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Saint-Louis : Les Bus Machallah Transport Invités à Rejoindre la Gare Routière

_ C’est toujours le désamour entre les responsables de la fédération régionale des transporteurs de Saint_Louis et les promoteurs de « Machallah_Transport ». Le point d’achoppement tourne autour de la présence, à la gare routière, des bus de « Machallah_Transport », qui reste une exigence des transporteurs de Saint_Louis. Ces derniers disent ne pas comprendre pourquoi le privilège de faire le plein de voyageurs devant la « Maison de Lille » est accordé aux buts « Machallah_Transport » alors que le commun des transporteurs de la région s’acquitte de cette tâche au niveau de la gare routière. Selon nos sources, prendre le départ dans l’antre de la gare routière de Saint_Louis ne pose aucun problème aux gens de « Machallah_Transport ». Seulement, contrairement aux autres modes de transport, « Machallah_Transport », qui fonctionne sous réservation avec des heures_fixe de départ, ne peut se permettre de respecter la réglementation au niveau de la gare routière adossée au « rang ». Par ailleurs, les promoteurs de « Machallah_Transport », se demandent pourquoi
Salam_Transport, Al Azhar, Dakar Dem Dikk peuvent prendre départ ailleurs qu’à la gare routière, rouler tranquillement à Saint_Louis et pas eux ?
En attendant qu’une solution soit trouvée à ce problème, il convient de rappeler qu’avant le grand Magal de Touba, un bus estampillé « Machallah _Transport » a été stoppé net à hauteur de l’ arrondissement de Rao. D’où l’urgence, avec la soudaine montée d’adrénaline des chauffeurs de Saint_Louis, de tout mettre en oeuvre pour réguler le secteur du transport à Saint_Louis pendant qu’il est temps. En tout cas, selon certaines discrétions les pouvoirs publics ont pris la decision de reprendre, sous peu, la gestion de toutes les gares routieres du Sénégal.

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Couverture Médicale du Magal de Touba 2024 : Les Armées Sénégalaises Jouent leur Partition

Par PressAfrik

_ « À l’occasion du Grand Magal de Touba, célébré ce vendredi 23 août, les armées sénégalaises ont pris des mesures importantes pour contribuer à la couverture médicale de cet événement religieux de grande envergure. Selon la Direction de l’information et des relations publiques des Armées sénégalaises (DIRPA), un hôpital de campagne a été déployé, accompagné de plusieurs postes médicaux stratégiquement situés.« Les postes médicaux ont été installés à Keur Serigne Touba, Keur Serigne Mourtada Mbacké, et dans le quartier Guédé, pour assurer une couverture médicale efficace pour les pèlerins. En plus de ces dispositifs, un hélicoptère a été mis en alerte pour intervenir en cas d’urgence », lit-on sur le communiqué parvenu à PressAfrik ».

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Très Symbolique en Guise de Cadeau pour le Monde Musulman, surtout chez les Arabes : Une Miniature Originale du Minbar du Prophète Offerte au Khalife Général des Mourides par Cheikhouna Bara Fallilou Mbacké, Ancien Consul Général du Sénégal à Djeddah

_ « Monsieur Cheikhouna Bara FALILOU MBACKE, ancien Consul général du Sénégal à Djeddah, a offert au Khalif général des Mourides une miniature du Minbar originale du Prophète Mouhamed (Paix et salut sur Lui).
Pour lui, ce don est un symbole, un signe de reconnaissance envers la famille de Cheikhoul Khadim et la communauté Mouride, pour le choix porté sur sa modeste personne, comme représentant de la famille de Cheikh Ahmadou Bamba dans la diplomatie officielle sénégalaise, ce qui constitue un atout pour sa fonction idéale dans la diplomatie religieuse. Ainsi, l’ancien Consul général du Sénégal à Djeddah remercie le Président Macky SALL qui a eu l’ingénieuse idée, à l’époque, de demander au Khalife de désigner un candidat.
Les remerciements de Monsieur Cheikhouna Bara Fallilou Mbacke vont également à l’endroit des nouvelles autorités étatiques qui ont choisi de mettre fin à ses fonctions de Consul général, le 14 Août 2024 dernier, après près de 2 ans et demi de dignes et loyaux services pour la Nation Sénégalaise.
Enfin, l’ancien Consul général du Sénégal à Djeddah renouvelle sa confiance et son engagement auprès du Khalife général Serigne Mountakha Bassirou Mbacke afin de continuer à servir l’Islam et le Sénégal. Alhamdoulilahi ».

