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Pour Inciter le Mesri à Respecter les Accords Signés : Le Saes en Grève les 11 et 12 Octobre Prochains

_ « Le Bureau National (BN) et le Secrétariat National (SN) du SAES se sont réunis
respectivement le vendredi 29 et le samedi 30 septembre 2023 à Dakar à l’effet
d’examiner le niveau de respect du protocole d’accord SAES-Gouvernement du 06
janvier 2023 ainsi que la situation universitaire avant la reprise en octobre 2023.Le SN,

constatant que le protocole d’accord n’est pas respecté, et,en particulier, que:

  • les veuves et veufs du personnel d’enseignement et de recherche (PER) ne
    bénéficient toujours pas d’une pension de réversion dans les proportions
    prévues par la loi,malgré les prélèvements supplémentaires effectués sur les
    salaires des enseignants-chercheurs et chercheurs en activité ainsi que
    l’augmentation de la charge du PER;

-certains blocs scientifiques et/ou pédagogiques entamés depuis 2015 dans les
établissements du supérieur n’ont toujours pas été livrés,encore moins
équipés malgré l’afflux massif de bacheliers;
-le projet des«100 laboratoires»est totalement bloqué malgré la cérémonie
de remise d’une partie du matériel toujours pas réceptionné par les universités;
le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation(MESRI)
n’adonné aucune réponse concrète quant à la finalisation du programme de
recrutement 2022-2026 d’enseignants-chercheurs et chercheurs demandé par le
Président de la République depuis le 07 avril 2022;

-le MESRI tergiverse sur la question de la gouvernance et du financement de la
recherche ainsi que celle du CAMES alors que tous les travaux de commission ont
déjà été restitués depuis le 8 avril 2021;
-les budgets, qui ne sont ni sincères ni équilibrés, entraînent le non reversement
des cotisations sociales du PER au Fonds National de Retraite (FNR), les retards
dans le paiement des salaires et des sommes dues, l’impossibilité pour les
enseignants-chercheurs et chercheurs d’effectuer leurs missions de recherche, etc.;
-l’audit du foncier des universités n’a pas été effectué et l’acte annulant
l’affectation d’une partie de l’assiette foncière de l’ESEA à un promoteur privé
n’a pas été pris,

constatant que:

  • tous les efforts consentis par les enseignants-chercheurs pour un retour à un
    calendrier académique normal ont été anéantis par les fermetures intempestives
    et continues des universités publiques au gré du calendrier électoral;
    aucun acte concret n’a été posé dans le sens de la réouverture dans certaines universités,
    décide, en guise d’avertissement, de:

-surseoir, y compris les activités pédagogiques (cours,soutenances,délibérations),
à toute participation à des activités administratives et réunions le mercredi 11et
le jeudi 12octobre 2023;

-tenir des assemblées générales(AG) de campus en présentielle mercredi 11
octobre 2023 pour évaluation;
-organiser une conférence de presse le jeudi 12 octobre 2023 à 10 h au
restaurant du SAES du campus de l’Université Cheikh Anta Diop pour
éclairer l’opinion publique,
et, par conséquent, exige:
-la réouverture immédiate de toutes les universités publiques pour une reprise des
enseignements en présentiel;
-la sécurisation des personnes et des biens au sein des universités et écoles;

-l’arrêt de l’arrimage du calendrier académique au calendrier électoral;
-le respect du protocole d’accord SAES-Gouvernement du 6 janvier 2023.

Le SAES informe les parents d’étudiants et l’opinion publique que malgré la bonne
volonté, la disponibilité et les alertes du BN qui privilégie la concertation, le MESRI se
laisse aller dans une certaine forme d’inertie. Ainsi, aucune responsabilité ne pourrait
être imputée au SAES sur les perturbations à venir dans le sous-secteur de l’enseignement
supérieur.

