Catégorie : À LA UNE
Autonomisation des Jeunes : L’ Ong Agora Lance les Kiosques Nutritionnels du Projet Dior Waar
_ La cérémonie de lancement des kiosques nutritionnels « Door Waar », pour l’autonomisation des jeunes, à travers l’entrepreneuriat durable et social, s’est déroulée, ce jeudi matin au centre de santé de Diamaguène.
Ce projet « Door Waar », qui permet à une vingtaine de jeunes de disposer de kiosques nutritionnels, a pour objectif d’accroître l’autonomisation et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes de la région de Saint-Louis dans la vie économique.
A terme, ce projet ambitionne d’enrôler 70 jeunes âgés de 15 à 35 ans et qui sont dans la région de Saint-Louis.
Il convient de rappeler que dans le volet 1 du projet, Agora accompagne une cinquantaine de femmes, dans le domaine de l’horticulture, âgées de 15 à 35 ans, au niveau du village de Rao_Peulh.
PetroGaz à Saint_Louis : Un Cadre de Dialogue Public / Privé Territorial Mis en Place
_ « Dans la recherche continue d’alternatives pour corriger les déficiences et les disparités en vue de produire un développement harmonieux et durable du pays, l’État du Sénégal s’est engagé dans une nouvelle réforme sur la décentralisation dénommé « Acte 3 » et a adopté depuis 2014 le Plan Sénégal Émergent qui constitue le référentiel stratégique de la politique économique et sociale. La mise en œuvre de la première phase du PSE (2014-2018) a permis d’impulser une nouvelle dynamique de croissance économique avec un taux moyen annuel situé à 6.6%. Cette croissance est soutenue par les investissements importants, la consommation et les exportations. La productivité a connu une nette amélioration surtout dans le secteur primaire même si des efforts importants doivent être faits pour une économie plus inclusive et résiliente. Les services sociaux ont noté des avancées importantes avec la mise en œuvre de programmes (PUDC, PUMA, PAQUET, etc.) dans le domaine de la santé, l’éducation et l’hydraulique particulièrement dans la région de Saint-Louis à travers la contribution significative des acteurs territoriaux. La gouvernance s’est considérablement renforcée avec un climat plus propice aux affaires et la territorialisation des politiques publique avec l’acte 3 de la décentralisation. Pour consolider les performances enregistrées dans la première phase du PSE et poursuivre la marche vers l’émergence à l’horizon 2035, le Sénégal s’attèlera sur la période 2019-2023, à relever les défis relatifs (i) au développement d’une économie compétitive, inclusive et résiliente ; (ii) au développement du capital humain et à la capture du dividende démographique ; (iii) à la réduction de la pauvreté et des inégalités et à l’adaptation aux changements climatiques ; (iv) au renforcement de la gouvernance et la promotion d’une administration moderne et efficace ; (v) à la mobilisation des ressources nécessaires au financement du développement et (vi) à l’amélioration du suivi et de l’évaluation de la stratégie. Pour relever ces défis, il faudra nécessairement repositionner les territoires dans la mise en œuvre du développement et la marche vers l’émergence. Le développement territorial engage un recentrage de l’action publique autour des territoires qui part du constat relatif entre le niveau de précarité de ces derniers et l’existence des ressources et potentialités jusque-là sous exploitées ou méconnues. La région de Saint-Louis, avec une population 1 091 740 habitants en 2020, et une superficie de 10 034 km2 soit 10% du territoire national, des ressources énormes et des potentialités économiques non encore valorisées. Elle se positionne en « pôle territorial agroalimentaire émergent » assurant les fonctions de productivité, d’accès démocratique aux services sociaux de base, de développement durable et de promotion de cadres de gouvernance efficace au niveau des collectivités locales et des territoires. En effet, l’agriculture est un secteur névralgique avec une superficie de 172 800 hectares irrigables, en plus des terres de décrue et des dunes et la possibilité de réaliser 2 à 3 campagnes par an grâce à