Fait à Touba, le 23 Août 2024

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Magal de Touba 2024 : Les Excuses de Tfm aprés le Tort Causé au Premier Ministre Ousmane Sonko

Par Leral

_ « La Télévision Futurs Médias (TFM) a présenté ses excuses publiques après avoir diffusé, par erreur, un extrait vidéo ancien du Premier Ministre Ousmane Sonko lors de ses éditions spéciales consacrées au Grand Magal de Touba, ce mercredi 21 août 2024. Le discours diffusé, à 19h30 en wolof puis à 20h en français, provenait en réalité d’une déclaration de M. Sonko, alors opposant, effectuée il y a plusieurs années lors d’une visite à Touba.

Selon les responsables de la chaîne, cet incident découle d’une « malencontreuse erreur de manipulation » liée à une faute humaine. La vidéo qui devait être diffusée portait sur la visite récente du Premier Ministre Ousmane Sonko à la ville Sainte de Touba. Au cours de cette visite officielle, M. Sonko s’est entretenu avec le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, ainsi qu’avec le porte-parole du Khalife, Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké.

La TFM a exprimé ses plus vifs regrets pour ce malheureux incident, qui a causé un préjudice non seulement au Premier Ministre, mais aussi aux autorités présentes et aux hôtes du jour. « La rédaction de TFM regrette sincèrement cet incident qui a porté atteinte à l’image du Premier Ministre Ousmane Sonko et aux personnalités religieuses de Touba », peut-on lire dans le communiqué de la chaîne.

Dans un souci de transparence, la TFM a annoncé qu’une enquête interne est en cours pour déterminer les circonstances exactes ayant mené à cette diffusion erronée. La chaîne s’engage également à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter la répétition d’une telle situation à l’avenir.

La chaîne de télévision a tenu à réitérer son engagement envers les principes d’éthique, de professionnalisme et de responsabilité dans l’accomplissement de sa mission de service public. En guise de réparation symbolique, la TFM s’est engagée à rediffuser prochainement l’intégralité de la déclaration récente de M. Sonko à Touba, dans un cadre approprié.

À l’occasion du Grand Magal, la TFM a souhaité à l’ensemble de la communauté mouride un Magal dans la paix et la concorde nationale, tout en renouvelant ses excuses les plus sincères à l’endroit du Premier Ministre Ousmane Sonko et des autorités religieuses de Touba » .

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PetroGaz sur la Langue de Barbarie : Mépris pour les Anti_Bp, Considération pour les Pro_Bp

*** Désormais les Deux Camps se Regardent en Chiens de Faïence

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PetroGaz : Le Torchon Continue de Brûler entre Bp et les Pêcheurs Artisanaux de Saint_Louis

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Atténuer la Désinformation : NDI Initie un Atelier de Capitalisation

_ Le Sénégal, comme de nombreuses démocraties à travers le monde, est confronté à une montée préoccupante de la désinformation dans l’espace public. Ce phénomène, bien que pas nouveau, a pris une ampleur inquiétante avec l’essor des technologies numériques, des réseaux sociaux, et des plateformes de partage d’informations. Les fausses informations, en plus d’altérer le débat public, menacent la stabilité des systèmes démocratiques et le processus électoral. Ce danger a été particulièrement illustré par l’élection présidentielle de 2019, ainsi que par l’élection présidentielle de mars 2024, où la désinformation a continué à jouer un rôle perturbateur en amplifiant les tensions et en influençant le débat public de manière négative. Face à ces défis, le National Democratic Institute (NDI), avec le soutien du National Endowment for Democracy (NED), a lancé le 31 mars 2023 un programme ambitieux visant à atténuer la désinformation au Sénégal.Durant ces derniers mois, le NDI, en collaboration avec des institutions clés telles que le Ministère de la Communication et des Télécommunications, la Direction Générale des Elections (DGE), le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) et d’autres acteurs importants de la régulation et de la presse, a mis en œuvre plusieurs initiatives majeures :

_ Ateliers de formation et de sensibilisation : 1.500 personnes, dont 1.096 jeunes, ont été formées à résister à la désinformation et à utiliser les médias sociaux de manière responsable. Des propositions ont été faites pour améliorer les textes législatifs et la régulation des réseaux sociaux. Parmi les participants, 861 professionnels des médias et blogueurs ont renforcé leurs compétences en vérification des faits.

