Posted in À LA UNE

Fian / Sénégal : La 2 éme Édition Prévue les 9,10,11 Juin à Diama

_ La Foire Internationale Agricole du Nord (Fian-Sénégal) est de retour. Après la 1 ère édition, organisée en Juin 2021, l’édition 2023, va se dérouler du 9 au 11 Juin prochain au niveau du barrage de Diama,

Après la Master class de la 1ère édition à l’occasion de laquelle les organisateurs avaient transformé le coup d’essai en coup de maître, l’édition 2023 devrait être celle de la confirmation.

C’est parce que ses initiateurs croient, au potentiel de la zone, à son développement et à l’importance du secteur agricole que la FIAN-Sénégal va une nouvelle fois accueillir les professionnels Sénégalais du secteur.

Comme il y a 2 ans, à l’occasion de ses 50 années d’existence, l’OMVS reste pour l’édition 2023, le partenaire initiateur. Le Haut-Commissaire va rehausser, de sa présence, l’ouverture officielle, ainsi que les autorités du Sénégal et de la Mauritanie.

La commune de Diama, L’ Olac, la Saed, les Grands Moulins de Dakar, Orabank, Sunu Bicis, la CSS, 2Gape International 2Gareni Industries, Eiffage, l’ Apix / et le Bureau de Mise à Niveau, La Chambre de Commerce de la Région de St Louis, la commune de Saint-Louis, entre autres partenaires, vont accompagner la 2ème édition de la Fian Sénégal, prévue les 9, 10, 11 Juin 2023 au niveau du barrage de Diama.

L’Agriculture, par son poids économique, dans la sous-région, est devenue une des solution prioritaire pour permettre de développer les emplois et fixer les jeunes dans leurs terroirs respectifs. N’oublions pas l’objectif des pouvoirs publics de créer des emplois et d’arriver à l’autosuffisance alimentaire.

La FIAN-Sénégal, qui ambitionne de perpétuer cette belle initiative, souhaite réunir l’ensemble des professionnels de ce secteur en plein développement (producteurs, groupement de paysans, grossistes, exportateurs, fabricants de matériel agricole, distributeurs, transporteurs, chambres agricoles, universités, bailleurs et Institutions financières) en vue de créer des synergies.

Les animateurs de la FIAN 2023 vont, souhaitent accueillir beaucoup de paysans Sénégalais, et étrangers pour qu’ils soient entendus, pour qu’il puissent discuter avec les vendeurs de matériel agricole, les banques, et autres exposants. Ils pourront assister aux panels et rencontrer des futurs partenaires.
Les jeunes porteurs de projets agricoles seront encouragés à échanger, à profiter des opportunités qu’offre ce salon.

La Foire Internationale Agricole du Nord (FIAN-Sénégal) se tient, cette année encore, dans une zone stratégique du secteur agricole de la région Nord, le barrage de Diama, trait d’union entre le Sénégal et la Mauritanie.

Posted in À LA UNE

Plan National de Développement 2024 / 2028 : La Société Civile Peaufine sa Contribution

