En visite à Saint_Louis, dans le cadre de la mise en oeuvre du plan Orsec, le ministre de l’intérieur a laissé entendre, en substance, que les populations sénégalaises n’ en ont pas, encore, fini avec le calvaire des inondations. Face à la presse, en terminant la version en Wolof, Félix Antoine Diome a fait noter que « d’ici fin Août/ début Septembre, les spécialistes de la question président une forte pluviométrie ». Au surplus, l’hôte de la cité de Mame Coumba Bang a donné l’impression de préparer les populations saintlouisiennes, comme sénégalaises au pire. Félix Antoine Diome, qui a visité les stations de Diaminar, Pikine 700 et le point de pompage de Sor_Diagne, a précisé que les services de l’ État sont déployés et sont entrain de mener à bien la mission qui leur est dévolue, afin d’apporter tout le soulagement qui est attendu.
Accompagné du général, commandant de la brigade nationale des sapeurs pompiers, du directeur général de l’administration territoriale, du directeur technique de l’ Onas, du régional du service d’hygiène et du chef de l’exécutif régional entre autres, le ministre de l’intérieur n’a pas manqué de rappeler que les inondations constituent, aujourd’hui, un phénomène mondial. A l’en croire, toutes les chaînes nationales et internationales en font leurs choux gras, avec, en toile de fond, tous les désagréments consécutifs à ces inondations. Estimant qu’il est du devoir des pouvoirs publics d’être aux côtés des populations, le ministre a réitéré l’engagement de l’ État à soutenir les populations. Dans ce dessein, « le chef de l’ État n’a de cesse de nous demander de prendre, effectivement, les mesures qui peuvent permettre, trés rapidement, de mettre un terme aux difficultés qu’elles vivent ». « Dès ce mardi, il y aura une augmentation de la capacité de pompage de plusieurs points dits sensibles. Qui sont, au demeurant, des sites endémiques parce que, chaque année, le même phénomène se reproduit ». Prenant la balle au bond, aprés les propos d’un délégué de quartier, Félix Antoine Diome a noté l’attitude de certaines populations qui habitent dans des zones qui sont des passages d’eau ou d’anciens sites ou lits du fleuve_Sénégal.