_ Événements culturels et artistiques : Un grand concert de hip-hop et des fresques murales ont sensibilisé un grand nombre de jeunes personnes à la lutte contre la désinformation, à travers des événements en personne et des émissions diffusées à la télévision (2sTV) et à la radio.

_ Jeux concours : 250 jeunes ont proposé des projets innovants pour contrer les fausses informations, mettant en avant des solutions créatives et technologiques pour promouvoir une information fiable.L’atelier de capitalisation du Programme « Sénégal : Atténuer la Désinformation » vise à évaluer l’impact des activités réalisées et à présenter les résultats obtenus. Cet événement permettra de faire un bilan complet des actions menées, d’analyser leur efficacité, et de partager les résultats du Programme avec les parties prenantes. Cette évaluation contribuera à affiner les stratégies futures et à renforcer les efforts pour lutter contre la désinformation ».

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Prévention du Cancer du Col de l’ Utérus : Les Badiènou Gokh de Saint-Louis s’ Engagent

_ « Le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH), qui protège contre le cancer du col de l’utérus, a été introduit aujourd’hui dans le programme national de vaccination systématique du Sénégal. Le vaccin contre les HPV fait partie de la double stratégie de prévention du cancer du col de l’utérus Pour se protéger contre le cancer du col de l’utérus, il existe deux moyens efficaces et complémentaires : Une vaccination préventive est désormais recommandée pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans, ou à tout âge avant le début de l’activité sexuelle. Aussi un dépistage régulier par frottis, pour toutes les femmes, vaccinées ou non, à partir de 25 ans et tous les 3 ans après deux frottis normaux à 1 an d’intervalle permettra de prévenir contre le cancer du col de l’utérus.
Les virus HPV sont à l’origine du cancer du col de l’utérus Le cancer du col de l’utérus est provoqué par des virus appelés papillomavirus humains (HPV). Ils se transmettent par contact génital et sont à l’origine d’anomalies mineures transitoires ou de lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus. Ces lésions peuvent ensuite évoluer en cancer. L’infection par un HPV est l’une des trois principales infections sexuellement transmissibles (IST) Les virus HPV se transmettent par simple contact au niveau des parties génitales, le plus souvent lors de rapports sexuels avec ou sans pénétration. Le préservatif, qui protège contre de nombreuses IST ne protège que partiellement contre les HPV. Toutes les femmes sexuellement actives peuvent être concernées Au moins 80% des femmes peuvent être exposées à ces virus au cours de leur vie, le plus souvent au début de leur vie sexuelle. En général le corps parvient à les éliminer naturellement. Mais il arrive que l’infection persiste et provoque des anomalies (lésions précancéreuses) au niveau du col de l’utérus qui peut évoluer vers un cancer 5 à 10 ans plus tard.Dans le district sanitaire de Saint-Louis, les nombreux cas suspects trouvés lors des séances de dépistage organisées montre l’ampleur de la maladie ; les femmes se font dépistées très rarement et attendent le mois d’octobre pour se faire dépister gratuitement ».

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Filière Tomate : La Maladie de la Bactériose Hante le Sommeil des Producteurs

_ Dans le Walo, la maladie de la bactériose empêche les producteurs de la filière tomate industrielle de dormir à poings fermés. Pour mettre fin à une dizaine d’années d’irrégularités dans les rendements, les acteurs de la filière invitent la tutelle à doter le secteur d’outils agricoles aptes à faire face, comme les serres et le système du goutte à gouttes.
La bactériose étant un problème pour les producteurs et autres professionnels du comité national de concertation sur la filière tomate industrielle du Sénégal, des mesures autres stratégies de lutte doivent être mises en branle. Il faut dire que la maladie de la bactériose est à l’origine de la part d’incertitudes qui entourent, désormais, cette filière, au niveau des rendements. Estampillée fleuron de l’agriculture dans le Delta et la Vallée du fleuve_Sénégal, de part son organisation et ses rendements à l’hectare, la filière tomate connait, ces dernières années, des perturbations du fait de récoltes qui varient au gré de l’oeuvre dévastatrice de la bactériose.
Durant la saison 2022 / 2023, par exemple, les rendements ont baissé jusque 54 mille tonnes contre 63 mille tonnes en 2021 / 2022. Alors que, précisent les acteurs, l’atteinte de l’autosuffisance en tomate est à portée de main, grâce aux potentialités dont regorge cette partie du departement de Dagana.
Pour inverser la tendance et revenir à la normale, les acteurs de la filière invitent la tutelle à un soutien en serres et en systèmes de goutte_gouttes.
D’autant que, mettant à profit la dernière visite du ministre de l’agriculture dans le Nord du pays, les producteurs se sont engagés à faire plus de 3 mille hectares de tomate. Aujourd’hui, pensent les acteurs de la filière_tomate, ces nouvelles techniques agricoles peuvent aider à dépasser cette difficulté. S’agissant de la culture de la tomate, c’est le respect du calendrier cultural qui est primordial. Pour ce faire, le matériel agricole doit être à disposition, suffisamment tôt. L’ obtention des serres, pour mettre à l’abri les pépinières contre les pathologies et l’installation de goutte à goutes dont l’expérimentation a permis d’avoir des rendements de 90 tonnes à l’hectare. Avec de tels rendements à l’hectare, et avec 270 mille tonnes, l’autosuffisance en tomate est possible dans la mesure où la consommation nationale oscille en 120 et 125 mille tonnes.

