Catégorie : À LA UNE
Elevage à Saint Louis : Les Trois Associations se Réunissent en une Entité pour Mettre Fin à la Division
_ Désormais, une seule Association va porter les éleveurs de Saint_Louis. Les trois entités tendancieuses ont décidé de taire leurs divergences pour faire bloc autour d’un Idéal commun. A l’occasion de leur Assemblée Générale, les éleveurs ont, ainsi, pris l’option d’enterrer la hache de guerre et sonner le glas de la division qui dure depuis trois bonnes années.
Emigration Clandestine : L’ Avis du Mouvement Juste
_ « La jeunesse est plus apte à inventer qu’à juger, à exécuter qu’à conseiller, à lancer des projets nouveaux qu’à poursuivre des anciens. ” De Francis Bacon / Les EssaisPour qui cette citation fait sens, l’avenir de la jeunesse africaine s’annonce plus que préoccupant ! En effet, en dépit des nombreux atouts de notre continent (l’exemplarité de ses figures historiques, la qualité de ses ressources humaines, la richesse de ses vertus traditionnelles, la ferveur religieuse de ses populations, les potentialités liées à sa position géographique et ses ressources naturelles…), la jeunesse africaine vit une situation assez alarmante : tensions politiques récurrentes, extrémisme, incivisme, émigration clandestine, crise d’éducation, manque de qualification, taux de chômage élevé, dégradation des mœurs…Toutefois, l’émigration a été le fléau le plus dévastateur pour la jeunesse Ouest-Africaine au cours des 5 dernières années, qu’elle soit clandestine ou légale. Il y a eu plus de 32 000 migrants recensés dans les îles Canaries, dont les nationalités sont variées : sénégalaises, gambiennes, ivoiriennes, bissau-guinéennes et ainsi de suite. Au cours des cinq dernières années, plus de 5 000 personnes ont disparu dans les eaux en essayant de rejoindre l’Eldorado. Selon les Nations unies, au moins 559 personnes sont décédées en mer en tentant de rejoindre les îles espagnoles en 2020 ce, nombre s’est élevé à 1 126 en 2021.Le constat établi est que le nombre de victimes ne cesse de s’accroître, entraînant des dégâts considérables au sein des familles, et ce malheureusement.En présence d’une telle situation, une partie de la jeunesse s’insurge et se mobilise pour faire évoluer les choses. Malgré cela, la plupart d’entre eux sont sans emploi car ils ont de plus en plus de difficulté à trouver du travail ou à entreprendre. Ils se consacrent souvent aux activités de loisirs. En plus de cela, le contexte politique a un impact sur la jeunesse, ce qui les rend plus vulnérables aux conséquences des manifestations politiques. Ils ont perdu confiance en leur pays et en son développement, ce qui les incite à chercher ailleurs.Pour que l’Afrique, occidentale en particulier, puisse se développer, il est nécessaire d’avoir une masse critique de jeunes actifs et engagés mais surtout responsables et équilibrés, qui font preuve de plus d’exigence pour leurs devoirs que pour leurs droits citoyens. Au lieu d’être une force de contestation, les jeunes deviennent une force de proposition et de contribution au développement des nations , des jeunes imprégnés et fiers de leurs nations, de leurs religions et de leurs identités culturelles, garants d’un développement authentique et durable.La vocation de la Conférence Internationale JUSTE- FEGAMY est de contribuer à l’émergence d’une jeunesse aussi exceptionnelle.En fait, il s’agit d’un cadre d’échanges, de partages d’expériences et de fraternisation qui a été élaboré et entretenu pendant plus de vingt (20) ans par des structures de jeunesse gambienne et sénégalaise pour discuter ensemble de questions qui concernent spécifiquement la jeunesse sénégambienne. En outre, cela contribuait à renforcer les liens fraternels historiques qui unissent les deux pays, la Gambie et le Sénégal depuis de nombreuses années. La FEGAMY et le Mouvement JUSTE, qui ont hérité de ce cadre, souhaitent préserver et élargir les acquis positifs qui en sont issus à l’échelle de la sous-région ouest-africaine en impliquant d’autres parties prenantes, notamment la tutelle de chaque côté et d’autres structures de jeunesse avec lesquelles les initiatrices partagent des visions similaires pour l’avenir de la jeunesse sénégambienne et au-delà, de la jeunesse africaine.Dans cette perspective, la Fédération des Jeunes Musulmans de Gambie (FEGAMY), le Mouvement Jeunesse Unie pour la Spiritualité, le Travail et l’Ethique (JUSTE), et en collaboration avec la Direction de la Vie Associative (DVA) du Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entreprenariat du Sénégal (MJEE) et d’autres partenaires, tiennent annuellement une rencontre d’échange et de réflexion sur des phénomènes sociétaux et de promotion de la citoyenneté en s’inspirant des valeurs et principes religieux et d’exemples de bonnes pratiques.En plus de ses aspects théoriques, la Conférence Internationale FEGAMY-JUSTE joue déjà un rôle d’intégration et de partage d’expériences, permettant aux associations ouest-africaines de jeunesse de se renforcer mutuellement et de contribuer de manière efficace au développement de leurs nations respectives ».
