Mois : janvier 2025
Homme de l’ Année du Rames : Mouhamadou Makhtar Cissé Revient sur la Présidentielle 2024
_ « Tout le mérite de la bonne tenue d’ensemble de la présidentielle du 24 Mars 2024 revient au commandement territorial et aux forces de défense et de sécurité. Avant l’or, le pétrole et le gaz, la première richesse du pays est la paix et la stabilité garantie par la haute administration a soutenu l’ hôte de la cité tricentenaire de Saint_Louis.
Partageant ses confidences, Mouhamadou Makhtar Cissé n’a pas manqué de rappeler que « pour être honnête, j’ai l’âme d’un soldat. Quand le président Macky Sall a porté son choix sur ma personne pour organiser la présidentielle, en tant que ministre de l’intérieur, je n’étais pas vraiment emballé » a_t_confié. Enchaînant en ces termes : « déjà accepter de revenir, à trois mois, pour être au cabinet, gérer la transition, d’accord. Mais aller au ministère de l’intérieur, vu le contexte, ce n’était pas évident ». Mais, argumente l’ enfant de Dagana, après une mûre réflexion, j’ai accepté parce que, de part mon éducation, je me sens comme un soldat. J’essaie d’être un homme de devoir. Dans ton parcours, si tu veux réussir, il faut que tu acceptes de courir, un temps, pour les autres. Tu ne peux pas, toujours, courir toute la vie pour ta réalisation personnelle. C’est ma conviction » a_t_il souligné, avec force.
Le reste du « management de crise », a_t_il expliqué, est d’être « de réunir les acteurs et de les écouter, avec humilité. Avec la claire conscience que ce sont eux qui détiennent les solutions, pas toi même si c’est toi qui dirige. Et que tu n’as pas le savoir encore moins une science infuse » dixit l’ « Homme de l’ Année » du Rames.
Animant un séminaire sur la Citoyenneté en faveur de la presse régionale de Saint_Louis, qui en a fait son « Homme de Année », l’ancien ministre de l’intérieur Mouhamadou Makhtar Cissé qui s’est, ainsi, prononcé pour la première fois, depuis la tenue du dernier scrutin présidentiel, a laissé entendre, en substance, que son rôle a été, juste, de coordonner. Face à la presse et sa famille et ses proches, l’Inspecteur Général d’ État d’expliquer que les agents du ministre de l’intérieur, la Cena, la presse ainsi que la mobilisation de la société civile et des citoyens sénégalais ont permis de réussir l’organisation de l’élection présidentielle ayant mené Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la magistrature suprême. Les prières des guides religieux et autres apôtres de la paix sont, aussi, à prendre en compte dans l’évaluation de la bonne tenue d’ensemble de la présidentielle.
A noter que le Réseau des Acteurs des Médias Entregents de Saintouis a porté son choix sur Mouhamadou Makhtar Cissé suite à l’organisation, sans anicroche, de la dernière présidentielle, dans un contexte incertain, négativement chargé. Depuis lors, le Sénégal, si proche de l’implosion, à l’époque, a retrouvé sa légendaire quiétude, sous_tendue par le commun vouloir de vie commune de tous les compatriotes, en dépit des vicissitudes de la politique ».
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Saint_Louis : Accident en Haute mer
_ Deux Corps sans vie, quatre portés disparus, 27 rescapés, c’est le bilan d’un accident de pirogue de pêche, en haute mer. Des ennuis mécaniques en seraient la cause selon les premiers témoignages.
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Saes : L’ Application du Décret sur le Reversement des Pensions aux Ayants cause en QuestionS
_ Le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur en ordre de bataille pour l’application du décret sur le reversement des pensions de retraite aux veuves, veufs, enfants de moins de 18 ans. A en croire les plénipotentiaires du Saes, le décret signé depuis le mois de Février 2024, est « perdu » dans le circuit, ce qui retarde sa mise en oeuvre. Cette tournée nationale, entamée lundi, est initiée pour inciter l’ État à répondre à leur exigence.
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Brisant l’ Omerta : La Css Met Fin à la Rumeur de Pénurie de Sucre au Sénégal
_ La Compagnie Sucrière Sénégalaise s’engage à approvisionner le marché national en sucre jusqu’au mois d’ Août prochain. Ce, alors que la présente campagne sucrière est en cours. Déjà, précisent les responsables de l’usine spécialisée dans la culture de canne à sucre, 60 mille tonnes de sucre sont disponibles au niveau des deux points de stockage de Dakar et Richard_Toll. Au surplus, soulignent le directeur général de la Css Guillaume Ranson, le responsable Rse Khassimou Faye, le chef de département logistique, 40 mille tonnes de sucre sont, déjà, produites en deux mois, depuis le début de la campagne.
Au finish, assurent_ils, 100 mille tonnes vont venir s’ajouter aux 60 mille déjà disponibles. Ce tonnage, à les en croire va alimenter le marché local jusqu’au mois d’ Août, en attendant la campagne sucrière suivante. Autrement dit, il n’y a pas péril en la demeure dans la mesure où les stocks sont suffisants pour approvisionner le marché pour les mois à venir, et les prévisions de production nous garantissent un approvisionnement correct et régulier du marché au moins pour les 8 mois à venir selon le régional du commerce.