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Saed : Alassane Bâ Installé dans ses Fonctions de Directeur Général

_ « Ce n’est pas sans émotion que je prends la parole devant vous, Mesdames et Messieurs, en ces moments de grande solennité où toute la vallée du fleuve Sénégal voudrait entendre les premiers mots du nouveau Directeur Général de la SAED.Bridant mes émotions et mes sentiments, je voudrais, avant tout propos rendre grâce à Dieu SWT qui a permis la réalisation d’un tel évènement.Avec beaucoup de pudeur et d’humilité, je voudrais lui exprimer toute mon infinie gratitude et remettre entre ses mains la SAED, dont il vient de me confier les rênes.S’agissant de ce jour vendredi 16 août 2024, je me refuse de penser à un hasard de calendrier. Profondément croyant, j’y vois plutôt la manifestation concrète de sa volonté, car comme vous le savez, les voies du seigneur sont impénétrables.Au lendemain de ma nomination, un ami avocat m’envoya un message pour me rappeler que j’étais devenu le « Directeur Général d’une société qui m’a vu naitre et grandir » ; en effet, pour ce qui ne la savent pas je faisais du thé aux gardiens de la SAED durant mon enfance.Permettez –moi en suite de remercier et de prier pour mes défunts parents qui m’ont éduqué, soutenu et bercé de leur tendresse depuis mon plus jeune âge.Comme vous le devinez, à l’occasion de cette cérémonie, il m’est tout particulièrement agréable d’exprimer ma profonde gratitude pour la confiance placée en ma modeste personne par le Président de la République son excellence, Mr Bassirou Diomaye DIAKHAR FAYE et son Premier Ministre, Mr Ousmane SONKO, en me portant à la tête de cette importante Société qu’est la SAED. Je voudrais à travers le Ministre de l’agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Elevage, Docteur Mabouba DIAGNE, leur transmettre mes très sincères remerciements ainsi que ceux de toute ma famille.Je voudrais également saisir cette opportunité pour remercier particulièrement le Docteur Mabouba DIAGNE, Ministre de l’Agriculture de la Souveraineté Alimentaire et de l’Elevage d’avoir bien voulu appuyer cette candidature. Je lui en serai éternellement reconnaissant. Ces mêmes remerciements vont à l’endroit du Docteur Alpha BA, Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan d’avoir plaidé pour mon dossier.Qu’il me soit permis de remercier le Gouverneur de Saint Louis venu rehausser de sa présence cette cérémonie, et travers lui, je voudrais remercier toutes les autorités ici présentes. Qu’il me soit permis aussi de remercier tous les anonymes qui, dans la plus grande discrétion ont travaillé, dans l’ombre, pour la réalisation d’un tel évènement. Ils se reconnaitront.Je ne saurai oublier ceux qui m’ont offert leur appui et m’ont soutenu tout au long de ma carrière professionnelle sur le terrain. Je veux nommer Dr Sidy Mohamed SECK et Thiaka Diouf de 1996 à 2000 à l’ISRA, Aboubacry SOW à la Délégation de Matam de 2000 à 2002, Abdourahmane SY de 2003 à 2004 à la Délégation de Podor, Aboubacar Sedhik Ndiaye de 2004 à 2007 à la délégation de Bakel, Abdoulaye Diallo de 2007 à 2009 à la délégation de Podor et feu Sadibou Coly de 2009 à 2011. Au niveau central, je voudrais rendre hommage à tous les Directeurs Généraux et Directeurs Généraux adjoints qui se sont succédés à la tête de la SAED depuis plus de 25 ans.Evidemment, mention spéciale à celui qui m’a mis le pied à l’étrier en 2011, en me nommant Ingénieur Délégué de Podor dans un contexte peu évident eu égard aux enjeux de l’époque, je veux nommer Mr Mamoudou Dème.Profitant de l’occasion qui m’est ainsi offerte, je voudrais rendre un hommage à titre posthume à Mr Mor DIOP, arraché à notre affection il y’a tout juste quelques semaines. Lors de mon installation en mars 2011, il me disait affectueusement Alassane, le poste le plus prestigieux à la SAED est celui d’Ingénieur Délégué. Ils ont tous d’une manière décisive contribué à ma formation dans le milieu professionnel ont eu le mérite d’avoir donné à la SAED ses lettres de noblesse et écrit les plus belles pages de l’histoire récente de notre société. Je prie Dieu pour qu’ils continuent de nous inspirer. Ils pourraient d’ailleurs constituer un vivier d’experts pour aiguillonner et conseiller l’équipe de la SAED. Pourquoi pas un PDRG 2 ?Mesdames Messieurs,Qu’il me soit permis de saisir cette occasion pour