Catégorie : À LA UNE
Autonomisation des Femmes et Lutte contre l’ Émigration Clandestine : L’ Unité de Décorticage de Riz des Femmes Solidaires et Agissantes Inaugurée à Gandon
_ « Au centre des politiques économiques et sociales de l’État depuis les années 1990, la
problématique de l’emploi, en particulier celui des jeunes et des femmes, demeure cruciale et
constitue un enjeu majeur pour le Sénégal. Aujourd’hui, presque 60 % de la population
sénégalaise a moins de 20 ans. La problématique de l’emploi est d’autant plus pressante que la
population en âge de travailler, qui représente la moitié de la population active, croît au rythme
moyen annuel de 3,2 %, soit 202 000 potentiels nouveaux demandeurs d’emploi par an. Le taux
de chômage des jeunes et des femmes est particulièrement élevé en zone urbaine que rurale.
Les jeunes femmes semblent également plus exposées, avec un taux de chômage s’élevant à 20
% contre 12 % pour les hommes.
Dans son discours lors du conseil présidentiel sur l’emploi des jeunes, le Président de la
république a réitéré la réorientation des allocations budgétaire à hauteur de 450 milliards au
moins sur trois (3) ans, en réponse aux besoins des jeunes en termes de formation, d’emplois,
de financement de projets et de soutien l’entreprenariat et au secteur informel.
Dans le contexte actuel où le Président de la République donne une nouvelle orientation de la
politique relative à l’emploi des jeunes. Il est crucial d’engager une action, plaçant les jeunes et
les femmes au cœur de la stratégie de développement économique local pour inverser les
tendances d’exode et ou de migration actuelle en proposant des alternatives pertinentes.
Malgré cette volonté politique affichée, on note une persistance du chômage principalement
chez les jeunes le plus souvent dépourvus de qualification. Cependant, on constate que les
différentes structures d’interventions en faveur de l’emploi et de l’insertion professionnelle
restent cloisonnées, ce qui semble impacter sur leur efficacité. En outre, les données sur
l’emploi portant sur l’offre et la demande et les résultats des différentes politiques publiques
restent difficiles à maitriser faute de référentiels au niveau territorial.
Fort de ce constat, la nécessaire articulation de ces interventions s’impose en vue de rendre plus
visible les différentes actions en faveur de l’emploi des jeunes mais aussi permettre la
capitalisation des bonnes pratiques et le partage d’expériences dansle but d’avoir un dispositif
consolidé et de suivi des politiques.
Avec l’appui de la coopération allemande, les acteurs concernés par cette problématique (y
compris les entreprises privées) ont validé avec l’Agence Régionale de Développement (ARD)
une étude qui a donné des orientations sur la mise en place d’une plateforme régionale pour une
mutualisation des moyens techniques et financiers afin d’apporter des solutions durables à la
question de l’emploi des jeunes. Par l’existence de ce cadre de coordination et d’information
jusqu’au niveau des communes, la relance économique suite à la COVID-19 trouvera un
support de base essentiel pour orienter et accompagner toutes les initiatives économiques et
sociales au niveau territorial. Ceci contribuerait à améliorer la productivité, les offres d’emploi
et l’amélioration des revenus des familles par conséquent, à réduire la pauvreté (ODD1).
Dans le cadre de la troisième phase du projet M4SD(Making Migration work for sustnaible
développement), l’ARD a signé un accord d’exécution avec l’IOM et la DGASE pour la mise
place de cette plateforme régionale des acteurs sur la migration et l’emploi des jeunes. Cette
initiative a permis de mettre en place sept (7) Bureaux d’Information et de Promotion de
l’Emploi Local qui concourent à améliorer l’accès à l’information des jeunes sur le marché du travail mais aussi l’orientation de ces derniers vers les opportunités d’insertion. L’autre volet
du projet consacre l’accompagnement des initiatives porteuses notamment avec la mise en place
d’une unité de décorticage de riz pour un groupement de femmes.
La mise en place de cette unité de décorticage du riz au profit des femmes entre dans le cadre
de la revalorisation des potentialités locales, levier essentiel pour impulser le développement
économique territorial. L’organisation d’une cérémonie de lancement, en plus de son côté
solennel, constitue également un moment fort de partage d’expériences et de sensibilisation des
cibles sur la portée d’une telle initiative et les perspectives pour son développement et sa
pérennisation ».
Saint_Louis : La 25 éme Pluie Fait Mouche !