Mettant à profit une visite guidée avec la presse, les responsables mettent, ainsi, fin à la rumeur sur une pénurie de sucre et une hausse du prix.
Pénurie de Sucre au Sénégal : Le Régional du Commerce de Saint Louis Parle de Déclarations Mensongères
_ Interrogé sur la rumeur qui tourne autour de la supposée pénurie de sucre au Sénégal, le directeur régional du commerce à Saint_Louis renseigne il n’y a pas péril en la demeure dans la mesure où « les stocks sont suffisants pour approvisionner le marché pour les mois à venir, et les prévisions de production nous garantissent un approvisionnement correct et régulier du marché au moins pour les 8 mois à venir » rassure le Dr Ousmane Diallo. Le commissaire principal aux enquêtes économiques s’est dit fondé à croire que « ce sont des déclarations ont été faites par certains commerçants, en termes plus courtois on dira que ce sont des propos malencontreux, pour ne pas dire des déclarations mensongères qui sont destinées à manipuler le marché » tranche_t_il.
Le commissaire Diallo d’enfoncer le clou en ces termes : « ces déclarations cachent une certaine volonté de ces acteurs de pousser l’ État à ouvrir le marché pour assurer les importations de produits concurrents à la production nationale. Et il n’est pas question, pour l’ État du Sénégal de suivre cette dynamique parce qu’il est question de promouvoir la production nationale » fait_il noter.
Mettant à profit une visite guidée avec la presse, les responsables mettent, ainsi, fin à la rumeur sur une pénurie de sucre et une hausse du prix.
Délibéré du Procès des 81 Éléments de la Sécurité de Saam Sa Kaddu : La Défense va Interjeter Appel
_ 55 sur les 81 membres de la sécurité de l’inter_coalition de Saam Sa Kaddu, interpellés à Sébikotane puis incarcérés à Saint_Louis, suite aux incidents notés à Ndar, pendant la campagne pour les législatives, sont libres. Avec, toutefois, l’extinction de l’ action publique pour Bassirou Diop, décédé durant son séjour carcéral.
Le délibéré du tribunal de grande instance de Saint_Louis en a décidé ainsi. Le reste du groupe va, encore, squatter les arcanes de la prison de Saint_Louis, sise à la rue Adanson du quartier Nord. Leur peine allant, pour l’essentiel, de 3 mois ferme à 3 ans ferme.
La défense, qui continue de réclamer toute la lumière sur le décès du sieur Bassirou Diop, annonce qu’elle va interjeter appel. Au surplus, Me Diouf d’inviter les instances internationales et les organisations des droits de l’homme à dénoncer cette mort et d’exiger une enquête neutre et impartiale. D’autant que, pense l’avocat, l’on ne peut parler de mort naturelle dans la mesure où « il y a eu des accusations de torture, contrairement à la déclaration du ministre de la justice qui dit que l’autopsie parle de mort naturelle ; l’autopsie n’a, nulle part, parlé de mort naturelle ». Avant d’ajouter : « quand vous avez des problèmes cardiaques et que vous êtes violenté, torturé, vous pouvez mourir de crise cardiaque » soutient_il.
Continuant de clamer l’innocence de ses clients et pointant l’absence d’avocats auprès de ces derniers au moment de leur interpellation, « ainsi que le stipule l’article 5 du règlement 5 de l’ Umoa » , la robe noire n’a pas manqué, face à la presse, de dire sa déception suite au verdict du jour. Estimant que « la violation de ce droit a l’assistance d’un avocat annule toute la procédure ».
A noter que l’ audience a été mise en délibéré, par le président du tribunal de grande instance de Saint_Louis, siègeant en audience de flagrant délit, le Janvier 2025.
Le substitut du procureur Ndiaye Sarr avait requis une peine de 5 ans de prison pour 23 d’entre eux, identifiés comme les auteurs des agressions survenues au marché Sor. Pour le reste de la troupe, le magistrat avait demandé une peine de 2 ans de prison ferme.
La défense s’était évertuée à tirer d’affaire ses clients. Pour ce faire, les avocats de la défense, Mes El Hadji Diouf, El Hadji Amadou Sall Me Name, Ciré Ba, Cheikh Tidiane Diouf, avaient axé leur argumentaire sur le manque de preuves. Tout en précisant, en substance, qu’il n’y a pas de fumée sans feu d’autant que ce sont des éléments de Pastef et de Saam Sa Kaddu qui se sont bagarrés. Au surplus, la défense avait relevé des manquements dès le début de la procédure d’arrestation jusqu’à l’enquête des limiers et autres pandores.
Il convient de rappeler que ces individus ont été arrêtés le 12 Novembre dernier, à Sébikotane, à quelques jours des élections législatives, suite aux incidents ayant occasionné des blessures, survenus sur l’avenue Général De Gaulle. Certains marchands ambulants ont dénoncé des actes de violences à leur encontre tandis que des vendeurs de portables ont dénoncé des cas de vols.
Depuis cette date, ils sont détenus à la maison d’arrêt et de correction de Saint_Louis, sise à la rue Adanson du quartier Nord.
Les faits retenus contre les personnes arrêtées tournent autour de vol avec violences, port d’armes sans autorisation et violation de l’arrêté du 22 octobre du ministre de l’ intérieur.