rendre hommage à Mr Aboubacry SOW mon prédécesseur, qui a passé toute sa jeunesse à la SAED et gravi toutes les stations de responsabilité. Il a servi la SAED avec loyauté et responsabilité. Rendons grâce à Dieu pour son parcours exceptionnel, dignes d’éloges et prions pour que ce départ de la SAED lui ouvre une nouvelle page toute aussi glorieuse que la précédente.Je voudrais aussi remercier tous les agents de la SAED y compris les retraités, de Saint louis à Bakel qui se sont déplacés ou pas et m’ont témoigné de leur soutien pour ensemble bâtir une autre SAED. Mesdames Messieurs,Cette cérémonie qui nous réunit ce jour s’inscrit dans la cadre du respect des pratiques en matière de fonctionnement des structures publiques et confère tout son pesant d’or à la célèbre formule selon laquelle : « les hommes passent et les institutions demeurent ».Comme vous le savez, Cette nomination arrive à un moment singulier pour notre société qui vit un tournant décisif de son histoire, marquée d’une part, par le départ massif de ses cadres dirigeants à la retraite, et d’autre part, par l’arrivée de jeunes certes compétents, mais qui doivent être encadrés.De plus, l’avènement d’une nouvelle politique de souveraineté alimentaire définie par le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et la mise en œuvre d’importants programmes et projets au sein de la SAED, dont notamment la programme DELTA avec l’AFD, les Projets financés par la JICA dont notamment le PAPRIZ3 et le PPRI, la Banque mondiale avec le PGIRES, la BADEA avec le projet de Savoigne et d’autres bailleurs exigent de nous beaucoup de rigueur, d’efficacité et de résultats tangibles sur le terrain.Dans un tel contexte, conduire les destinées de la SAED n’est pas une sinécure, au contraire, je considère la mission comme un sacerdoce, au regard, des enjeux et des objectifs définis par le Chef de l’Etat, son Excellence Bassirou Diomaye Diakkhar FAYE et son Premier Ousmane SONKO qui exigent une rupture systémique. En effet, lors du conseil des ministres du 9 avril 2024, le Chef de l’Etat a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « PROJET » DE TRANSFORMATION SYSTEMIQUE DU SENEGAL, décliné en cinq (5) orientations majeures. L’une des orientations qui nous concerne au premier chef est relative la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène et durable des territoires. Nanti de cette commande présidentielle, la SAED doit plus que jamais se hisser à la hauteur des enjeux de souveraineté alimentaire de notre jeune nationC’est pourquoi, je mesure à sa juste valeur l’insigne honneur qui m’est fait de diriger la SAED et j’ai la pleine conscience de la redoutable et non moins exaltante mission à moi confiée et que je dois exercer au nom et à la satisfaction de l’ensemble des partenaires et producteurs de la vallée du fleuve Sénégal. De plus, à travers le bilan qui vient d’être présenté par Mr le DG sortant, que j’ai suivi avec beaucoup d’attention et qui mérite admiration, je mesure à la fois l’immensité du travail abattu et l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir en vue d’atteindre la Souveraineté alimentaire.Mesdames Messieurs,Le choix qui est porté sur nous en tant que DG de la SAED, appelle pour nous l’obligation de mériter cet honneur, de le mériter dignement, amplement et totalement. En effet, depuis la création de la SAED en 1965, c’est la première fois qu’un Saint Louisien est nommé DG de la SAED. Du coup, cette nomination revêt une connotation toute particulière pour moi et pour tous les natifs de la ville tricentenaire.Comme vous le devinez, cette mission, je dois aussi l’assumer avec un esprit d’ouverture, d’initiative, d’engagement et de dépassement afin de créer les conditions propices à un développement agricole harmonieux et durable dans la concertation et le dialogue. Je puis vous assurer que je n’aurai à l’esprit, en toutes circonstances et par rapport à n’importe quelle question, que l’intérêt supérieur des producteurs. Mesdames MessieursComme vous le savez, le contexte dans lequel je suis nommé Directeur Général de la SAED est assez particulier car il correspond à une phase particulière de l’évolution de notre jeune nation, marquée d’une part, par un changement de régime politique avec comme leitmotiv la rupture systémique et d’autre part, la mise en place, au fil de l’eau, d’une politique de souveraineté