Mois : septembre 2022

Du côté de la Css, les responsables minimisent l’affaire. A les en croire, il y a eu plus de peur que de mal et que toutes les dispositions sont prises pour que cet événement malheureux soit un mauvais souvenir. Au surplus, renseigné le directeur des ressources humaines, « c’est une situation simple, une opération assez banale malgré tout ce qu’on entend autour de cette affaire. Nous avons quatre cuves au niveau de notre distillerie d’éthanol. Depuis le mois de Mai, notre production n’est plus stoquée sur site. Nous avons trouvé un site de stockage en dehors de l’usine, à plus de 2 kilomètres 500. Ce qui fait que notre production est sécurisée » a_t_il fait noter. Assane Ndiaye de poursuivre en ces termes : « Depuis deux ans, nous avions un grand projet qui nous a permis d’investir, par anticipation, plus de 3 milliards 300 millions de Fcfa pour mettre en place cette unité qui nous permet de gérer, aprés, nos chargements et déchargements une fois que la production est faite sur site ». « Nous avons transféré toute la production qui restait, jeudi dernier. Il ne restait que les fonds de cuve, plus précisément les fonds de bacs. Et, au moment de purger ces fonds de bacs pour finaliser et les sécuriser, la déflagration s’est produite. Nous sommes entrain de rechercher les éléments techniques qui justifient les causes profondes de cette déflagration. » a laissé entendre le Drh de la Compagnie Sucrière Sénégalaise. Qui ajoute : « ce qui est constant, aujourd’hui, c’est que les dispositions sécuritaires ont été prises, depuis le mois de Mai. Ça pouvait être plus grave s’ il y avait la totalité de la production. Mais comme.nous étions soucieux de la sécurité au niveau interne et par rapport à nos ressources humaines, nous avons pris les devants. Ce qui nous a permis de nous prémunir des risques sous-jacents qui pourraient découler de la production d’éthanol » a_t_il argumenté.

La déflagration a fait l’effet d’une bombe dans la paisible cité sucrière. Et, en un temps_record, la nouvelle qui s’est répandue comme une traînée de poudre, a fait le tour de cette partie du Walo. Spontanément, les populations riveraines, qui déplorent certains dégâts matériels, ont, vivement, vitupéré contre la Compagnie Sucrière Sénégalaise. Trés remontées contre l’usine sucrière, les populations de cette partie du département de Dagana ont mis à profit cette aubaine pour remettre, au goût du jour, certaines anciennes doléances. Le visage dégoulinant de sueur, en cette chaude matinée du mois de Septembre, alors que le soleil, au zénith, darde ses rayons, nos interlocuteurs n’ont pas manqué de pointer les nuisances sonores ainsi que la forte poussière qui se dégagent des unités d’exploitation de l’éthanol et de la canne à sucre.

El Hadji Sidy Diop/ CCR/D Saint-Louis

« De grâce chers concitoyens !! Les inondations sont des phénomènes naturels . Saint-Louis ne fait pas l’exception.

Il n’y a de jours où l’on ne constate, quelque part sur la planète des phénomènes naturels ou climatiques qui provoquent des dommages humains, matériels et infrastructurels.

La plus récente calamité qui s’est déroulée au Pakistan a englouti des immeubles, des maisons et des chalets et décimé plus de 1000 personnes et détruit des immenses récoltes entraînant de facto la famine dans cette contrée asiatique.

D’autres pays occidentaux sont victimes de fortes et périlleuses inondations, notamment à Paris (France) et l’Asie du Sud Est en 2017 ( Bangladesh, l’Inde, le Népal et le Pakistan) avec 1300 morts et 41 millions de blessés dont 16 millions d’enfants

Donc, aucun pays si développé soit-il, n’est épargné, car les changements climatiques entraînent de facto un dérèglement du système naturel de l’environnement mondial.

Aussi, le Sénégal est-il confronté à véritables inondations qui demeurent une préoccupation majeure avec le débordement du Fleuve Sénégal, suite aux fortes pluies enregistrées de Bakel à Saint-Louis en passant par Matam.

Les dégâts étaient énormes en pertes de cultures et de zones à cultures irriguées et des populations déplacées.

La conséquence marquante fut, en octobre 2003, l’ouverture de la fameuse brèche ordonnée par l’ancien Chef de l’Etat Me Abdoulaye WADE, qui devrait permettre l’écoulement des eaux du fleuve vers la mer avait par la suite, de créer un désastre écologique sans précédent dans la zone du Gandiolé..

Des villages entiers riverains ont disparu, des infrastructures hôtelières sont abandonnées et occupées par les eaux dans toute la zone Gandiol.