la disponibilité permanente de l’eau. L’élevage aussi constitue un moteur de croissance notamment dans le département de Podor ou il est au premier rang devant l’agriculture dans la création de richesse et d’emplois. Le cheptel est très important dans la région avec de vastes espaces pastoraux et une abondance de sous-produits agricoles sans compter les conditions climatiques très propices au développement de l’aviculture. Dans le secteur de la pêche et l’aquaculture, l’on pourrait noter une frange maritime poissonneuse, des pêcheurs expérimentés, un environnement naturel favorable au développement de l’aquaculture grâce aux nombreux cours d’eau, à l’existence de sites appropriés et à la disponibilité de sous-produits pour la fabrication d’aliments. Enfin, dans les autres secteurs d’appoints, il existe de réelles opportunités de diversification des activités économiques avec le développement des secteurs porteurs et à très grandes marges de progression comme le tourisme, les BTP, le commerce, les transports, etc. En ce qui concerne le secteur des hydrocarbures, la valorisation du potentiel de la chaine de valeur ajoutée gazière, se fera à travers la mise en œuvre de la politique publique du contenu local actée par la loi n°2019-04 du 24 janvier 2019 relative au contenu local dans les hydrocarbures. Au regard de toutes ces potentialités, la région de Saint-Louis se positionne comme un territoire incontournable pourvoyeur de richesse dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Actions Prioritaires II du Plan Sénégal Émergent. Dans ce sens, il faudra inéluctablement un secteur privé suffisamment fort et outillé pour accélérer la croissance et assurer la transition économique des secteurs clés. La mise en place d’un cadre de dialogue du secteur public privé local répond à une exigence de disposer d’un espace de partage d’informations et d’approfondissement de la réflexion dans la définition de stratégie locale de développement économique. L’organisation du forum le 22 et 23 octobre 2022 a posé les jalons de la mise en place du CDPPL et la réflexion autour des opportunités du contenu local pour les entreprises de la région. Pour poursuivre cette dynamique, un atelier est prévu pour l’élaboration d’une feuille de route pour capter les retombées du contenu local. II. Objectifs et résultats attendus L’objectif général de cet atelier est de mettre en place un cadre de dialogue public/privé territorial pour accompagner la transition économique résultant de l’exploitation du gaz dans la région de Saint Louis ».
Locaux à Usage d’ Habitation à Saint_Louis : Une Commission de Régulation Installée
_ La commission nationale de régulation des locaux à usage d’habitation, dans le cadre de sa tournée nationale, a fait escale dans la cité tricentenaire de Saint_Louis. Les missions assignées à cette entité ainsi que la compréhension des textes qui régissent le secteur du loyer ont été sujets à des débats et autres échanges. Un conclave qui vient à son heure dans la mesure où,
dans cette partie du pays, aussi, l’éternel différend entre les bailleurs et leurs locataires a pignon sur rue.
Chemin faisant, la commission régionale a été installée. Désormais, cet organe déterritorialisé, qui va mettre en oeuvre et suivre les orientations de la commission nationale, va encadrer le prix des locaux à usage d’habitation. Par, ailleurs, cette commission régionale va recevoir les réclamations et les plaintes des locataires comme des bailleurs en vue de procéder au règlement, à l’amiable, des différends avant toute procédure judiciaire. Histoire d’abréger les délais de règlement des contentieux, qui pourraient s’éterniser, comme c’est hélas souvent le cas, une fois que les dossiers arrivent au Temple de Témis.
En outre, à l’occasion de ce conclave, l’importance d’une bonne communication, pour mieux véhiculer le message, a été mise en exergue. Le secrétaire exécutif de la commission nationale de régulation du loyer et des locaux à usage d’habitation est d’avis qu’il faut actionner sur ce levier, pour une meilleure appropriation de la question du loyer, par les acteurs.
