Catégorie : À LA UNE

_ « Depuis 2021, l’ONG 3D bénéficie du soutien financier de l’USAID pour mettre en œuvre le programme USAID-TRACES en appui aux mécanismes de transparence et de redevabilité dans le secteur minier. Ce programme prolonge et démultiplie les expériences réussies et valorise les enseignements du programme USAID/KAWRAL initié et piloté par l’ONG 3D et dont l’action a facilité la mise en place par arrêté du Gouverneur de la région de Matam d’un Cadre de concertation des interventions sociales dans le secteur minier. Ce programme a en effet contribué à améliorer les relations entre les autorités administratives, les entreprises minières et les communautés impactées. Il a ainsi permis de renforcer les OSC locales dans leurs capacités à se mobiliser pour revendiquer le respect par les industries extractives de leurs obligations dans un climat social et apaisé pour une exploitation rentable pour tous. Le programme USAID-TRACES cherche sur cette base, à engager les autorités administratives, les services techniques, les élus locaux, les industries et les communautés dans une démarche de dialogue de manière à faciliter une exploitation apaisée des ressources et la préservation des droits sociaux et économiques des communautés. Elle encourage la redistribution équitable des richesses pour un développement local au bénéficie prioritairement des communautés. Elle mise sur une amélioration de la connaissance des acteurs territoriaux sur les instruments de gouvernance des ressources extractives pour infléchir les décisions d’investissement vers les priorités locales et mobiliser des ressources additionnelles au service de leurs projets territoriaux. Dès lors, il est nécessaire de soutenir l’émergence d’une dynamique multi-acteurs pour valoriser la pluralité et la diversité des points de vue des parties prenantes sur les activités extractives. Cette démarche permet de multiplier les angles d’analyse et de croiser les perceptions afin d’obtenir des réponses appropriées à la gouvernance démocratique des ressources naturelles.L’ONG 3D propose d’adosser ce processus sur la mise en place d’une plateforme de dialogue et de coopération multi-acteurs qui associe en priorité :Les communautés dans leur rôle créateur du changement social et économique,Les autorités locales et les services techniques régionaux dans leurs rôles respectifs de régulation, de management et d’animation du territoire pour favoriser les initiatives locales de développement, les ONG dans leurs rôles d’appui aux acteurs locaux (autorités locales, organisations de base, …). Ainsi, en collaboration avec les autorités administratives du département de Saint Louis , l’ONG 3D soutient l’organisation d’un atelier de mise en place d’une plateforme de dialogue entre les différentes parties prenantes de l’activité extractive à l’échelle du département en vue de renforcer les articulations dans les prises de décision, l’harmonisation des discours et les synergies d’action.La plateforme est pensée pour servir de cadre d’échanges sur des hypothèses d’action réfléchies à partir des contraintes socio-économiques, politiques et juridiques identifiées dans la mise en œuvre à l’échelle locale des mécanismes de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif ».

_ A Saint_Louis, l’accent est mis sur l’imprégnation des potaches sur les questions liées à l’exploitation du gaz et du pétrole. Il est surtout question de préparer ces jeunes à mieux appréhender ces nouvelles découvertes qui vont rythmer les cinquante prochaines années.

_ A Saint_Louis, deux blessées sont notées dans le camp des agents du nettoiement. Leur marche a été stoppée net par les forces de l’ordre. Ces femmes réclament huit mois d’arriérés de salaires au directeur du Fonds d’ Entretien Routier Autonome ( Fera), par ailleurs responsable de l’ Apr et conseiller municipal.

_ « Le programme USAID/TRACES est un programme de quatre ans (20 septembre 2022 – 20 septembre 2026) qui vise à accroître la transparence et les mécanismes de responsabilisation dans les secteurs minier, pétrolier et gazier pour améliorer la gestion et la répartition des revenus au bénéfice de tous. Citoyens sénégalais. NRGI, le chef de file, a formé un consortium avec Forum Civil et ONG-3D pour mettre en œuvre ce programme, qui cible à la fois les niveaux national et infranational au Sénégal, y compris les communautés touchées dans les zones extractives. Au niveau infranational, le programme est principalement mis en œuvre dans les régions de Thiès, Kédougou, Saint-Louis, Matam et Fatick.L’objectif du projet TRACES vise à accroître la transparence et les mécanismes de responsabilisation dans les secteurs minier, pétrolier et gazier pour une meilleure gestion des revenus, et promouvoir une plus grande transparence grâce à des mécanismes de surveillance et une gestion des revenus plus efficace.La première année de mise en œuvre est caractérisée par une série d’initiatives substantielles d’engagement des parties prenantes, la mise en place de cadres de dialogue et de concertation au niveau territorial, des efforts ciblés sur la sensibilisation à travers des programmes complets de formation et de renforcement des capacités pour diverses parties prenantes, englobant des organisations de la société civile, des journalistes, des professionnels des médias, des parlementaires, des autorités locales et d’autres entités pertinentes.C’est dans cette dynamique, que le Forum Civil a mis en place onze (11) Observatoires Territoriaux sur le Secteur Extractif (OTSE) dans la zone d’intervention. Les membres de ces observatoires ont bénéficié de sessions de renforcement de capacités sur des thématiques variées que sont entre autres : les fonds et revenus issus du secteur extractif, la responsabilité sociétale d’entreprise, le suivi environnemental et les plans de gestion environnementale et sociale, le contenu local etc. Ces différentes sessions de renforcement des capacités ont été aussi une occasion pour les membres des OTSE de formuler des recommandations pour l’amélioration de la gouvernance du secteur extractif mais aussi d’élaborer des Plan d’Actions pour Rendre Opérationnel les Recommandations (PAROR). Les OTSE ont proposé entre autres activités, des sessions de formation sur des thèmes spécifiques que sont le droit d’agir en matière environnementale, les obligations des entreprises, les outils de communication pour un plaidoyer effectif pour la transparence et la redevabilité dans le secteur extractif. Ils ont en outre solliciter la structuration à travers la mise en place d’un bureau pour chaque OTSE et élaboration d’un plan de travail. Le Forum Civil, avait même démarré à la fin de la première année les sessions de renforcement des capacités sur les thèmes susvisés avec les OTSE de Mboro, Taiba Ndiaye, Bossé1 et HOD2 ».