Suivirent les quartier de Pikne, de Cité Niakh, des EAUX-CLAIRES, de Léona, ndiolofene sud, Marmiyal et Médine qui étaient également envahis par les eaux pluviales,

C’est d’ailleurs, la raison de l’aménagement des deux digues de ndiolofene sud et de Darou qui ont beaucoup contribué à la sauvegarde des quartiers périphériques.

De façon récurrente et à chaque hivernage le même scénario se reproduit et les mêmes désagréments se posent et les mêmes solutions y sont apportées pour soulager au mieux les impactés et les sinistrés de Saint-Louis.

Principalement, certains quartiers de Pikine, de Darou et ndiolofene sud sont les plus touchés du fait de la nature des sols et d’absence de lotissement de certaines zones.

Face à ces phénomènes récurrents d’inondations, Monsieur Mansour FAYE, Ministre et Maire de la commune Tricentenaire, s’est toujours préoccupé par les inondations à Saint-Louis.

A chaque fois que de besoin, il a mis en place un dispositif matériel, financier et logistique conséquents pour soulager les populations sinistrées de sa commune.

Ainsi, la jeunesse s’est mobilisée et également d’autres volontaires manifestent leur solidarité agissante pour aider les populations sinistrées.

Au surplus, l’Etat a toujours mis en œuvre des stratégies, avec notamment, le Plan ORSEC, en déployant des moyens logistiques conséquents et en décaissant des financements énormes évalués à des centaines de milliards de francs CFA ( 750 milliards de Francs CFA).

Toutefois, nous constatons, malgré les efforts et les moyens immenses mobilisés par l’Etat, le phénomène est encore vivace et coriace.

C’est pourquoi, certains opposants en ont fait un argumentaire qui rejette tous les efforts de l’Etat dans la prise en charge des problèmes récurent des inondations.

De plus, ces phénomènes naturels sont toujours pris sous l’angle politique à tel point que cette opposition sans arguments les utilisent pour saboter les réalisations de Son Excellence Monsieur Macky SALL.

Même à travers les plateaux médiatiques, la problématique des inondations n’est pas épargnée, souvent c’est source de polémiques ou de discussions stériles et sans fondement logique, à l’occasion des débats télévisés.

Au regard de qui précéde, il urge dès maintenant de réfléchir sur d’autres mécanismes plus appropriés, adéquats et durables face aux inondations répétitives.

Il s’agira, entre autres solutions de:

• réfléchir sur des stratégies de sortie de crise par des rencontres de partage et d’échange autour de la problématique
• ‘étudier la possibilité de reloger les populations occupant des zones non edificandi avec des moyens d’accompagnement attrayants
• prendre des mesures contraignantes face aux occupations irrégulières des sols
• construire des bassins de rétention des eaux de pluies dans les zones à problèmes
• reprendre si nécessaire tout le système d’évacuation des eaux pluviales et la voierie qui présentent des difficultés
• effectuer des voyages d’études vers Pays experts dans la gestion des inondations ( Benchmarking)
• mettre en place une politique locale et de proximité de gestion des inondations et de l’assainissement de nos localités
• doter les collectivités territoriales de moyens financiers suffisants pour la prise en charge, localement les besoins d’assainissement et de gestion des inondations
• créer et de mettre en œuvre des systèmes techniques et scientifiques fiables de gestion des catastrophes naturelles dans les localités du Sénégal et particulièrement dans les zones à fort potentiel hydrique comme Saint-Louis , Rufisque et Dakar.

Telle est, ma modeste contribution relativement, à la gestion des inondations à Saint-Louis du Sénégal ».

Pour faire face aux désagréments causés par les pluies diluviennes qui arrosent, sans cesse, la cité de Mame Coumba Bang, depuis des semaines, le maire Mansour Faye et ses collaborateurs ont mis les petits plats dans les grands. Saint_Louis étant excédentaire, en terme de pluviométrie, avec un cumul de plus de 231 millimètres depuis le 10 Août, les autorités municipales ont, ainsi, mis les bouchées doubles en vue de circonscrire le calvaire des populations. En plus de l’existant qui tourne autour du patrimoine matériel de la mairie avec 10 motopompes et les quelque 70 unités de l’équipe de veille, mise en place depuis 1992, gérée par les jeunes de l’ Apr, Mansour Faye a ramené dans ses bagages, 35 motopompes, 5 mille litres de carburant, 3 kms de tuyaux, 1200 paires de gants, 100 paires de bottes ainsi que des tee_shirts pour les identifier. Attendu, sur le terrain, ainsi qu’il l’a toujours fait, dès la survenue des premières inondations, le ministre_maire de Saint_Louis, arrive enfin avec une vingtaine de jours de retard. Alors que de folles rumeurs ont circulé, durant son absence, sur sa volonté de « se venger » sur les populations aprés la défaite mémorable de la coalition Benno Bokk Yakaar, dont il est la tête de gondole, à l’occasion des élections législatives du 31 Juillet dernier. Interrogé sur ce sujet, Mansour Faye de préciser que « les gens peuvent dire ce qu’ils veulent. Mais la réalité du terrain est tout autre. Ce qui nous intéresse, c’est l’accompagnement que nous accordons aux populations ». Avant de lancer « un appel à quiconque peut accompagner. Au lieu de parler, relayer de fausses informations et jeter l’opprobre sur les gens alors qu’il n’en est rien du tout. On travaille sans Tambours ni trompette » a_t_il lâché, un tantinet excédé par tant de pression autour de sa personne. Pour rappel, au même titre que de bonnes volontés et autres responsables de l’opposition locale, les autorités municipales, à travers l’adjoint au maire chargé des inondations, le chef des services municipaux entre autres, s’évertuent, depuis le début de l’hivernage, à soulager la peine des populations.