alimentaire pilotée par le Docteur Mabouba DIAGNE, Ministre de l’agriculture, de la Souveraine té Alimentaire et de l’Elevage, avec engagement et détermination, en atteste sa présence régulière sur le terrain.Evidemment, aujourd’hui, plus qu’hier et davantage demain, la SAED a un rôle de tout premier plan à jouer pour la réussite des programmes et projets agricoles définis par le Chef de l’Etat, son excellence Bassirou Diomaye Dikahar FAYE.C’est la raison pour laquelle je m’emploierai, avec tout le personnel de la SAED, les producteurs et tous les partenaires à ne pas décevoir les attentes placées en moi. Je sais que vous mesurez combien les attentes sont fortes et combien nous devons nous investir pour contribuer à la réussite de cette noble mission. C’est pourquoi, je saisis cette opportunité pour lancer un appel à l’ensemble des agents de la SAED à redoubler d’effort et de n’avoir en bandoulière que le travail bien fait et la culture du résultat.Vous pouvez compter sur ma détermination et mon engagement à être à vos côtés.Au demeurant, mon discours de prise de fonction à la tête de la SAED est l’occasion rêvée pour partager avec vous collaborateurs à divers niveaux et partenaires, ma vision des réformes nécessaires et des perspectives envisageables pour faire de cet outil un levier de développement économique et social au bénéfice exclusif des populations du Sénégal.L’agriculture dans la VFS que j’entends défendre est une agriculture moderne et performante tournée vers la satisfaction des besoins domestiques.Je voudrais le dire sans jambages ni détours : il est plus que nécessaire de repenser notre modèle agricole et d’intervention pour réussir le pari de l’autosuffisance alimentaire grâce notamment aux avantages comparatifs de la vallée qui est un véritable pôle de compétitivité.Mesdames Messieurs Comme vous le savez, il n’y a pas d’agriculture sans une bonne base productive : A cet égard l’un de mes principaux chantiers sera de travailler à mettre à la disposition des producteurs des aménagements de qualité tout en veillant à la permanence du service de l’eau dans les axes hydrauliques. En effet, l’atteinte de cet objectif passe nécessairement par la rigueur dans le choix des entreprises et la qualité du contrôle des travaux. De plus, pour assurer la durabilité des aménagements, un accent particulier sera mis sur la maintenance adducteurs et émissaires de drainage. A cet égard, Une relecture des textes régissant la DAM s’avère nécessaire pour améliorer le service de maintenance et répondre positivement aux attentes des populations rurales. Dans le même sillage, nous allons revisiter le contrat de concession des aménagements publics transférés en donnant plus de visibilité aux collectivités territoriales qui, comme vous le savez, ont en charge la mise en œuvre des politiques publiques au niveau local.L’autre chantier va concerner la réforme du conseil agricole : A cet égard, je salue les efforts qui ont été entrepris par mon prédécesseur dans ce domaine. Ces efforts seront poursuivis et amplifiés avec détermination. Cette réforme obéit à un quadruple impératif :Un impératif de souveraineté économique visant la satisfaction des besoins alimentaire, l’équilibre de la balance commerciale, l’amélioration des revenus des producteurs, la mise en valeur des terres aménagées et la création d’emplois ;Un impératif d’équité territoriale en touchant l’essentiel des Collectivités Territoriales de la vallée aussi bien dans le Dièri que dans le walo ; Un impératif social avec la prise en compte des groupes vulnérables que sont les jeunes et les femmes ;Un impératif environnemental pour une meilleure prise en charge des problèmes liés à l’agro écologie et aux changements climatiques.En effet, en raison des évolutions rapides dans la vallée du fleuve Sénégal, le conseil agricole fait face à des mutations profondes et accélérées qui requièrent une nouvelle posture, des arguments plus robustes pour répondre aux différentes sollicitations de nos partenaires aussi bien de l’exploitation familiale que de l’exploitation privée. Du coup, il est nécessaire de diversifier notre offre de conseil pour ne pas rester en rade. Dans cette perspective, je veillerai personnellement au renforcement du lien de confiance avec les producteurs qui se bâtit, en priorité, sur le terrain, par une présence permanente et un contact