Présidentielle 2024 : Anta Babacar Ngom Plaide l’ Ouverture du Pms aux Filles
_ Présente à Saint_Louis, dans le cadre de la présidentielle de 2024, Anta Babacar Ngom a dit son souhait d’ouvrir le Prytanée Militaire de Saint_Louis, aux filles, une fois élue à la magistrature suprême. Estimant que le Pms constitue l’excellence en ce qu’il continue de construire l’élite sénégalaise, la candidate à la succession de Macky Sall n’a pas manqué de plaider la cause des filles. Les filles ont leur place au Prytanée Militaire de Saint_Louis estime_t_elle. En outre, Anta Babacar Ngom, qui a sillonné quelques grands axes de la cité de Mame Coumba Bang, s’est désolée du peu d’infrastructures dont bénéficie la cité de Ndar. A l’en croire, le temps de la rupture est arrivée. Poursuivant son « doxantu » nocturne, la bonne dame a laissé entendre qu’elle va s’évertuer à créer des emplois pour faciliter l’accomplissement personnel des jeunes. Se présentant, sous ce rapport, comme une créatrice d’emplois. A l’occasion de son face à face avec la presse, sur le pont Faidherbe, la candidate à la présidentielle du dimanche 24 Mars prochaine a fait noter que l’essor socio_économique du pays doit, nécessairement, passer par l’agriculture, la pêche et l’élevage. Face à ses militants, nullement désarçonnés par l’heure tardive et le froid de canard qui sévit présentement à Saint_Louis, Anta Babacar Ngom d’inviter les uns et les autres à se rendre, massivement, au niveau des centres et bureaux de vote le jour J.
Saint-Louis : Osidea Suscite la Réflexion autour de la Violence Electorale
_ « Le Sénégal a toujours été un modèle positivement apprécié en Afrique et dans le monde en matière de démocratie et de stabilité socio-politique. Cette image positive, acquise au bout de longues luttes pacifiques avec des transmissions apaisées du pouvoir, semble être aujourd’hui menacée par des risques de tensions réels qui pèsent grandement sur la vie politico- économique et sociale du pays. En effet, depuis les évènements de Mars 2021, marquant une période trouble sur l’étendue du territoire national, en particulier dans les capitales régionales, le contexte dans lequel évoluent les populations demeure en constante ébullition. Selon les informations officielles communiquées, le Sénégal a enregistré pas moins de trente (30) morts entre 2021 et 2023 lors de différentes manifestations, ainsi que des centaines de personnes blessées et une vague d’arrestations. Un bilan lourd de conséquences pour les familles, les acteurs économiques et les couches vulnérables avec également des pertes matérielles énormes. Cette situation, perçue comme la résultante d’un concours de circonstances selon certains analystes, révèle, par ailleurs, un véritable soubassement politique mettant surtout la jeunesse au cœur des responsabilités. De ce point de vue, les opérations de pillages, le saccage des biens publics comme privés et autres dommages collatéraux comptabilisés, sont souvent imputés aux jeunes en dépit de la pluralité des acteurs qui partagent la sphère politique. Ce constat, documenté si l’on se réfère à la tranche d’âge des victimes, doit inspirer et déterminer le choix d’une stratégie anticipative et efficace afin de se prémunir d’éventuelles scènes de violence à l’avenir, surtout que nous sommes à quelques mois de la validation des candidatures à l’élection présidentielle qui doit se tenir le 25 février 2024. Ainsi, il convient de préciser que les moments d’accalmie notés par intermittence et qui traversent cette problématique sont loin d’être une garantie immuable de stabilité et de cohésion nationale. Dès lors, faudrait-il rappeler, il existe toujours d’autres facteurs latents qui peuvent faire basculer, à nouveau, le pays dans un cycle de violence aux conséquences incalculables pour sa stabilité. Dernièrement, le processus a connu plusieurs rebondissements inédits depuis la publication de la liste définitive des candidats par la juridiction électorale. Sur la base de saisine par l’Assemblée Nationale d’une accusation de corruption entre un candidat retenu et deux juges du Conseil Constitutionnel, le Président de la République a abrogé le décret convoquant le corps électoral à quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale. Ce qui a provoqué des manifestations violentes et une mobilisation forte de la population pour le respect du calendrier républicain. Cette exigence semble être suivie par le Conseil Constitutionnel qui a donné avis défavorable (après saisine du Président) aux conclusions du dialogue national organisé entretemps par le Président de la République. Le nouveau décret fixant une nouvelle date du scrutin à plus ou moins tempéré l’environnement