Aprés autant de succès que d’élections, depuis 2012, pour la coalition Benno Bokk Yakaar à Saunt_Louis, la spirale s’est arrêtée au soir du 31 Juillet passé. Et, à l’aune des déclarations de sa tête de liste, l’on peut se demander si les apéristes et leurs alliés de cette partie du pays ont, encore, retrouvé leurs esprits. « Les élections législatives passées, les populations ont donné un autre signal. Nous sommes entrain d’étudier ce signal pour apporter les réponses auxquelles les populations s’attendent, c’est un signal fort » a fait remarquer Mansour Faye. Enchaînant, en ces termes, « pour moi il n’ y a pas de victoire pour une élection. Ce n’est pas un combat. C’est une expression d’une population qui vous dise oui, on est d’accord pour telle chose ou on n’est pas d’accord pour telle autre chose ». Précisant que l’Apr et ses alliés qui ont compris le message, vont tout mettre en oeuvre oour inverser la tendance, le ministre_maire a précisé : « on va se renforcer davantage, on va travailler avec les populations, mieux les écouter, mieux les comprendre pour apporter les solutions qu’elles attendent » a_t_il promis.

_ « Le développement durable et la RSE sont au cœur des préoccupations de l’aéroport International Blaise Diagne, qui ambitionne de mettre en œuvre une politique économique, sociale et environnementale ambitieuse et innovante à l’échelle des territoires.A cet effet, l’AIBD Sa s’est résolument engagée à mettre sur pied, les « Associations des Riverains d’Aéroports », dans chaque aéroport régional (Diass, Saint louis, Matam, Tambacounda, Kolda, Ziguinchor, Cap skirring etc.).Saint Louis, la vielle ville à l’honneur d’abriter la première rencontre d’installation de l’associations des riverains de l’aéroport.AIBD, à travers sa direction Coopération, innovation, développement durable et Rse a profité de cette belle occasion pour octroyer trois motos pompes aux riverains des quartiers voisins de l’aéroport, victimes d’inondation. « L’objectif visé à travers ces associations est d’avoir des relais qui vont accompagner la politique de Responsabilité sociétale d’entreprise impulsée par le Directeur général de l’AIBD, Monsieur Doudou Ka pour susciter une appropriation des infrastructures aéroportuaires et bénéficier de leurs retombées positives», a souligné Dr Niang. Selon le Directeur, ces associations vont aider à identifier les besoins des populations cibles afin que les activités puissent avoir plus de portée sociale. « Nous pensons que la meilleure façon d’accompagner nos voisins est de dérouler des actions qui répondent à leurs aspirations », a affirmé le Directeur du pôle qui ajoute que ces partenaires de l’Aibd seront appelés à jouer un rôle majeur dans la mise en œuvre du plan d’actions sociales, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’entreprenariat, de l’emploi et de la formation des jeunes etc. Missions principales des Associations des riverains d’aéroports : D’assurer le suivi de la mise en œuvre de la Charte de coopération économique et sociale pour mieux booster les dynamiques territorialesServir de cadre d’interaction entre l’aéroport et ses communautés voisines Formaliser et pérenniser les actions engagées en matière de coopération économique et sociale avec les riverains ; Structurer les actions RSE dans les localités abritant un aéroportFaciliter les échanges d’informations entre les populations riveraines et l’aéroport Créer des synergies nouvelles et une dynamique inclusive pour un développement endogèneTémoigner d’une ambition commune pour le développement économique, social et la gestion environnementale des territoires aéroportuaires.Soutenir financièrement les projets des associations riveraines ».

