_ A Guet_Ndar et sur toute la Langue, jusque dans le Gandiolais, les dégâts causés par la brèche, plus communément appelée canal de délestage, continuent d’alimenter les débats. Mais ce sont surtout les dégâts collatéraux qui suscitent des commentaires par ces temps qui courent. En plus des pertes en vies humaines, estimées à quelque 650 depuis l’ouverture de ce canal de 4 mètres de large, à l’embouchure du fleuve_Sénégal, qui s’étend, aujourd’hui, sur des kilomètres, le 3 Octobre 2003, les contre_coups se font sentir ailleurs. « Les capitaines » des pirogues, mis à l’index suite aux nombreux accidents mortels, montent au créneau en vue d’alerter sur l’urgence et la nécessité de prendre à bras le corps le lancinant problème de la brèche.