politique, même si une partie des candidats recalés continue avec insistance à réclamer une élection inclusive et transparente en vue d’optimiser les chances de participation de tous les candidats déclarés. Cette exigence souvent exprimée est une raison édifiante sur les risques potentiels de tensions si le processus venait à être interrompu à nouveau. À cela s’ajoute l’analyse des données issues du Rapport général du monitoring de la violence dans le cadre du Programme d’Observation et de Monitoring de l’Élection présidentielle 20191 , qui confirme l’existence d’affrontements entre groupes de personnes et d’agressions physiques comme incidents fréquents relevés.Dans une dynamique préventive et de résolution, il serait donc fondamental de privilégier des initiatives visant à sensibiliser les acteurs, notamment les jeunes et l’ensemble des parties prenantes concernées par la préservation de la paix sociale et la pacification de l’espace politique au Sénégal. Conscient des enjeux d’une telle démarche en perspective de l’Élection présidentielle prévue le 24 mars 2024, l’Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA) en partenariat avec NDI, organise un Forum d’échanges et de partage d’expérience sur la problématique de la violence électorale le lundi 18 Mars 2024 à l’Hôtel Keur Dada, Saint-Louis. Cette rencontre marque le lancement de la Campagne d’Éducation Citoyenne avec les Jeunes sur la Prévention des Conflits en période électorale au Sénégal et plus particulièrement dans la Région de Saint-Louis qui s’inscrit dans le cadre du ‘’Programme Nietti Élections’’ piloté par le COSCE. Il s’agira en effet de faire saisir aux jeunes les enjeux de transparence du processus électoral, les défis sécuritaires et économiques ainsi que tous les sujets d’intérêt national liés à la prochaine présidentielle. La finalité est de renforcer leur citoyenneté afin de les préparer à contribuer efficacement au bon déroulement de l’élection du 24 mars 2024 dans un environnement apaisé ».
Ugb : Les Violences Universitaires Passées au Peigne Fin
_ « Le Groupe D’études et de Recherches – Genre et Sociétés – GESTES de l’Universite Gaston Berger en partenariat avec le Réseau Ouest Africain des Jeunes Femmes Leaders du Sénégal (ROAJELF/Sénégal a organisé des sessions de dialogues multi-acteurs accompagnées d’une campagne de sensibilisation autour de la problématique des Violences Basées sur le Genre (VBG). De nombreux participant-es notamment les associations d’étudiant-es, le bureau d’information des justiciables.
La présidente de la Commission genre et équité, directrice du GESTES, Pré Fatou DIOP SALL a précisé qu’il s’agit d’un
sujet d’une importance capitale dans les campus universitaires et au-delà : le vivre ensemble et la tolérance , c’est à dire la prévention des violences sous toutes leurs formes.
Ces campus sont des lieux de formation, de production et de partage de connaissances et d’échange d’idées. Donc normalement un environnement où la diversité des idées, des cultures, et des croyances se rencontrent et s’enrichissent offrant ainsi une opportunité d’épanouissement tant sur le plan individuel que collectif.
Tout un chacun a le droit d’être ici, de s’exprimer librement et de contribuer à ce vivre ensemble. Peu importe l’origine, la religion, la couleur de peau, la situation de handicap…
Les droits évoqués sont corollaires avec une responsabilité : celle de veiller à ce que chacun se sente en sécurité, respecté et libre d’apprendre et de travailler.
Malgré les initiatives telles que la mise en place de comités de dialogue social et de cellules genre équité dans plusieurs universités du pays, l’espace universitaire reste encore confronté à un niveau insoupçonné de violences de diverses natures et à différents niveaux.
Dans ce contexte, il est nécessaire d’alerter la communauté universitaire sur l’existence de ces violences afin de conscientiser et de prévenir ce phénomène.
L’ initiative s’inscrit dans le cadre du projet intitulé : « METTRE FIN AUX VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE EN MILIEU UNIVERSITAIRE : DAKAAL METITAL CI BIIR DAAARA YOU KAWEYI ». Le but de ce projet est de lutter contre les VBG en milieu universitaire pour un meilleur respect des droits de tous, des femmes et des filles qui sont généralement les victimes, à travers la mise en place d’un cadre permettant de faire de la prévention, de la prise en charge et de l’accompagnement en cas de violences.
En gros l’initiative est de promouvoir un campus inclusif où le respect mutuel, la tolérance et la diversité sont célébrés. Il s’inscrit dans le programme « Dox tankku jamm » dans les campus, qui a commencé avec « Jammi Sanar » en 2022.