_ « Le PAP2A a été lancé par le gouvernement sénégalais pour amorcer la relance économique du pays au lendemain de la première vague de la pandémie de Covid-19 qui avait fortement secoué l’économie sénégalaise, réduisant de façon drastique les perspectives de croissance économique.En effet, à l’épreuve de la Covid 19 et ses conséquences dramatiques sur la situation économique et sociale de notre pays, le Gouvernement a senti la nécessité d’ajuster le plan d’action prioritaire devenu PAP2A pour y intégrer certaines réformes jugées indispensables pour l’atteinte des objectifs du PSE et des ODD, en se basant sur un modèle de développement centré essentiellement sur des secteurs à fort potentiel de croissance économique et générateurs d’emplois décents. Estimé pour la période 2019-2023 à 14.712 milliards FCFA, le coût global du PAP 2A a connu une augmentation de 614 milliards (4%) par rapport au PAP II initial, avec une contribution attendue du privé à hauteur de 4.770 milliards de francs CFA, selon le ministère de l’Economie du Plan et de la Coopération.A cela s’ajoute la guerre en Ukraine qui a engendre des conséquences économiques néfastes marque par la raréfactions et l’augmentation des prix des denrées de première nécessité. Malgré les réformes introduites dans l’axe 1 du PSE à savoir la transformation structurelle de l’économie permettant de stimuler la croissance à travers :La mise en place de mécanismes de financement adaptés devant faciliter l’accès au crédit des toutes petites entreprises (TPE) et des unités économiques du secteur informel. La rénovation du cadre juridique et institutionnel des partenariats publics –privés. L’adoption de la loi d’orientation pour le développement du secteur privé et l’opérationnalisation de l’accès préférentiel à la commande publique. Le Sénégal fait face aux défis de la formalisation de l’économie informelle, ainsi que la problématique de l’employabilité et de l’insertion socioéconomique des jeunes. La CASC s’inscrit dans une dynamique de dialogue avec le gouvernement du Sénégal en sa qualité de partie prenante dans le dispositif institutionnel de suivi de la politique économique et sociale du Sénégal.L’implication de la société civile dans le suivi évaluation de la politique économique et sociale du Sénégal se traduit par la production de données basées sur la perception des citoyens sénégalais qui a permis d’améliorer la pertinence des actions entreprises en rapport avec les besoins prioritaires des communautés politiques depuis plus de deux décennies. S’alignant dans sa mission de contrôle citoyen de l’action publique, la CASC compte faire un bilan citoyen de la mise en œuvre du PAP2 et du PAP2A et apporter une contribution à la formulation du Plan National de Développement (2024-2028). Avec l’appui du gouvernement du Sénégal par le biais de la Direction Générale de la Planification des Politiques Economiques (DGPPE), du Ministère de l’Economie du Plan et de la Coopération (MEPC) ainsi que le PNUD, la CASC organise un processus de formulation du rapport de contribution de la société civile au Plan National de Développement (PND) 2024 – 2028. Pour donner un cachet social á ce rapport d’évaluation citoyenne, la CASC organise une série de forum dans les 5 zones économiques du Sénégal que sont : la zone nord (Louga- Saint Louis-Matam), la zone centre (Kaolack- Fatick, Diourbel et Kaffrine), la zone sud (Ziguinchor- Kolda et Sédhiou), la zone Est (Tambacounda et Kédougou) et la zone Ouest (Dakar et Thiès).L’objectif global est de contribuer à l’amélioration de la pertinence des projets et programmes entrepris dans le PAP du Plan National de Développement (2024-2028) ».

Posted in À LA UNE

Violences au Sénégal : La Société Civile Met à l’ Index la Classe Politique

L_ La société civile sénégalaise impute l’engrenage de la violence, notée présentement au Sénégal, à la classe politique. Interrogé, en marge d’un séminaire zonal de formulation de la contribution de la société civile au plan national de développement, le président de Commission Nationale des Acteurs de la Société Civile pour le Suivi de la Politique Économique et Sociale ( Casc), a demandé aux acteurs du jeu politique à savoir raison garder. « Les acteurs de la société civile jouent un rôle essentiel dans la médiation pour la tenue du dialogue national; et on l’encourage, vivement. Parce que c’est autour du dialogue qu’on pourra régler ces problèmes. Au delà de la politique, il y a des problèmes essentiels qui interpellent le gouvernement et les populations. Les difficultés que vivent les populations devraient beaucoup être mises en exergue ». « La seule politique ne devrait pas bloquer les efforts à faire pour les autres secteurs d’activités. Il y a, énormément, de défis par rapport au développement économique du Sénégal » souhaite_il.
Estimant, ainsi, que cette montée d’adrénaline est relative à la sempiternelle question du 3 éme mandat, Ibrahima Fall d’inviter la classe politique à mettre à profit le dialogue national pour régler, définitivement, la question du 3 éme mandat ainsi que sa durée. « Ce sont les acteurs politiques qui ont pris le pays en otage. Personne ne peut travailler. Tous les secteurs sont bloqués à cause des acteurs politiques. Ils doivent mettre, au devant, l’intérêt général du Sénégal pour que le pays puisse fonctionner » explique_t_il. Ibrahima Fall renchérit en ces termes : « il faudrait qu’il y ait un terrain d’entente et qu’on aille à des élections transparentes dans un respect strict des textes constitutionnels du Sénégal. Il faudrait qu’on puisse systèmatiser le dialogue et qu’ il y ait des conclusions qui seront opérationnelles avec un consensus de tous les acteurs ». Face à la presse, Ibrahima Fall n’a pas manqué de rappeler qu’  » en 2011, on pensait que la question du 3 éme mandat était un vieux souvenir. Aujourd’hui, on est entrain de vivre la même situation et on note que la question persiste, toujours, à cause des acteurs politiques ».

Posted in À LA UNE

Affaire Sonko et Violences au Sénégal : Qui pour Sauver le Pays ?