Il convient de rappeler que la commission régionale de Saint_Louis constituée du gouverneur, qui assure la présidence, la direction régionale du commerce se charge du secrétariat ainsi que du centre des services fiscaux, de l’urbanisme, des experts immobiliers, des huissiers de justice, des architectes, des associations de consommateurs, des associations des agences immobilières entre autres.
PetroGaz à Saint_Louis : Les Jeunes en Session de Capacitation
_ « Le Sénégal est sur le point de devenir un pays-producteur de gaz et de pétrole. Les revenus qu’il peut espérer mobiliser offrent une opportunité d’accélérer le cheminement du pays vers l’autonomie en augmentant l’investissement public. Cependant, les projections de croissance à la suite des découvertes de pétrole et de gaz se sont avérées trop optimistes, et la transition en cours vers des énergies renouvelables signifie une baisse probable des prix du pétrole à long terme. Le risque d’attentes démesurées met en évidence un besoin de transparence et de responsabilité dans la prise de décision et la hiérarchisation des priorités. L’exploitation minière représente plus de 80% des revenus extractifs actuels du Sénégal, mais malgré les dispositions du Code minier de 2016, ce n’est qu’en 2021 que le gouvernement du Sénégal (GDS) a commencé à transférer des revenus miniers aux collectivités territoriales. Alors que le score très élevé du Sénégal dans la validation de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) 2021 et dans les indices de gouvernance des ressources 2021 de NRGI pour les mines et les hydrocarbures semble indiquer que le pays dispose d’une base solide pour la transparence et la bonne gestion des revenus issus des industries extractives, il existe des opportunités d’amélioration substantielle de la transparence et de la gestion à mesure que le pays engrange plus de revenus issus du secteur extractif avec l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz.Cependant, il convient de noter qu’à côté de ces revenus, l’exploitation des ressources extractives cause beaucoup de problèmes aux populations qui habitent dans les zones d’exploitation mais aussi aux collectivités territoriales abritant les entreprises. En effet, malgré la richesse que génère le secteur extractif, les populations des zones d’exploitation continuent de subir les conséquences néfastes de l’exploitation des ressources extractives. Entre autres difficultés on peut citer le non-respect des droits des populations en termes de dédommagement, le non-respect des engagements environnementaux, de la responsabilité sociétale d’entreprise, des dispositions de la loi sur le contenu local. Au niveau des collectivités territoriales, la question des critères de répartition mais aussi le non-paiement des montants dus au titre du fonds d’appui et de péréquation avant 2019 continuent d’alimenter le débat public. Il s’y ajoute la non opérationnalisation du fonds de réhabilitation des sites miniers et du fonds d’appui au développement local des collectivités abritant les entreprises d’exploitation. NRGI, un institut mondial de politique et de plaidoyer avec une réputation appréciée pour l’assistance technique et une expérience approfondie dans le secteur extractif, s’est associé au Forum Civil et à l’ONG 3D organisations de la société civile sénégalaise – pour concevoir l’approche TRACES. Le Forum Civil (Section sénégalaise de Transparency International) et l’ONG 3D ont une vaste expérience de soutien à la société civile sénégalaise pour plaider en faveur d’une plus grande transparence et d’une participation citoyenne dans le secteur extractif. L’objectif du projet TRACES vise à accroître la transparence et les mécanismes de responsabilisation dans les secteurs minier, pétrolier et gazier pour une meilleure gestion des revenus, et promouvoir une plus grande transparence grâce à des mécanismes de surveillance et une gestion des revenus plus efficace.Cet objectif ne peut être atteint sans la contribution des acteurs de la jeunesse. De ce fait, il est nécessaire de renforcer leurs capacités sur les thématiques relatives au secteur extractif afin de porter le plaidoyer au profit des communautés à la base. Ainsi, le Forum Civil, avec ses partenaires, compte organiser un atelier de renforcement de capacités des responsables des Conseils Régionaux de la Jeunesse de Saint Louis et Matam sur la Gouvernance du secteur extractif ».