Bébé de l’ Année à Saint Louis : Les 3 Cris de Minuit de Khor à Rao en Passant par l’ Hôpital Régional
_ Deux filles, l’une au quartier de Khor et l’autre dans l’arrondissement de Rao et un garçon à l’hôpital régional de Saint_Louis, ont poussé leur premier cri en même temps. Juste aprés minuit !
Il a fallu, pour le comité d’organisation, s’organiser en conséquence pour que chacun des nouveaux_nés bénéficient des largesses de la promotrice Michèle Sy et ses camarades.
Cette année, encore, ces braves dans ont tout mis en oeuvre pour organiser le traditionnel « bébé de l’année » à Saint_Louis.
Quand bien même tout n’a pas été facile. Au surplus, ça n’a pas été une sinécure. De Grenoble, en France, au marché de l’île, sur la Langue de Barbarie avec Mme Maimouna, en passant par le quartier Bango avec Mme Sokhna Ndiaye Faye, la solidarité agissante des bonnes volontés a permis de perpétuer la tradition. Ce qui fait que 18 ans aprés, le « bébé de l’année de Saint_Louis » se porte comme un charme.
L’ Association des Sage_femmes de Saint_Louis, fidèle au rendez_vous, a, cette année encore, participé à ce rendez_vous du donner et du recevoir.
La veille, « Cap au Bonheur des Enfants », la même équipe mais sous une dénomination différente, grâce à l’appui non négligeable des délégués de quartiers de. Ndar, est parvenu à donner des cadeaux de Noël à quelque 800 enfants de la cité de Mame Coumba Bang.
Cap au Bonheur des Enfants : L’ Arbre de Noël 2023 a Vécu
Phases Régionales de l’ Orcav de Saint_Louis : Réveil de Dagana « Garde sa Coupe »
_ C’est devant le parrain Cheikh Oumar Anne, ministre_maire de Ndioum, que le Réveil de Dagana a battu, aux tirs aux buts, l’ As Renaissance de Ross_Béthio, aprés cent vingt minutes de jeu.. L’équipe, championne sortante, rempile de ce fait. Mais cela n’a pas été une sinécure d’autant que l’adversaire du soir ne s’est pas présenté en victime expiatoire.
Elles étaient douze équipes, au départ, au finish, les Asc Réveil et Asc Renaissance du département de Dagana vont se hisser en finale.
En présence d’un parterre de personnalités,venues déférer à l’invitation du ministre de l’éducation, les deux équipes se sont livrées à un duel épique, avec, en bandoulière, l’ardent désir de décrocher le graal.
Le public, issu des quatre coins de cette partie du Fouta et ses environs immédiats, s’est déplacé, en masse, pour marquer d’une pierre blanche, ce rendez_vous historique organisé au stade Colonel Sy de Ndioum.
Interrogé, en marge de la finale, le parrain n’a pas manqué de féliciter les organisateurs tout en promettant le meilleur, en termes d’infrastructures sportives, aux populations de la commune de Ndioum.