quasi-fusionnel avec toutes les populations rurales de la vallée.La légitimité que procure un contact régulier avec les producteurs constitue une condition sine qua none d’efficacité dans l’identification des difficultés et la proposition de solutions. Elle permet également de prévenir et de gérer les difficultés des producteurs sur toutes les chaines de valeur. La présence sur le terrain nécessite, bien évidemment, des moyens humains et matériels renforcés.L’atteinte de cet objectif passe par le renforcement du capital humain avec la garantie de l’excellence de la formation initiale et de la formation continue des conseillers agricoles. Ainsi, des actions visant à valoriser les compétences, à capitaliser les connaissances et à motiver le personnel de la SAED seront initiées. Pour ce faire, j’entends mettre en place un code d’éthique des conseillers agricoles et CPF ainsi qu’un guide stratégique et pratique du conseil agricole.Pour améliorer l’efficacité dans la livraison des services publics aux populations, il sera mis en place un système de gestion accès sur les résultats et un cadre institutionnel incitatif qui récompense l’atteinte des objectifs retenus en termes de résultats dans le respect des enveloppes budgétaires alloués. Comme vous le savez, le changement de paradigme consécutif à l’intégration de la logique managériale dans la gestion des affaires publiques nous impose la culture du résultat sur fond de jub, jubul, jubuntiA cet égard, les Directions et les Délégations seront renforcées en termes de pouvoir décisionnel et d’autonomie financières avec des lettres de mission ou contrats d’objectifs adossés à des indicateurs d’évaluation SMART.Un autre chantier, au titre des ambitions que je porte, est l’utilisation des nouvelles technologies au service de l’agriculture. En effet, le processus de digitalisation et dématérialisation va se poursuivre à tous les niveaux. Comme vous le savez, le numérique doit en priorité contribuer à améliorer l’efficacité du conseil agricole, à la diminution des coûts de production, à limiter l’impact environnemental, à optimiser l’organisation du travail, et la traçabilité dans les filières agropastorales.Dans la même foulée, et comme vous le savez, les statistiques agricoles jouent un rôle essentiel et constituent des outils d’analyse et d’aide à la prise de décision des Autorités. Nous veillerons à la mise en place d’un système performant de collecte, de traitement, de diffusion d’informations agricoles pertinente, fiables, vérifiables grâce aux nouvelles technologies.Mesdames Messieurs chers producteursLes objectifs que nous allons poursuivre sont très clairs dans mon esprit. Il s’agit entre autres, avec vous de poursuivre le processus d’intensification de la riziculture et de diversification agricole. A cet égard, un travail important sera fait pour améliorer le taux de bancarisation (30%) des producteurs vis-à-vis de la LBA. A titre illustratif, le financement de la mise en valeur des différentes spéculations (riz, tomate, oignon, pomme de terre, matériel agricole) de la LBA varie entre 15 de 20 milliards sur l’année agricole en moyenne ces 10 dernières année. Or, pour mettre en valeur 750000 ha de riz, il faut injecter 45 milliards. Ce gap est souvent comblé par le Shadow banking et l’autofinancement qui ne répondent pas souvent aux vraies préoccupations des producteurs et de la SAED. D’où la nécessité d’organiser une réflexion sur le financement de la mise en valeur des terres dans les plus brefs délais. Dans la même foulée, une évaluation des produits de l’assurance agricole sera faite avec tous les acteurs et des recommandation prodiguées.De plus, pour améliorer les performances des producteurs, il faudra mener une lutte sans merci contre les oiseaux granivores qui dictent leur loi dans les rizières entrainent des pertes évaluées à plus 30% des récolte. Mais, ce combat piloté par la DPV, devra être mené conjointement avec la Mauritanie car les oiseaux sont migrateurs et transfrontaliers. De même, pour assurer l’efficacité dans le travail des producteurs et créer les conditions pour la double culture du riz, le renforcement du parc de matériel agricole, grâce au programme que le Ministre de l’Agriculture de la souveraineté alimentaire et de l’Elevage Docteur Mabouba DIAGNE est en train d’échafauder s’avère nécessaire.S’agissant toujours du