« Ndiébène Gandiol, un site extrêmement marqué par la présence de l’eau, ce qui complique , davantage, la gestion des Déchets Solides En effet la commune connait depuis plusieurs années des difficultés dans la gestion de son environnement et plus précisément dans la maitrise et la gestion du flux de déchets sur toute la chaine de valeur. La gestion des Déchets Solides Ménagers(DSM) y est un défi majeur les acteurs de la commune (commission environnement, le Cadre Communal de Développement durable CCD qui regroupe tous les comités villageois de développement et comité inter villageois de développement CIVD), la SONAGED/UCG ; dans un contexte décentralisation marqué par une responsabilisation accrue des collectivités locales et des communautés. Ces dernières sont confrontées à des difficultés importantes pour assumer correctement ce service relevant des compétences qui leurs sont transférées. La SONAGED/UCG  qui a pour mission de mettre en œuvre la stratégie nationale formulée dans le cadre du programme National de gestion des dechets solides le PNGD dans un souci de gestion de proximité a mis en place les Pôles de Gestion des Dechets pour mieux structurer et opérationnaliser ses interventions. Ainsi le Pôle Nord de gestion des dechets qui regroupe les régions de Saint-Louis et de Matam intervient selon le principe d’équité en ce sens qu’il intervient dans toutes les collectivités territoriales qu’il polarise. Ceci en cohérence avec les deux matrices d’orientation économique et politique majeurs que sont :le plan Sénégal émergent et l’acte III de la décentralisation pour la Co-construction de Territoire viables ,compétitifs et porteurs de Développement durable ».

_ « Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Voix et Leadership des femmes au Sénégal, il est prévu d’accompagner  les organisations et réseaux de promotion des droits des femmes et des filles pour le renforcement de leur fonctionnement organisationnel et leurs capacités institutionnelles, humaines, techniques et financières. Il s’agit d’un appui qui concerne l’adoption de pratiques innovantes en gestion et en programmation afin de soutenir leur viabilité. Notamment optimiser les services offerts aux femmes et aux filles et Améliorer l’efficacité du plaidoyer pour les droits des femmes.C’est pour cela que la FAFS de Saint-Louis fait partie des organisations sélectionnées pour la mise en œuvre du projet ‘’Voix et Leadership des Femmes au Sénégal (VLF-Sénégal) grâce à un appui financier du gouvernement du Canada, qui concourt au renforcement des organisations et réseaux de promotion des droits des femmes et des filles, à la protection de leurs droits et à l’atteinte de l’égalité femmes-hommes.CONTEXTE ET JUSTIFICATION La FAFS /SL fait partie des organisations pionnières et doyennes de la région de saint -louis elle a plus de quarante ans et regroupe en son sein des membres de divers âges C’est pour cela qu’il est prévu dans ce PTA4 du projet VLF la mise en œuvre d’un plan d’action du mentorat avec l’organisation de rencontres inter générationnelles pour partager la mission et la vision de l’organisation pour inciter les jeunes à adhérer massivement dans les organisations communautaire de base ;Développer des rencontres inter générationnelles, c’est favoriser les échanges, renforcer les liens entres les différentes générations et ainsi répondre a la quête de sens qui émerge dans la vie d’une l’organisation ; La transmission est une réelle complicité inter générationnelle, une opportunité pour améliorer les dialogues entre les jeunes et les plus âgés ; Outre la transmission d’un savoir-faire spécifique, ces rencontres aborderont la question des valeurs, du  savoir-être que les nouvelles générations tendent à perdre. Le capital force des aînés, résidera dans leurs témoignages sur la transformation historique du mouvement associatif, et du mouvement féminin en général et de la FAFS en particulier ; Ceci pour permettre, dans un sens, de rassurer la jeune génération qui doit se construire et gérer de nouvelles responsabilités pour assurer la relève par la parité générationnelle et l’émergence d’un leadership transformationnel LE MENTORAT :Le mentorat est aussi un moyen efficace d’acquérir tout un éventail de compétences personnelles et professionnelles. C’est un moyen supplémentaire de formation destiné à favoriser l’intégration des jeunes au niveau de l’organisation, ou encore le transfert d’expertise entre les personnes d’expérience et les personnes de moindre expérience, intéressée à tirer avantage de l’échange ».

En visite à Saint_Louis, dans le cadre d’un périple dans certaines localités du pays, le médecin_colonel Maodo Malick Diop, chef du service national d’hygiène est revenu sur le rôle, éminemment important, de ses services dans la mise en oeuvre du plan Orsec. Le colonel Diop d’expliquer, dans ce dessein, qu’un bon traitement des mares, flaques et autres eaux stagnantes aide à mieux prévenir certaines pathologies comme le paludisme, le choléra, la dengue, les dermatoses entre autres.