Mois : décembre 2024

_ Dans la commune de Bokhol, c’est aux tirs aux buts que Renaissance a battu l’ Asc Deggo, en finale de la zone 15 de l’ Odcav de Saint_Louis.
Le score de parité d’un but partout a sanctionné la rencontre caractérisée par le fair_play et suivie par un public nombreux. Les efforts faits par le parrain et l’entregent des autorités locales et des dirigeants du navétane ont donné un caractère festif à ce rendez-vous du donner et du recevoir. A coup sûr, cette finale qui s’est jouée en diurne, faute de projecteurs et autres lampes solaires, va rester graver dans la mémoire collective des populations de cette partie du département de Dagana.

_ « Le COSSUEL(Comité Sénégalais pour la Sécurité des Usagers de l’Electricité) est
une association à but non lucratif qui a pour objet d’œuvrer au respect des
les acteurs locaux pour assurer la sécurité et la conformité des installations
prescriptions techniques relatives à la réalisation des installations électriques
intérieures dans le but d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Cette
démarche vise à garantir la sécurité des usagers, prévenir les risques d’incendies
liés à des installations électriques non conformes, et promouvoir l’efficacité
énergétique.
L’objectif principal de ce CRD est de présenter les activités du COSSUEL,
sensibiliser et de vulgariser ses missions et son rôle auprès des autorités locales,
comprendre les enjeux liés au contrôle de conformité électrique, à la sécurité des populations.
Dans le cadre de son déploiement régional à SAINT LOUIS, il est essentiel de sensibiliser et de vulgariser ses missions et son rôle auprès
des professionnels du secteur et des citoyens. Cela permettrait de mieux dé sensibiliser les parties prenantes sur l’importance du contrôle de conformité des
installations électriques intérieures dans la région ».

_ « Chères sœurs et populations de Khar Yalla, c’est
Adja Diouma Diouf, présidente nationale de l’ Association « Cosame », accompagnée des membres de la cellule de Saint_Louis, vient, à ce jour, appuyer les femmes impactées du quartier de relogement des populations victimes de l’érosion cotière de Khar Yalla.
Cette action s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de sa mission qui est d’assister et d’accompagner les couches vulnérables
L’association « Cosame » est créée en 2013, avec un récépissé du ministère de l’intérieur depuis 2016 et a même une convention de partenariat avec le Msas.
L Association dénommée « Cosame »,
Conseils, Santé, Accompagnement et assistance des femmes et filles vulnérables a 3 volets :
_ Éducation des filles
( Accompagnement des filles à l’école, aide à la scolarisation, paiement des inscriptions scolaires pour les filles démunies , organisation de journées d’excellence pour les meilleur ( e)s élèves publics )
_ Santé de la femme / Fille, ( lutte contre les violences, grossesses précoces, non désirées et en milieu scolaire
Viols, Inceste etc…),
Organisation de journée de consultation gratuite dépistage cancer du col, du sein
Dépistage Diabète/ TA
Conseils en Santé et bien être de la femme
_ Social ( mise en place d’une chaîne de solidarité pour financement par revolving
Financement sans prêt bancaire )
Ainsi, cette activité qui permet de remettre à ces bonnes dames de « Khar Yallah » 6 grands sacs d’habits cousus de femmes ( brodé, diesner, waw, voile ), 2 Balles de 50 de moustiquaires imprégnés, 10 cartons de 12 de savon liquide, 10 Packs de Javel de 12 par packs, s’inscrit dans le cadre du 3 éme volet.
Bon courage a mes sœurs impactées et que Dieu vous assiste »

_ << À Richard Toll, une tragédie a secoué la communauté locale avec la découverte de deux corps sans vie de jeunes filles, Khady Coulibaly et Adjaratou Touré, âgées respectivement de 3 ans et de 3 ans et demi. Les deux enfants avaient disparu depuis lundi. Leurs corps ont été retrouvés dans une fosse sceptique au quartier Thiabaax .

Les équipes de la caserne des sapeurs-pompiers de Richard Toll ont été appelées sur les lieux pour procéder à la récupération des corps. L’annonce de cette découverte a profondément choqué les habitants de la région, qui attendent désormais des éclaircissements sur les circonstances de ce drame. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de leur disparition et les circonstances entourant leur tragique fin >> .

_ A Saint_Louis, certaines populations du quartier Gokhou Mbaxx sont très remontées contre la Senelec. Ces populations font état de nombreuses pertes suite à une forte charge d’électricité qui a endommagé l’essentiel de leurs poste_téléviseurs, réfrigérateurs et autres matériels électroniques hier dans l’après_midi. Aujourd’hui, ces victimes, ne sachant plus à quelle autorité s’adresser, lancent un Sos, par voie de presse pour être dédommagées.