*** Le Dialogue de Sourds Perdure
*** Personne ne Veut Lâcher du Lest

Posted in À LA UNE

Affaire Sonko et Violences au Sénégal : Un Calme Précaire à Saint_Louis… Où la Tension Reste Palpable

_ Aucune détonation, aucun désagrément nasal lié à l’odeur âcre des lacrymogènes… La preuve qu’un calme précaire règne à Saint_Louis. Ce, aprés les violents heurts qui ont opposé les forces de l’ordre aux manifestants, ces dernières quarante huit heures.
Le marché ouvre, progressivement, ses portes tandis que certains automobilistes recommencent à circuler.
A l’ Ugb, où les « fronts » entre les forces de l’ordre et les étudiants sont monnaie_courante et où l’on continue de dénoncer la sanction infligée à Ousmane Sonko, le recteur a décidé de l’arrêt de toutes les activités pédagogiques tandis que le directeur du Crous devrait ordonner la fermeture du campus social dés ce dimanche.
Pour l’heure un calme précaire régne à Saint_Louis tandis que la tension reste palpable. D’autant que les forces de l’ordre et les jeunes manifestants continuent de se regarder en chiens de faïence.
Des échauffourées, d’une violence inouïe, ont été constatées sur l’axe Pont Faidherbe / gare routière, le long duquel l’essentiel des stations d’essence ont été mises à sac. Le tribunal, en construction, est caillassé alors que les arrêts_bus sont saccagés. Une quarantaine d’individus sont interpellés et des dizaines de blessés ( dont un grave chez les gendarmes) sont dénombrés.
Autrement dit, les effets collatéraux de « l’ Affaire_Sonko » sont, durement, ressentis dans cette partie du pays

Posted in À LA UNE

Affaire Sonko et Violences au Sénégal : Les Cours Arrêtés Jusqu’à Nouvel Ordre

Posted in À LA UNE

Affaire Sonko et Violences au Sénégal : Me Alioune Abatalib Guéye se Prononce

_ A l’aune du regain de la violence, sous_tendue par une profonde crise politico_sociale, qui fait l’actualité au Sénégal, Me Alioune Abatalib Guéye propose une solution de sortie de crise. Conscient que cette crise ne peut être réglée que par la voie politique, l’avocat d’inviter les différents protagonistes à s’asseoir autour de la table des négociations. Par conséquent, puisque le problème est éminemment politique, la solution ne peut être que politique, selon lui.
Me Alé Guéye se dit fondé à croire que ceux qui s’opposent, actuellement, sont simplement mus par les intérêts crypto_personnels. Si les uns veulent, vaille que vaille se maintenir au pouvoir, les autres mettent tout en oeuvre pour prendre leurs places. Aucun débat, dans ce qui les oppose, ne porte sur les problèmes et les difficultés que vivent les sénégalais. Tout tourne autour du troisième mandat de Macky Sall et de la candidature de Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko.
A son avis, il ne s’agit que d’un débat politique et de positionnement.
S’agissant du cas d’ Ousmane Sonko, l’homme de droit précisé qu’ « à l’heure où nous parlons, le président Ousmane Sonko est encore éligible, et encore pour longtemps. Dans le dossier qui l’oppose au ministre, même si la cour d’Appel a tranché, il reste le pourvoi en cassation. Et, tant que le pourvoi n’a pas été vidé, la condamnation n’est pas définitive avec les conséquences que cela peut entraîner du point de vue électoral ». « Pour l’affaire l’opposant à Adji Sarr, Ousmane Sonko est condamné par contumace. La contumace, c’est que vous êtes condamné lorsque vous n’êtes pas là. Si le jugement est rédigé et qu’il y a le mandat d’arrêt, on vous met en prison. A partir de ce moment, vous revenez, on vous rejuge parce que ce jugement n’a pas de valeur

il faut, juste, suspendre le pourvoi en cassation dans l’affaire du Prodac opposant le leader de Pastef au ministre Mame Mame Niang.

Posted in À LA UNE

Sénégal : Qui pour Arrêter la Spirale de la Violence ?