Ross Béthio : Certaines Populations Dénoncent la Gestion du Maire Faly Seck
_ Dans la commune de Ross_Béthio, la gestion du maire est, de plus en plus, contestée. Certaines populations reprochent à Faly Seck d’être plus actif dans la presse et les revues de presse que dans sa commune où tout est à l’arrêt. A les en croire, contrairement à ce qui est annoncé, Faly Seck a échoué dans les secteurs névralgiques comme la santé, l’ éducation, la voirie, l’approvisionnement en eau potable
Incendie au Village de Gaya_Diama, dans la Commune de Diama, le Feu Consume Tout
_ Un champ de ruine ! C’est le constat fait quelques instants aprés cet incendie survenu à Gaya_Diama.
Dans ce village, niché dans la commune de Diama, habité par des pêcheurs, situé à une cinquantaine de mètres du barrage de Diama, les populations qui vont dormir à la belle étoile, sont dans le désarroi. Pour l’heure les supputations vont bien train sur les circonstances de cet incendie tandis qu’une enquête est ouverte pour les limiers et autre gendarmes_enquêteurs.
Autonomisation des Femmes : OnuFemmes << Connecte >> les Femmes de l’ Axe Nord
_ « Les femmes du monde rural jouent des rôles essentiels au sein de leur communauté. Elles sont des exploitantes ou travailleuses agricoles, entrepreneures, mères, épouses et responsables de communautés. Elles représentent l’ossature des sociétés rurales. Pratiquement partout, elles jouent un rôle crucial dans la production, la transformation et la commercialisation des aliments. En effet, comme elles produisent, transforment et préparent une grande partie des aliments disponibles, elles sont les garantes de la sécurité alimentaire de leur famille et de leur communauté. Dans les pays en développement comme le Sénégal, les femmes représentent 70% de la main d’œuvre agricole 1 . Cependant, du fait du mode actuel de gouvernance, les disparités hommes/femmes sur l’accès à la terre sont persistantes. Seulement 10% de femmes disposent de titres de propriétés et 67% des femmes ont recours à la location, ce qui maintient leur système de production dans la précarité et freine les investissements productifs. (Source : Direction de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques Agricoles, 2012). Les femmes rurales mettent leurs compétences et leur énergie au service de tout le système alimentaire. Elles jouent un rôle dans la diversification durable de l’agriculture, la promotion de la bio fortification, la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires et la transformation des aliments. Ce qui est essentiel pour améliorer la nutrition et parvenir à la sécurité alimentaire mais surtout à leur autonomisation. L’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, ONU Femmes Sénégal, a compris la nécessité de relever le leadership des femmes rurales dans l’agriculture ainsi que leur participation à l’économie sénégalaise et au Plan Sénégal Emergent (PSE) pour l’atteinte des résultats escomptés. Ainsi, ONU Femmes dans son mandat, accompagne les actrices de la production et de la transformation agricoles dans leur processus d’autonomisation. L’objectif du programme est d’autonomiser les agricultrices sur le plan économique et de renforcer la résilience de leurs moyens de subsistance grâce à des systèmes alimentaires durables, un meilleur accès aux facteurs de production et aux marchés à forte valeur ajoutée. C’est dans cette même optique que durant la mise en œuvre de la phase pilote du Programme Phare « Agriculture, Femmes et Développement Durable- AgriFeD » (2017-2018), ONU Femmes en partenariat avec les ministères sectoriels (MAER et MFFG) s’est engagée à appuyer le Réseau de Femmes Agricultrices du Nord du Sénégal (REFAN), depuis la production (vallée du fleuve Sénégal) à la commercialisation, à travers l’installation de 3 points de vente à Dakar, le renforcement de la productivité et des connaissances en gestion financière et dynamique organisationnelle. Cet accompagnement a abouti à des résultats significatifs, nécessitant un appui technique de proximité en faveur du REFAN.
