_ « Selon les projections démographiques de l’ANSD, la population du Sénégal en 2022 est estimée à 17.738.795 habitant(e)s avec 7.658.408 femmes (50,47%) et 7.597.938 hommes (49,3%). Plus de la moitié des personnes vivant au Sénégal réside soit en milieu rural (53,5%) soit dans les villes ( 46,5%) . Au sénegal, les femmes vivent des misères économiques, sociales, politiques, morales, culturelles et spirituelles qui produisent et sèment le désarroi dans toutes les régions du pays, annihilent tout espoir au niveau des jeunes surtout filles qui sont jeté(e)s en pâture aux marchand(e)s de toutes les illusions et suscitent l’intolérance et la désolation mère de toutes les déchirures telles que les guerres, le terrorisme, la migration irréguliére qui s’élargissent et essaiment partout en Afrique.Une situation de fait très peu documentée (discrimination de sexe) est dénoncée aussi bien par l’UNICEF que par l’OIF, entre autres ainsi que les Syndicats de l’Education Nationale du Sénégal et leur consortium (COSYDEP).Le Sénégal a adhéré en dehors de quelques Conventions de l’OIT, notamment celle sur les Travailleur(es) à Responsabilités Familiales, la C156 de l’OIT ; à tous les textes internationaux portant les droits humains des femmes et des filles : qu’il s’agisse de Chartes, de Conventions, de Protocoles, de Textes, de Déclarations, etc.C’est ainsi qu’est venue la loi n° 99 – 05 du 29 janvier 1999 modifiant le Code pénal sénégalais qui définit nettement et réprime le viol, l’inceste, la pédophilie, les violences conjugales, les mutilations génitales féminines (MGF), les harcèlements sexuels, les violences physiques, etc.Le respect et la mise en œuvre de leurs droits codifiés par le Sénégal conformément aux Résolutions et Conclusions de Mexico 75, Copenhague 80, aux Stratégies Prospectives de Nairobi (1985), à la CEDAW/CEDEF (1979), à la CDE (1989), à la CADBE (1990), au Protocole de Maputo (2003) notamment ses articles 9 et 14, à la Circulaire ministérielle n° 3564/MEN du 24/04/1986 et la Loi d’Orientation de l’Education modifiée par la Loi 2004/37 portant obligation scolaire jusqu’à 16 ans et à la Constitution de 2001 révisée le 13 octobre 2008, la Loi 9905 de janvier 1999 sur les violences faites aux femmes, la Loi sur la Parité de mai 2010 et son Décret d’Application (2011) et enfin la loi sur la criminalisation du viol de 2021. En dépit de la ratification, par un grand nombre de pays, d’instruments internationaux, régionaux et sous régionaux visant la protection des droits des femmes et des filles, l’apport des textes religieux et certains textes culturels africains (Charte de Kouroukan Fouga, les Edits de Thierno Souleymane BAAL…) ; elles/ils subissent fortement des violences, des infanticides suite aux grossesses précoces et/ou non désirées, des viols et toutes les discriminations et exclusions qui refreinent tous les efforts titanesques des femmes pour leur autonomisation sur tous les plans et les Taalibé(e)s pour leur bien etre.Face à ces violations des droits humains qui compromettent la dignité, HOM-DEDFF (Hommes Défense des Droits des Femmes et des Filles) , la seule OSC composée uniquement d’hommes de toutes les catégories scioprofessionnelles à été mise en place en Mars 2015 pour contribuer résoluement à l’avancée des droits des femmes et filles en s’impliquant dans la lutte contre les VBG et le respect intégral et/ou effectif de leurs droits à tous les niveaux.Cet engagement s’inscrit dans son plan strategique 2023/2024 ‘’Environnement Respect des Droits des Femmes et des Filles’’.C’est dans ce contexte susmentionné d’évolution des Droits des femmes, des filles et des jeunes garçons, qu’HOM-DEDFF organise le 1er Juin 2024 un atelier de formation et de sensibilisation de 45 hommes et 5 femmes composés de Serignes Daaras, Enseignant(e)s, Leader(e)s d’opinion Femmes sur les Droits des Femmes, des Filles et des Taalibé(e)s au Centre Mame FATIM KONTE de Saint-Louis ».