Posted in À LA UNE

Vallée du fleuve_Sénégal : Les Riziers Réclament la Subvention de 32 Fcfa, sur le Riz Paddy, Promise par l’ Etat

_ Au mois de Février 2022, l’ État du Sénégal a promis une subvention de 32 Fcfa sur le prix du Paddy. Depuis lors, les professionnels de la filière_riz peinent à rentrer dans leurs fonds. Et, c’est la mort dans l’âme que les riziers du Nord du pays, qui se félicitent des efforts louables faits par le gouvernement du président Macky Sall, montent au créneau pour se rappeler aux bons souvenirs des décideurs. Aujourd’hui, la situation est critique et des sociétés, qui ont payé les producteurs dans l’attente d’être remboursées, sont au bord de la banqueroute. A les en croire, à cause de ce retard de décaissement, les salaires ne sont pas payés alors que les exploitations ainsi que la prochaine campagne sont menacées. Il convient de rappeler que le président Macky Sall a pris la décision de subventionner le prix du kilogramme de Paddy à 32 Fcfa ( dont 30 pour le producteur et 2 pour les tiers détenteurs ), au plus fort de lacrise sur la commercialisation du Paddy. A l’époque, les agro_industriels achetaient le kilogramme de Paddy à 130 Fcfa tandis que les producteurs réclamaient 160 Fcfa. Présentement, les riziers tirent la langue et exhortent les pouvoirs publics à passer à la caisse

Posted in À LA UNE

PetroGaz : Les Acteurs Communautaires à l’ École de la Législation et la Transparence Budgétaire

_ « Depuis 2014, plusieurs découvertes importantes de réserves de pétrole et de gaz ont eu lieu. Le Sénégal a fait son premier grand coup de pétrole en novembre 2014, lorsque Cairn Energy a découvert le champ de Sangomar. Une série de découvertes de gaz a suivi, parmi lesquelles le champ de Greater Tortue découvert par Kosmos Energy en 2015, qui a été annoncé comme une  » ressource gazière de classe mondiale « . Le FMI estime que les revenus pétroliers et gaziers de ces deux projets passeront de 0,5 % du PIB à 3 % pendant le pic de production. Les projections de croissance faisant suite aux découvertes de pétrole et de gaz se sont historiquement révélées trop optimistes, et la transition mondiale en cours vers les énergies renouvelables signifie probablement une baisse soutenue des prix du pétrole et des investissements à plus long terme. Au-delà de cette menace structurelle, il a été constaté que les acteurs territoriaux et sont tenues en marge des processus de décision relative aux activités extractives. Ainsi, les préoccupations qu’ils portent sont insuffisamment ou inadéquatement prises en compte dans les priorités de développement territorial et plus globalement dans les politiques sectorielles. Les autorités et les services techniques sont quasiment dans l’impossibilité de communiquer avec les communautés sur l’activité extractive car ne disposant pas d’informations sur ce secteur considéré comme stratégique par l’État du Sénégal. Les contrats et particulièrement leurs annexes sont en effet gérées au niveau central. Par conséquent, les informations clés sur les engagements des entreprises en termes de responsabilités ne sont pas accessibles ni aux autorités locales et encore moins aux services techniques. Ils ne disposent quasiment pas d’informations fiables leur permettant de dialoguer avec les communautés sur les réalités des activités extractives C’est dans ce cadre que l’ONG 3D membre du consortium NRGI et Forum Civil compte soutenir des sessions de formation afin de permettre aux acteurs territoriaux notamment les autorités administratives, les élus locaux et les services techniques d’améliorer leurs connaissances du cadre juridique relatif à la budgétisation des revenus extractifs, y compris le budget-programme, la transparence budgétaire et des mécanismes des fonds pétroliers et miniers. Il s’agira de s’attaquer aux asymétries d’information pour alimenter le dialogue afin de renforcer la confiance entre les acteurs.
La formation vise à faciliter : • Permettre le partage des éléments de compréhension du cadre juridique et règlementaire dans le secteur extractif ; • Paciliter la compréhension par les autorités administratives, les élus locaux et les services techniques de la structure du budget programme et son articulation avec secteur extractif ; • Améliorer la connaissance des participants sur les mécanismes de financement du développement à partir des ressources extractives.
Les formations sont prévues du 1er au 6 juin 2023 dans la salle de conférence du conseil départemental de Saint Louis.
Les participants appréhendent mieux le cadre juridique et règlementaire dans le secteur extractif ; • Les participants perçoivent mieux les reformes budgétaires et leur cohérence avec le secteur extractif ; • Les participants disposent de la cartographie des fonds issus du secteur extractif pour contribuer au financement du développement à partir des ressources extractives.
La formation des institutionnels mobilisera 25 participants essentiellement constitués des autorités administratives (Gouverneurs de région, préfet de Saint louis, sous-préfets des départements de Saint Louis), services techniques du département de Saint louis (Mines et Géologie, Environnement, Santé, Éducation, Aménagement du territoire, Pêche, Action sociale, Agriculture, Commerce…), élus locaux (conseil départemental, communes du département de Saint louis) ».