En 2019, le Programme Sénégal s’est engagé aux côtés de BNP Paribas à renforcer son appui aux Femmes dans l’ Agriculture et le Développement Durable (PAF/AgriFeD) à travers le déploiement de la plate-forme « BuyfromWomen» (BfW). Le programme contribue ainsi à surmonter les contraintes rencontrées par les femmes pour une agriculture productive et résiliente à travers les résultats attendus : (1) une efficience et une résilience climatiques améliorées de la productivité et de la rentabilité agricoles des femmes grâce aux TIC ; (2) renforcement de la résilience et de la capacité de production des agricultrices grâce à un meilleur accès à l’information, aux technologies innovantes et aux pratiques agricoles intelligentes (3) ; renforcement de la participation des femmes à des activités à forte valeur ajoutée pour l’accès aux marchés. 1 Contribution de la DAPSA au Rapport annuel de l’Observatoire Nationale de la Parité, Janvier 2015 Cette plate-forme, déjà déployée au Rwanda, en Côte d’ivoire et au Mali, relie les agricultrices aux informations concernant les prix des denrées alimentaires, les conditions du marché et les finances, en leur fournissant un aperçu de la chaîne de valeur agricole. Ainsi, si les femmes seront responsabilisées, et pourront libérer tout leur potentiel dans l’agriculture dans un contexte de changement climatique, notamment grâce à cette approche innovante liée aux technologies de l’information et de la communication. En étroite concertation avec les agricultrices et les acteurs de la chaîne de valeur riz, la plateforme sera adaptée aux besoins spécifiques des femmes agricultrices du Sénégal. A cet effet, un atelier de partage d’information sur “BuyfromWomen” (BfW) sera organisé par ONU Femmes. L’atélier répresentera également un espace de partage des idées et approches innovatrices avec les partenaires de mises en oeuvre mais aussi identifier des pistes de mobilisation de ressources avec les nouveaux partenaires. II. DESCRIPTION DU PROJET En partenariat avec BNP Paribas, ONU Femmes Sénégal est en train de développer le prototype d’une plateforme commerciale pour les femmes entrepreneures dans les secteurs de l’agriculture au Sénégal. Le prototype vise à offrir une plateforme de vente qui va au-delà des exercices traditionnels de transactions hors ligne et qui représente une évolution de la plateforme d’entreprise « Buy from Women » développée au Rwanda et au Mali. Il vise à numériser les processus d’achat au niveau individuel et coopératif, à améliorer l’accès aux marchés et à promouvoir ainsi un modèle d’affaires rentable. A travers cette plateforme, les femmes entrepreneures disposeront d’un bilan de leur activité et d’un profil de crédit, ce qui est fondamental pour soutenir leur accès au financement et à des perspectives de développement économique. L’objectif à long terme du projet est de tirer parti de l’innovation et de la technologie pour renforcer la résilience des femmes rurales sénégalaise et augmenter leurs revenus. Pour atteindre cet objectif global, le projet est divisé en deux phases ; une première phase de conception, développement et mise à l’essai d’un prototype de plateforme ; et une deuxième phase de mise à l’échelle. En utilisant un processus de conception centré sur l’être humain, ONU Femmes et ses partenaires ont travaillés de concert avec des entreprises, réseaux, groupements et/ou coopératives de femmes et de paysans au niveau de la filière riz afin d’identifier leurs besoins et de pouvoir définir ainsi les caractéristiques et les fonctions dont une telle plateforme d’entreprise devra disposer. Par exemple, cette plateforme dispose de fonctions ou de modules permettant de gérer les ventes, les achats et le stockage du riz et d’autres biens et produits en lien avec la filière. Elle pourra faciliter également des paiements par technologie mobile pour les produits achetés auprès des femmes entrepreneures, des producteurs et des productrices et les autres acteurs le long de la filière. « Buy from Women » facilitera le suivi des parcelles des productrices de riz car elle contient des fonctions ou des modules permettant un meilleur accès à des informations essentielles à la production agricoles. ONU Femmes entend également tirer profit de ce projet pilote pour mieux comprendre les obstacles que rencontrent les femmes dans l’accès et l’utilisation de la technologie. En particulier, ce projet pilote permettra d’évaluer et de renforcer les capacités des femmes entrepreneures dans le domaine des technologies du numérique, afin d’assurer une cohérence entre la capacité de celles qui se serviront de la plateforme et le niveau de connaissance technologique requis pour l’utilisation de cette dernière. Ainsi, l’organisation en charge de la mise à l’essai de la plateforme d’entreprise fournira un appui technique fondamental dans le cadre de la conception et la mise en œuvre d’une formation sur les technologies de l’information et de la communication, qui sera organisée au bénéfice des utilisatrices de la plateforme d’entreprise ».