Fait à Dakar, le 30 septembre 2023.
Le Secrétariat National »

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Dans la Perspective du Forum Mondial des Adolescents et Jeunes : Le Sénégal Peaufine sa Stratégie

_ « Ce projet est mis en œuvre par l’Alliance des Organisations de Jeunes du
Sénégal pour les droits des Filles (AOJS Df) avec le soutien de Plan
International Sénégal etle financement de la FondationBotnar.
Contexte et défi:
La réalisation des objectifs de développement durable (ODD) accuse du retard, en
particulier pour les adolescents -le temps presse
Un trop grand nombredes 1,8 milliard d’adolescents et de jeunes d’aujourd’hui
(âgés de 10 à 24 ans) n’atteindront pas leur potentiel si les approches actuelles en
matière de politique et d’investissement ne parviennent pas à répondre à leurs
besoins.
C’est dans ce sens quelesprincipaux partenaires travaillent à l’organisation d’un
forum mondial pour les adolescents (GFA) en 2023.
Objectif du projet:
-Mobiliser legouvernement pour augmenter de manière significative les
niveaux d’engagement et de financement mondial en faveur des adolescents
afin d’accélérer les progrès en matière d’ODD.
-Faire du bien-être des adolescent-es une priorité du gouvenement et des
parties prenantes
Activités principales réaliséeset cibles touchées:
-Consultation plus de 300 enfants, adolescents et jeunes dont 200 filles dans
9 régions du Sénégal;
Consultation des acteurs de la Société Civile dans toute leur diversité
(ONG, Organisations de Jeunes, Institutions);
-Rencontre de Plaidoyer portée par le Ministère de la Santé avec la
participation du Système des Nations Unies, des ONG Internationales, des
représentant-e-s des ministères particulièrement de la Femmes;
-Un forum national des adolescent-e-s avec près de 100 participant-e-s dont
60% de filles
-Actions de communication et de lobby dans les différentes plateformes
virtuelles et la presse.
Un rapport sur l’état des lieux des engagements liés au bienêtre des
adolescent-e-s est produit, conduit par un consultant;
•Une note de plaidoyer destiné au gouvernement du Sénégal est élaborée
avec des engagements spécifiques pour les ministères;
•Un positionnement fort des jeunes dans le processus qui assure pleinement
le rôle de lead dans la mise en œuvre du projet;
•Un mécanisme(s) de capitalization du processuset d’apprentissage à
grande echelle est créé ;
•Une forte mobilisation des acteurs pour soutenir les actions portées par les
jeunes sur le bien-être des adolescents.
Ce que les jeunes veulent!
Nous jeunes, acteurs d’aujourd’hui et de demain, saluons la tenue de ce forum
mondial à l’issue duquel nous espérons des engagements forts qui seront traduits
enaction pour améliorer la santé et le bien-être ainsi que la formation et l’accès à
l’emploi aux adolescents et jeunes pour un développement durable.
Tenant compte de l’adage: «ce que tu fais pour moi sans moi est contre
moi», lesadolescents et jeunes du Sénégal, en plus des actions sur lesquelles
ils sont prêts às’engager eux-mêmes, ont formulé un certain nombre
d’attentes et vous interpellenttous pour de meilleurs résultatssur les
préoccupations prioritaires suivantes:
• Un accès universel à des services SRAJ conviviaux, adaptés pour tous les
adolescents et les jeunes sans discrimination;
• Des financements plus conséquents et durables dans les secteurs de laformation,
de l’emploi, de la santé et du bien-être;
• Une implication accrue et soutenue et une prise en compte despréoccupations
des adolescents et des jeunes lors de l’élaboration desdifférents plans stratégiques
nationaux ;
• Une participation effective dans le dispositif de suivi évaluation des données et
indicateurs des ODD;
• Une application plus rigoureuse des lois et décrets mettant fin aux MGF et aux
VBGainsi que le relèvement de l’âge légal du mariage des filles à 18ans;
Une communication inclusive centrée sur les adolescents et les jeunes enciblant
toutes les catégories sans discrimination en utilisant des approchesappropriées et
des outils adaptés aux adolescents et les jeunes;
• Une meilleure implication des élus locaux dans le financement des questionsde
santé, de bien-être et d’éducation des adolescents et desjeunes à traversla mise
en place de lignes budgétaires dédiées;
• Des renforcements de capacités et compétences pour une participation plus
effective dans les instances de prises de décision;
• Un accès universel à une éducation inclusive, de qualité et adapté auxaspirations
professionnelles des adolescents et jeunes ;
• Une réduction des inégalités sociales, économiques et culturelles.
Sur cette lancée, nous invitons tous les partenaires techniques et financiers, le
Ministère de la Santé et ses démembrements, les autres Ministères impliqués, les
organisations de la société civile, etc. à participer activement au forum mondial,
et àappuyer l’Etat du Sénégal, les OSC et les associations d’adolescents et de
jeunes àtravailler dans une approche inclusiveet participative, afin de contribuer
ensemble àl’amélioration des politiques de création d’emploi, de formation, de
santé et de bien-être global des adolescents et jeunes pour des progrès durables ».