Mois : avril 2024

_ « L’ USAID intervient dans les secteurs de la santé, de la croissance économique, de l’éducation et de la gouvernance au Sénégal et prévoit d’y investir plus de 130 millions de dollars au cours de l’année à venir. Nos interventions dans ces secteurs se focalisent en priorité sur la promotion des valeurs démocratiques, le développement local, l’équité des genres et l’inclusion sociale, mais également sur la lutte contre le changement climatique.La stratégie de l’USAID au Sénégal repose sur le Plan Sénégal Emergent, le plan stratégique élaboré par le gouvernement sénégalais pour stimuler le développement du pays. Les investissements de l’USAID contribuent tous à la mise en œuvre des trois axes stratégiques du Plan Sénégal Émergent, à savoir le renforcement de l’économie, le développement du capital humain et la promotion de la bonne gouvernance.
L’USAID s’est engagée à s’appuyer davantage sur les organisations locales pour renforcer son impact. Nous avons décidé de nous investir davantage dans des partenariats avec des organisations locales et d’augmenter le nombre de subventions directes accordées à des organisations basées au Sénégal. Dans cette optique, l’USAID est en train de se doter des moyens nécessaires pour rendre les opportunités plus accessibles aux partenaires locaux en utilisant davantage la langue française comme langue de travail et en contribuant au renforcement des capacités organisationnelles de ses partenaires locaux. Pour élargir son réseau de partenaires à de nouvelles organisations locales, l’USAID a décidé de faire une « tournée de présentation » à Saint-Louis, le 24 avril prochain. Cette tournée lui permettra d’entrer en contact avec des organisations locales établies à Saint-Louis. Ainsi, 85 organisations basées dans cette région prendront part à la rencontre prévue à l’hôtel Keur Dada.Lors de cette rencontre, l’USAID communiquera des informations sur les modalités de collaboration avec des organisations locales. Nous nous intéresserons aux différents types de partenariats que l’USAID établit avec des organisations et expliquerons le processus de concurrence ouverte qu’elle a adopté pour sélectionner les partenaires de mise en œuvre. Nous organiserons également des séances d’écoute pour mieux comprendre les priorités locales en matière de développement ».

_ Grosse colère des chauffeurs de « Allô Taxi » ou « War Gaïndé » de Saint_Louis. Plus d’une vingtaine d’entre_eux viennent d’être alpagués par les limiers tandis que leurs voitures sont en cale sèche. Ces chauffeurs, qui continuent de réclamer leur régularisation par l’acquisition d’une licence, interpellent les autorités au sommet de l’ Etat pour qu’une solution définitive soit trouvée à ce lancinant problème.

_ « Le PRSA (Programme de Renforcement de la Sécurité Alimentaire) mis en oeuvre par la DER en partenariat avec CTIC Dakar et subventionné par l’UE est un programme pour accompagner 700 bénéficiaires dans 6 départements (saint Louis-Podor-Dagana-Fatick-Nioro-Foundiougne). Suite aux sessions de formation, 50 bénéficiaires ont été présélectionné pour participer à des concours de pitch afin de faire la sélection finale des 15 champions. Ces concours se tiendront à Fatick (conseil départemental de Fatick) et à Saint Louis (nouvelle salle de conférence du lycée technique André Peytavin LTAP) le lundi 22 et mardi 23 Avril 2024 ».

_ Le sport saintlouisien est en chute libre depuis des années maintenant. C’est le constat fait par le colonel Abdourahim Kébé qui invite les autorités, tant locales que nationales à prendre les mesures hardies qui s’imposent pour y remédier. Puisqu’ aussi bien en termes de performances que sur le plan des infrastructures c’est la déchéance, le vice_président Pastef, en charge de la défense et de la sécurité est d’avis qu’il faut oeuvrer pour utiliser, à bon escient le dynamisme de cette jeunesse et permettre à Saint_Louis de maintenir le cap de l’excellence. Le militaire à la retraite a rehaussé, de sa présence, la finale d’un tournoi organisé par les jeunes du quartier Nord, qui ont initié, le matin, un set_settal.

_ A Saint_Louis, les populations du quartier Khar Yallah sont trés remontées contre le maire. A les en croire, Mansour Faye qui ne fait rien pour améliorer leur sort, refuse de régulariser leurs parcelles à usage d’habitation. Face à la presse, ces populations ont réclamé de l’eau et de l’électricité qui font défaut depuis des années.

Dans la commune de Gandon, l’on souhaite, vivement, l’installation d’un nouveau bureau municipal marqué du sceau de la parité. La cour d’Appel de Saint_Louis a disqualifié l’actuel bureau depuis le 30 Mars 2022, suite à l’introduction d’un recours pour annulation. Depuis lors. malgré la notification du préfet de Saint_Louis et un vaste élan de renouvellement au niveau des autres collectivités locales, le sous_prefet de l’ Arrondissement de Rao se presse lentement avant de convoquer la session de régularisation. Une situation que dénonce certains conseillers municipaux qui interpellent les autorités compétentes.

– « Les zones humides, ces précieux écosystèmes jouant un rôle crucial dans l’équilibre écologique, économique et social, se retrouvent aujourd’hui au cœur des préoccupations environnementales au Sénégal. Dans un contexte où la protection de notre environnement devient une priorité mondiale, l’intégration de ces territoires humides dans nos politiques urbaines et territoriales devient impérative pour assurer un avenir durable.L’Agenda 2030, initié en 2015, souligne l’importance de la gestion responsable de l’eau, inscrite notamment dans l’Objectif de Développement Durable (ODD) 6, visant à « garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau ». La préservation de ces écosystèmes est également abordée dans les ODD 13 et 14, appelant à des mesures urgentes pour lutter contre les changements climatiques et préserver les ressources marines.Dans ce contexte, l’État du Sénégal s’est engagé dans une politique de Gestion Intégrée de ses Ressources en Eau (GIRE), visant à répondre aux besoins actuels et futurs en eau dans un souci de durabilité. Le département de Saint-Louis, au nord du pays, abrite une riche diversité de zones humides, parmi lesquelles la Langue de Barbarie, les vasières et les lacs. Cependant, ces zones font face à des défis multiples, allant de la pollution aux pressions anthropiques en passant par les changements climatiques.Enda RUP, en collaboration avec d’autres acteurs du réseau Enda Tiers-monde, s’engage activement dans la sensibilisation et l’implication des citoyens, des communautés et des autorités locales pour une gestion durable de ces zones. À travers une série d’initiatives, Enda RUP vise à territorialiser les Objectifs de Développement Durable (ODD) 6, 11, 13, 14 et 15 dans la région de Saint-Louis, dans le cadre d’une initiative visant à renforcer le rôle des sociétés civiles dans la mise en œuvre d’un Agenda 2030 transformateur.Un pacte social sur la « Protection, restauration et valorisation durables des zones humides dans le département de Saint-Louis » a été conclu entre les acteurs locaux et les autorités du conseil départemental. Ce pacte s’inscrit dans les orientations stratégiques 2023-2027, visant à préserver l’environnement et les espaces naturels menacés du département. En effet, plusieurs projets, notamment sur la gestion des zones de mangroves, ont été élaborés pour concrétiser cet engagement. Ainsi, Enda RUP, en partenariat avec le conseil départemental, a organisé une table ronde le 19 Avril 2024 à l’hôtel Sindoné de Saint-Louis, afin de présenter ces projets et de mobiliser des ressources complémentaires pour leur mise en œuvre ».