La chose est devenue monnaie courante, ces dernières semaines, à Bango et dans les quartiers limitrophes comme Ngallèle ou Vauvert, pour s’y attarder. Surtout l’affaire commence à crèer une psychose chez les populations qui ne dorment plus du sommeil du juste. Des vols et des braquages, de jour comme de nuut, dans les lieux d’habitation, sur la route menant à l’aéroport, au marché entre autres, constituent, par les temps qui courent, le quotidien des riverains. Hier, vendredi soir, une attaque à main armée perpètrée sur une boutique à Bango Sinthiane, peu avant nuit, a troublé la quiètude des paisibles habitants. Interrogé par le site d’excellence www.miroironeline.com, le boutiquier, tout tremblotant, peu aprés l’incident, a fait cas de l’usage, par ces bandits de grands chemins, d’une arme à feu pour l’intimider et l’obliger à coopèrer. Dans ce dessein, des témoins de soutenir que des cartouches de balles ont été retrouvées sur place. Le boutiquier a dû son salut à son instinct de survie. Le bonhomme a, en effet, puisé dans l’énergie du désespoir, notée dans de pareils cas, décuplée par la peur, pour se frayer un passage, au milieu des cinq assaillants, en vue de prendre la poudre d’escampette. Son voisin, alerté par le bruit, venu lui prêter main forte, n’a pas eu la même baraka. Tombé nez à nez avec les cinq gaillards enturbannés, l’infortuné va s’en tirer avec une arcade sourcilière ouverte, une plaie profonde sous l’épaule gauche et de multiples contusions. Il faut dire que ces braqueurs, munis d’un pistolet, de coupe_coupes, de bâtons et des barres de fer n’y sont pas allés de main morte. Dans leur fuite, ces visiteurs indèsirables vont assurer leurs arrières. Des jeunes, qui voulaient satisfaire leur curiosité ont eu la surprise de leur vie. Ils sont roués de coups par les cinq fauteurs de troubles qui vont disparaître à travers champs dans la nuit sombre de Bango Sinthiane. Aujourd’hui, dans ce quartier, pour l’essentiel, dépourvu d’éclairage public, l’on souhaite œuvrer pour que la peur change de camp. En attendant la réaction tant souhaitée dès autorités compétentes, les populations envisagent de s’organiser pour, sinon juguler le mal, le circonscrire considèrablement. Il convient de signaler que ces énergumènes ont aussi fait irruption sans des localités comme Rao, Gandong et Bountou Ndour dans le Gandiolais.
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