La représentante du ROAJELF Rella Bathily a remercié les partenaires techniques et financiers Equipop, Feministes en Action et l’AFD pour avoir financé le projet et promis de continuer avec des sessions de capitalisation avec l’ensemble de la communauté universitaire ».
Présidentielle 2024 : Boubacar Camara Mobilise à Dagana Commune
Saint Louis : Promovolles Offre des Kits Foyer aux Femmes
« PROMOVILLES : REMISE DE MATERIELS DE TRANSFORMATION DE PRODUITS HALIEUTIQUES AUX GROUPEMENTS DE FEMMES DE SAINT-LOUIS_ Ce lundi 18 mars 2023, à la mythique place Baya, PROMOVILLES, représentée par Mme NDIAYE Aissatou, Coordonnatrice technique représentant la Coordonnatrice nationale de PROMOVILLES Mme Astou DIOKHANE, a remis un important lot de matériel aux groupements de femmes de Guet Ndar, Goxxu Mathie et Hydrobase un important lot de matériels de transformation de produits halieutiques d’un montant total de 50 millions et comprenant plus de 500 articles.Mme NDIAYE n’a pas manqué de rappeler que Saint-Louis fait partie des premières communes ayant bénéficié du PROMOVILLES qui y capitalise/a réalisé entre autres : un linéaire total de 15,70 km de voirie assainie, éclairée répartis sur 10 axes dans des quartiers comme Goxxu Mbathie, HLM, Cité Niakh, Madina Marmiyal, Balacoss, Avenue des Grands Hommes, etc.un parking aménagé pour les camions frigoriques à Hydrobase10 abribusLa maison des femmes en cours de finalisation qui sera équipée.des aménagements au niveau des berges Sud et Nord, du monument des morts, du terrain wembleyAu total, ce sont 11,5 milliards qui sont investis dans la commune pour la réalisation de ces projets.Mais au-delà de la construction de voirie, PROMOVILLES initie dans ses zones d’intervention des projets d’appui aux femmes et aux jeunes. C’est dans ce cadre qu’entre l’activité d’aujourd’hui qui consiste à remettre un important lot de matériels aux femmes de 4 grands groupements regroupant plus de 500 femmes spécialisées dans la transformation de produits halieutiques. Ces équipements d’une valeur globale de 50 millions de FCFA, financés par l’Etat du Sénégal et son partenaire la BAD, comprennent des fours pour fumage de poisson, des claies de séchage, des congélateurs, des tables, des futs, du mobilier de bureau, des ustensiles, des chaises, des tenues, etc. Ces équipements devront faciliter le travail à ces braves femmes, courageuses, engagées et renforcer leur rendement et leur productivité. En ce mois de mars dédié à la femme, PROMOVILLES a choisi de les fêter ainsi, en les dotant, les renforçant pour qu’elles soient plus autonomes. PROMOVILLES ne doute point de l’usage qui sera fait de ses équipements et de l’impact qu’il aura sur le rendement et même sur la qualité des produits finaux.Les femmes qui ont été proposées par les autorités locales se sont fait remarquées par leur dynamisme et leur engagement. PROMOVILLES les a encouragées à persévérer dans cette dynamique de développement local et vous réitère notre disponibilité à accompagner.PROMOVILLES n’a pas manqué d’adresser ses sincères remerciements aux autorités administratives et municipales qui l’ont toujours accompagné dans la mise en œuvre de ses activités. Cette activité s’est tenue en présence des autorités locales ».
PetroGaz : Les Potaches des Lycées Ameth Fall et Faidherbe à l’ École de la Transparence et Recevabilité dans la Gestion des Fonds et Revenus Miniers et Petro_gaziers
Dans le cadre de l’exécution du Programme USAID-TRACES, le Forum Civil renforce les capacités des Élèves du Lycée Ameth Fall et Cheikh Oumar Foutiyou Tall sur la Transparence et la Redevabilité dans la gestion des fonds et revenus miniers et pétro-gaziers. D’après le Coordonnateur du Forum Civil, Mouhamadou Lamine TAL, ce programme d’une durée de 4 ans est financé par l’USAID et exécuté en consortium par NRGI comme chef de file, le Forum Civil et l’ONG 3D. L’objectif de l’atelier selon le M. TAL c’est de permettre aux élèves d’avoir de bonne informations sur les fonds et revenus miniers et pétro-gaziers afin de pouvoir exercer un contrôle citoyen pour la promotion de la redevabilité et de la transparence dans le secteur extractif.