_ « Les pêcheurs de Saint-Louis, ainsi que les acteurs économiques de la région, font face à une crise majeure qui menace leur survie et l’équilibre de l’économie locale. Avec le développement du projet gazier au large de Saint-Louis, l’accès à la seule zone de pêche, Diatara, est interdit, entraînant un préjudice considérable pour les pêcheurs locaux et l’économie de la région. Cela affecte directement des milliers de familles qui dépendent de la pêche pour leur subsistance quotidienne.Conscientes de l’impact négatif sur la pêche depuis le lancement du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), les entreprises BP, Petrosen et Kosmos Energy ont multiplié les promesses envers les pêcheurs de Saint-Louis, mais celles-ci ne sont jamais tenues. Parmi ces engagements, l’installation de récifs artificiels pour « compenser » les préjudices causés par l’occupation de Diatara, une zone de pêche essentielle pour des milliers de familles, figure en bonne place.Initialement, BP s’était engagé à installer douze récifs artificiels. Aujourd’hui, après plusieurs révisions unilatérales, ce nombre est réduit à un seul récif artificiel, sans aucune transparence sur les délais d’exécution. Ce comportement reflète un mépris absolu des engagements pris et des droits des populations locales.Le problème ne réside pas seulement dans des promesses vides, mais aussi dans le non-respect des lois sénégalaises. Sénégal Debout rappelle que l’article 51 de la Loi n° 2001-01 du 15 janvier 2001 portant Code de l’Environnement stipule clairement que les populations impactées doivent être compensées avant toute exploitation. BP, Kosmos Energy et Petrosen ne peuvent pas continuer à contourner cette obligation légale en imposant des solutions dérisoires.Face à cette situation, Sénégal Debout appelle l’État du Sénégal à intervenir fermement pour que les promesses faites par Kosmos Energy, Petrosen et BP soient respectées. L’État doit veiller à l’application stricte de la loi, notamment en exigeant la compensation des communautés impactées directement, avant le début de l’exploitation du site et dans les meilleurs délais.Sénégal Debout invite également l’État, en marge de la renégociation des contrats, à instaurer un dialogue constructif entre les parties prenantes, afin de trouver des solutions durables et équilibrées qui tiennent compte à la fois des besoins des pêcheurs, de la préservation de l’environnement marin et des objectifs économiques du pays. Les pêcheurs de Saint-Louis ne demandent pas de charité, mais des compensations dignes et légales pour les préjudices subis. Ils n’ont que trop attendu des multinationales ; il est maintenant temps de faire respecter leurs droits ».

_ Dans la Vallée du fleuve_Sénégal, la campagne de contre_saison chaude se présente sous de bons auspices. A l’issue d’un conclave de prés de 4 tours d’horloge, les intervenants de la filière agricole ont harmonisé leurs positions, défini les leviers à actionner et pointé les goulots d’étranglement ainsi que les voies de recours pour une campagne réussie. En somme, ainsi que l’a rappelé le directeur de la Saed, à l’issue de cette rencontre présidée par le préfet du département de Dagana, « l’adhesion des professionnels du secteur à la politique agricole du gouvernement est totale. Tout le monde s’est dit prêt à travailler pour l’atteinte de l’auto_suffisance alimentaire au Sénégal ».
Les professionnels et partenaires du département de Dagana, à titre d’exemple, ont convenu de mettre en valeur 40 mille hectares. Les représentants de producteurs du reste du Delta et de la Vallée du fleuve_Sénégal ont pris l’engagement, quant à eux, de tout mettre en oeuvre pour emblaver l’essentiel des surfaces cultivables disponibles dans le reste du Walo et le Fouta des profondeurs.
Pour ce faire, le lancinant problème de la maîtrise de l’eau doit être dépassé. A ce niveau, les autorités compétentes ont promis d’appliquer les instructions du chef de l’ État, le 16 Octobre dernier, à l’occasion du conseil interministériel consacré à l’agriculture. La mécanisation de l’agriculture avec l’insuffisance de moissonneuse_batteuses est revenue, telle une ritournelle, dans le débats. Autre équation à éprouver, pour une campagne de contre_saison chaude 2025 couronnée de succès, l’indèsirable présence des oiseaux granivores. Ces « quéléa_quéléa », qui dévorent tout sur leur passage, en réduisant à néant, en un temps_record , le dur labeur du riziculteur, restent une menace permanente dans cette partie du pays. Cette année, encore, une lutte combinée entre le Sénégal et la Mauritanie est envisagée. D’autant que leurs nichoirs se trouvent de part et d’autre du bras du fleuve_Sénégal qui schématise la frontière naturelle entre les deux pays_frères. Autre thème de la rencontre de Ross_Béthio, qui a polarisé l’attention de tous les acteurs et intervenants de la filière_riz, le faible taux de bancarisation. Le crédit agricole tourne, présentement, autour 10 milliards de Fcfa alors que 35 milliards sont nécessaires pour exploiter les 70 mille hectares de terre emblavables de la Vallée du fleuve_Sénégal dans sont entièreté. C’est dire qu’il faut travailler à relever le niveau du crédit agricole et diversifier les partenaires pour financer le secteur de l’agriculture dans la zone Nord.