_ « Tout le mérite de la bonne tenue d’ensemble de la présidentielle du 24 Mars 2024 revient au commandement territorial et aux forces de défense et de sécurité. Avant l’or, le pétrole et le gaz, la première richesse du pays est la paix et la stabilité garantie par la haute administration a soutenu l’ hôte de la cité tricentenaire de Saint_Louis.
Partageant ses confidences, Mouhamadou Makhtar Cissé n’a pas manqué de rappeler que « pour être honnête, j’ai l’âme d’un soldat. Quand le président Macky Sall a porté son choix sur ma personne pour organiser la présidentielle, en tant que ministre de l’intérieur, je n’étais pas vraiment emballé » a_t_confié. Enchaînant en ces termes : « déjà accepter de revenir, à trois mois, pour être au cabinet, gérer la transition, d’accord. Mais aller au ministère de l’intérieur, vu le contexte, ce n’était pas évident ». Mais, argumente l’ enfant de Dagana, après une mûre réflexion, j’ai accepté parce que, de part mon éducation, je me sens comme un soldat. J’essaie d’être un homme de devoir. Dans ton parcours, si tu veux réussir, il faut que tu acceptes de courir, un temps, pour les autres. Tu ne peux pas, toujours, courir toute la vie pour ta réalisation personnelle. C’est ma conviction » a_t_il souligné, avec force.
Le reste du « management de crise », a_t_il expliqué, est d’être « de réunir les acteurs et de les écouter, avec humilité. Avec la claire conscience que ce sont eux qui détiennent les solutions, pas toi même si c’est toi qui dirige. Et que tu n’as pas le savoir encore moins une science infuse » dixit l’ « Homme de l’ Année » du Rames.
Animant un séminaire sur la Citoyenneté en faveur de la presse régionale de Saint_Louis, qui en a fait son « Homme de Année », l’ancien ministre de l’intérieur Mouhamadou Makhtar Cissé qui s’est, ainsi, prononcé pour la première fois, depuis la tenue du dernier scrutin présidentiel, a laissé entendre, en substance, que son rôle a été, juste, de coordonner. Face à la presse et sa famille et ses proches, l’Inspecteur Général d’ État d’expliquer que les agents du ministre de l’intérieur, la Cena, la presse ainsi que la mobilisation de la société civile et des citoyens sénégalais ont permis de réussir l’organisation de l’élection présidentielle ayant mené Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la magistrature suprême. Les prières des guides religieux et autres apôtres de la paix sont, aussi, à prendre en compte dans l’évaluation de la bonne tenue d’ensemble de la présidentielle.
A noter que le Réseau des Acteurs des Médias Entregents de Saintouis a porté son choix sur Mouhamadou Makhtar Cissé suite à l’organisation, sans anicroche, de la dernière présidentielle, dans un contexte incertain, négativement chargé. Depuis lors, le Sénégal, si proche de l’implosion, à l’époque, a retrouvé sa légendaire quiétude, sous_tendue par le commun vouloir de vie commune de tous les compatriotes, en dépit des vicissitudes de la politique ».