riz, fonction transférée au secteur privé depuis 1987, la production de semences constitue de nos jours, le talon d’Achille de la chaine de valeur du riz. Depuis quelques années, il y’a des difficultés dans ce domaine qui impactent négativement sur la productivité et la chaine de valeur. Une étude du programme triennal semencier a montré que 56% des producteurs utilisent des semences certifiées. Il nous semble urgent de revoir ce maillon en y impliquant davantage les conseillers agricoles qui doivent jouer un rôle de veille et de conseil pour assurer une bonne productivité. Des conseillers formés en technique de production de semences surtout pour le riz et en législation semencière pourraient changer la donne dans la chaine de valeur du Riz. Car comme le souligne Dominique Guillet « La semence est le début de la chaîne alimentaire. Celui qui contrôle la semence contrôle la chaîne alimentaire, donc contrôle le peuple »Concernant la filière tomate industrielle, il s’agit de renforcer la lutte contre la bactériose qui cause des dégâts importants entrainant une baisse drastique de la mise en valeur et un désenchantement des producteurs.S’agissant de la filière oignon, un accent sera mis sur l’amélioration de la qualité de la production mais également sur celle de la qualité du stockage.Il va sans dire que ce travail se fera concomitamment avec la mise en place des coopératives agricoles communales initiées dans le cadre de la nouvelle vision de l’agriculture portée par le Docteur Mabouba DIAGNE, Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Elevage appuyé en cela par le Docteur Alpha BA, Secrétaire D’Etat aux Coopératives et à l’encadrement paysan.Mesdames MessieursComme vous le savez, il ne peut y’avoir de révolution agricole sans révolution foncière. Depuis les années 90, des outils de planification territorial comme les POAS, la CDI, le SIF et aujourd’hui FAI ont été progressivement mis en place dans les collectivités territoriales de la vallée du fleuve Sénégal pour jeter les bases d’un développement endogène et une gestion concertée de l’espace. Pour un développement économique local de territoires ruraux de la vallée, un accent sera mis sur le renforcement de la collaboration avec les maires de la vallée. La SAED doit mobiliser ses partenaires autour d’une vision claire de gouvernance territoriale conformément à la vision des nouvelles autorités, qu’il convient de mener avec méthode, organisation et compétence pour répondre à une forte exigence de souveraineté alimentaire. De même, la question de la cohabitation entre agriculture et élevage est une préoccupation majeure des pouvoirs publics. Dans la vallée du Fleuve Sénégal, la compétition pour les ressources entraine des conflits parfois dramatiques entre agriculteurs et éleveurs. La mise en œuvre de ces outils précités permettrait de régler ces problèmes assez récurrents. Messieurs, Mesdames, Chers partenaires Vous conviendrez avec moi qu’avec un fort potentiel hydroagricole de 240000 ha voire plus, le fleuve Sénégal et ses dépendances, les barrages de Diama et de Manantali et une population active à 70%, la VFS doit jouer un rôle important non seulement pour atteindre la souveraineté alimentaire mais aussi contribuer de manière significative à la réduction de la pauvreté au Sénégal.En effet, le partenariat qui vous lie à la SAED date de très longtemps et ne souffre jusqu’à présent d’aucune ambiguïté. Au contraire, c’est un partenariat nous allons renforcer au grand bonheur des producteurs. Je compte maintenir le cap sur cette lancée en me concertant avec vous et en étant toujours à votre écoute pour réussir ensemble ce pari. Ma porte sera toujours ouverte pour trouver ensemble dans le dialogue et la concertation, les solutions idoines à l’ensemble des problèmes qui se poseront.Je formule les vœux que toutes mes décisions et actes en ce poste me soient dictés par la sagesse, l’humilité et l’impartialité.Pour conclure, je remercie tous ceux qui se sont déplacés pour assister à cet évènement, mes enfants, les frères, les cousins, les amis d’enfance, les neveux, les connaissances, les membres de ma grande famille qui m’ont aidé et soutenu tout au long de mon cursus scolaire et universitaire.Mention spéciale à ma femme, discrète et effacée, toujours à côté de moi et prête à me soutenir dans les moments difficiles avec tendresse et amour ».