la recrudescence de ces maladies à risque pandémique, il devient urgent de renforcer la capacité des différents acteurs sur l’approche « One Health ». Le Gouvernement du Sénégal a initié le Programme de Sécurité sanitaire mondiale en vue de fédérer, de manière coordonnée, la gestion des risques sanitaires et biologiques découlant notamment des changements climatiques.C’est ainsi que le Haut Conseil national pour la Sécurité sanitaire mondiale (HCNSSM) « One Health » a été créé en 2017. Son objectif consiste à définir les grandes orientations stratégiques de ce programme, dans le cadre du respect du Règlement sanitaire international (RSI) et de stimuler la collaboration intersectorielle, interdisciplinaire, voire transdisciplinaire pour permettre d’améliorer la sécurité sanitaire globale selon une approche « One Health ». La mission essentielle du Haut Conseil Sécurité sanitaire mondiale « One Health » est de définir les grandes orientations stratégiques du Programme de Sécurité sanitaire mondiale et de veiller à la synergie et à la complémentarité des secteurs en charge de la santé humaine, de la santé animale, de la santé environnementale, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de la sécurité sanitaire des aliments, de la sécurité publique et de la sécurité civile. Le Programme de sécurité sanitaire multisectoriel est élaboré, coordonné et suivi par la coordination de la plateforme au niveau du Secrétariat général du Gouvernement (SGG) à travers ses différentes entités.C’est dans ce contexte que le Secrétariat permanent du HCNSSM « One Heath », en collaboration avec le Ministère de l’Intérieur et les sectoriels, et en partenariat avec le projet REDISSE/Banque Mondiale, FAO/ECTAD et USAID/Breakthrough Action, a souhaité organiser la réunion du Comité régional de Développement (CRD) sur l’approche «One Health» à Saint-Louis le lundi 20 décembre 2021. Ce CRD a ciblé les représentants des services déconcentrés et décentralisés de l’Etat et a été élargi aux journalistes ainsi qu’aux communicants afin de susciter une meilleure appropriation de l’approche « One Health ». L’ objectif général est de mettre à niveau les membres du Comité Régional de Développement sur l’approche « One Health », à travers des sessions de formation, impliquant les communicants pour une application des meilleures pratiques en communication sur les risques. De même, les objectifs spécifiques sont de renforcer les capacités des participants sur : L’approche Une Seule Santé “One Health” ;La communication sur les risques pour un changement de comportement « One Health » ;Les six zoonoses prioritaires au Sénégal ;La sécurité sanitaire des aliments ;La résistance aux antimicrobiens ;Le rôle des forces de défense et de sécurité dans l’approche « One Health ».RésultatsLes participants sont capacités sur :L’approche Une Seule Santé “One Health” ;La communication sur les risques ;Les six zoonoses prioritaires au Sénégal ;La sécurité sanitaire des aliments ;La résistance aux antimicrobiens ;Le rôle des forces de défense et de sécurité dans l’approche « One Health » « .