_ 53,6 mm de pluie sont tombés sur Saint_Louis, entre lundi et mardi. Cette 25 éme pluie est la plus importante de cet hivernage qui a démarré, dans cette partie du pays, depuis le mois de Juillet. Et, certainement, selon certaines indiscrétions, celle qui a causé le plus de désagréments aux saintlouisiens. Aujourd’hui, les grandes artères comme l’avenue Général De Gaulle et bon nombre de quartiers comme Diaminar sont sous les eaux. Tandis qu’à Bango_Sinthiane, le spectacle, tant redouté, du cocktail des eaux de pluie et des ordures, constitue le décor. Et les populations qui ont, déjà, sonné le tocsin, n’ont que leurs yeux pour constater les dégâts. Le plus cocasse, dans cette affaire est que c’est le même scénario depuis des années, sans que les autorités ne daignent trouver une solution. A la limite, c’est le sentiment partagé par les riverains, ce mal pernicieux se passe dans l’ indifférence totale des décideurs. Autrement dit, le supplice de leurs administrés ne les choque nullement. Sur place, certes comparaison n’est pas raison, mais ce cocktail explosif et lourd de dangers pour les populations, rappelle, à bien des égards, le cocktail molotov, version sénégalaise.
Rts : Du Service Public au Service du Pouvoir …
Programme d’urgence Xeyu Ndaw Ni : Le Fera s’ En Ouvre aux Populations de Saint_Louis
_ « A travers le financement de l’entretien des routes non classées AVEC UNE APPROCHE HAUTE INTENSITE DE MAIN D’ŒUVRE (HIMO)Termes de référenceContexte et justificationLe programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socioéconomique des jeunes baptisé « XËYU NDAW ÑI » validé le 22 avril 2021 au CICAD par le Président de la République SE. M. Macky SALL impulse une nouvelle dynamique dans la prise en charge des questions majeures de la jeunesse dans un contexte marqué par les effets néfastes de la pandémie Covid-19 sur l’économie nationale.Doté d’une enveloppe triennale d’un montant global de 450 milliards de FCFA, le programme table sur 65 000 emplois directs par le truchement de recrutements spéciaux, de projets publics d’intérêt communautaire et emplois-aidés.Pour ce faire, l’État du Sénégal a octroyé pour la durée du programme un montant global de dix-sept milliards huit cent quarante millions (17 840 000 000) FCFA au Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA), soit près de 4% du montant du programme, pour un objectif de 11.000 emplois directs (près de 17% de l’objectif) à créer sur une approche à Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO).Le FERA a été créé par décret n°2007-1277 du 30 octobre 2007 puis modifié par le décret n°2017-50 du 11 janvier 2017. En 2020, le Gouvernement du Sénégal a entrepris une importante réforme à travers la Loi n°2020-30 du 06 novembre 2020 portant création du FERA et à travers le décret n°2021-411 du 30 mars 2021 fixant ses règles d’organisation et de fonctionnement. L’objectif de cette réforme est de permettre à l’État du Sénégal de la prise en charge optimale de l’entretien routier qui est devenue une question à la fois impérieuse et urgente, pour éviter d’obérer les efforts consentis en matière de construction de routes. La valeur du patrimoine routier et autoroutier du Sénégal est estimée à près de trois mille (3 000) milliards francs CFA pour un réseau routier long d’environ 46 500 km, dont 16 500 km de routes classées et 30 000 km de routes non classées compte non tenu de 225 km d’autoroutes et des perspectives dans le cadre du Plan d’actions prioritaires (PAP) 2 du Plan Sénégal Émergent (PSE).L’acte III de la décentralisation confère aux communes, la compétence pour « délibérer sur le classement, le reclassement, l’ouverture, le redressement, l’alignement, le prolongement, l’élargissement ou la suppression des voies et places publiques ainsi que l’établissement, l’amélioration, l’entretien des pistes et chemins non classés ». L’exercice de telles compétences requiert une technicité et des ressources financières. Ainsi, le mode opératoire choisi par le FERA pour la mise en œuvre de cet important programme, en conformité avec ses textes règlementaires et sur approbation de son conseil d’administration, est d’allouer directement des ressources aux collectivités territoriales pour l’entretien du réseau des routes non classées à travers des conventions de financement. La mise en œuvre de ces conventions plaçant de fait les collectivités territoriales dans une position de maitre d’ouvrage délégué.Ces ressources financières sont destinées principalement à trois (03) activités que sont :les travaux généraux (curage des ouvrages d’assainissement, désensablement et désencombrement des routes revêtues) ;l’entretien léger des pistes par cantonnage ;les travaux mécanisés. Après deux (02) ans de mise en œuvre et à l’entame de la troisième année d’exécution, il ressort de l’analyse de l’évolution du budget affecté aux communes que celui-ci a enregistré une croissance exponentielle depuis 2021. Celui-ci est passé de 3,6 milliards en 2020 à 25,6 milliards en 2023 pour un coût triennal de 67,769 milliards FCFA et près de 26.000 emplois créés (38% de l’objectif du programme) à travers la signature de 511 conventions de financement au profit des communes et villes du Sénégal.Il est à noter, qu’en