_ Ouverture, ce mercredi matin, à Saint_Louis, des assises de la riziculture. Il est attendu de ce conclave des propositions concrètes en vue d’un développement harmonieux de la riziculture au Sénégal, dans un contexte de recherche d’autosuffisance alimentaire. Ainsi que l’a rappelé le ministre de l’agriculture Mabouba Diagne, résoudre l’équation du riz est devenu plus qu’une nécessité, c’est un devoir, non seulement pour le gouvernement mais aussi pour le secteur privé et pour l’ensemble du pays. A ce niveau, la tutelle a demandé aux assisards de tout mettre en oeuvre pour s’accorder sur des conclusions qui permettent de donner un coup de boost à la riziculture.
« Regardez les 18 millions de sénégalais, regardez le père_capital du riz se situe entre 90 kilos par habitant à 121 kilos. Nous importons 1, 4 millions de tonnes de riz » selon Mabouba Diagne. Qui explique que « notre démographie galopante et une consommation, par habitant, qui reste relativement élevée avec un père capital qui se situait en 2016 à 125 kilos, en 2019 à 119 kilos nous interpelle tous ». Face à l’assistance, composée de riziculteurs, de structures d’appui et d’encadrement, de partenaires financiers entre autres, le ministre de renseigner que « la production locale, malgré les importations moyens investis, est encore loin de couvrir les besoins nationaux » a souligné l’hôte de Saint_Louis. Qui poursuit en ces termes : « nous devons, absolument, je suis d’accord avec vous, lancer un ambitieux programme d’aménagement. Nous devons garder espoir parce que nous avons construit le Ter, nous avons construit le Brt, nous avons investi, énormément, sur les routes. Avant de penser à prendre le train ou les routes, il faut penser à manger. Raison pour laquelle, je lance un appel à mes patrons et à tout le pays, pour faire de l’agriculture et l’élevage une priorité. J’ai l’intime conviction que les emplois que nous voulons créer pour les enfants et les femmes peuvent être pris en charge, en partie, par ces deux secteurs d’activités » espère_t_il.
Se prononçant sur les financements, le ministre de l’agriculture a plaidé pour un allègement en vue d’éviter les détournements d’objectif. S’agissant de l’assurance, du coût de l’énergie, du financement, de la dette paysanne de 9 milliards de Fcfa, Mabouba Diagne a promis de mener la réflexion, avec ses collaborateurs et les différentes parties prenantes en vue de faire avancer les choses.