plus de la subvention du Gouvernement du Sénégal, dans le cadre du programme XËYU NDAW ÑI, le FERA alloue à ce programme un montant annuel supplémentaire de quatorze milliards quatre cent quatre-vingt et un million deux cent soixante-dix-sept mille trois cent vingt-six (14 481 277 326) F CFA, pour la prise en charge des toutes les conventions signées avec la quasi-totalité des communes du Sénégal.Ce niveau d’exécution exceptionnelle met le FERA devant des difficultés liées d’une part, à la mobilisation des crédits supplémentaires tirées à partir de sa principale ressource qui est la Taxe d’Usage de la Route (TUR) et d’autre part, au financement de l’entretien des routes classées à travers le Programme d’entretien routier annuel (PERA) mise en œuvre par l’AGEROUTE.Ces difficultés se manifestent souvent sur le terrain par :La non maitrise des processus pour bénéficier et/ou renouveler de conventions de financement ;La non maitrise du processus de liquidation des salaires des cantonniers recrutés par les communes et villes ;Le retard de paiement des agents cantonniers recrutés par les communes et villes ;La disparité observée dans les communes bénéficiant du programme au regard de l’absence de critères objectifs entre les communes pour la répartition de l’enveloppe financière dédiée au programme ;La détérioration progressive des routes classées.Fort de ces constats, le FERA a décidé d’organiser un conseil régional de développement (CRD) à travers 8 pôles dans le but de partager les modalités de mise en œuvre du programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes « XËYU NDAW ÑI » à travers le financement de l’entretien des routes non classées avec une approche Haute Intensité de Main-d’œuvre (HIMO). Cette activité servira aussi de baromètre de suivi des autres programmes du FERA dans les différentes régions ».
Formation des Marins Artisans : Saint-Louis Abrite la 12 éme Session du 11 au 16 Septembre Courant
_ « Dans le cadre de la mise en œuvre de l’arrêté n° 012985/MEM du 23 novembre 2011, réglementant les conditions d’exercice des fonctions de capitaine, second capitaine et de marin artisan à bord des embarcations non pontées, l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) avec l’implication des structures relevant du Département des Pêches et de l’Economie maritime, notamment l’Ecole nationale de formation des marins (ENFM), la Direction des Pêches maritimes (DPM), la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP), la Direction de la Pêche continentale (DPC), la Société d’Infrastructures et de Restructuration navales (SIRN) et la Société nationale du Port autonome de Dakar (SN PAD), organise la 12ème session de formation des marins artisans à Saint-Louis, du 11 au 15 septembre 2023.
Entièrement consacrée à la Formation des capitaines d’embarcations non pontées exerçant des activités de pêche et de transports de passagers ou de marchandises, cette 12ème session sera mise en œuvre avec la participation active du Service régional des Pêches de Saint-Louis et des organisations professionnelles des pêcheurs artisans regroupés autour des Conseils locaux de Pêche artisanale (CLPA) de la région.
A cette occasion, la formation portera notamment sur la gestion responsable de la ressource halieutique et les techniques de conservation, la sécurité et la survie en mer, la météorologie, la mécanique préventive, les règles de route et de barre, le balisage.
Au regard de la situation actuelle marquée par de nouveaux phénomènes en mer, le Capitaine de Frégate, Bamba GUEYE, Commandant la Base navale de Saint-Louis interviendra sur les thèmes ci-après :
- les limites maritimes du Sénégal : obligations, droits et privilèges pour la pêche (droit de la mer) ;
- le phénomène de l’émigration irrégulière par des acteurs de la pêche : dangers et risques encourus ;
- amélioration des secours et assistance de pirogues autour de la brèche de Saint-Louis ».
La Cellule de communication de L’ANAM
Autoroute Tivaouane / Saint_Louis : Les Impactés de Saint_Louis dans l’ Attente de leurs Indemnisations Prés de Deux Ans Aprés
_ Les impactés de l’autoroute à péage Tivaouane / Saint_Louis, notamment ceux du tronçon du département de Saint_Louis ( Gandon / Saint_Louis ) attendent, toujours, le paiement de leurs impenses. Trés remontés contre l’ État du Sénégal, responsable selon eux, du retard noté dans le décaissement de leurs indemnisations, nos interlocuteurs, face à la presse, ont exprimé leur colère. Invitant, ainsi, les pouvoirs publics à respecter les engagements pris, ces messieurs et dames ont décidé de reprendre leurs terres au cas échéant.
Inondations à Bango : Les Populations se Rappellent aux Bons Souvenirs des Décideurs
_ Odeur pestilentielle, présence massive de moustiques, tintamarre des crapauds, maladies comme le paludisme ou la galle et tutti quanti… Les populations de Bango_Sinthiane et ses environs immédiats souffrent le martyr à chaque saison des pluies.
C’est dire que ces populations en ont ras_le_bol de cohabiter avec les eaux stagnantes et les ordures ménagères. D’ autant qu’ à chaque hivernage, c’est le même scénario. Aujourd’hui, les populations invitent les autorités compétentes à prêter une oreille attentive à leurs récurrentes doléances.