Report de la Présidentielle au Sénégal : On Fait la Moue au Pays de l’ Oncle Sam
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Sénégal : Washington se montre critique sur le report de la présidentielle, Internet rétabli à Dakar
Les États-Unis estiment que le vote du parlement sénégalais qui entérine le report de la présidentielle et prolonge le mandat du président Macky Sall n’est pas « légitime », réaction la plus critique à ce jour d’un important partenaire face à la grave crise politique en cours. Par ailleurs, l’accès à l’Internet des données mobiles a été rétabli mercredi, au moins à Dakar.
Un vote au Sénégal que Washington n’estime pas « légitime ». Les États-Unis se sont montrés critiques – une des réactions les plus virulentes d’un important partenaire de Dakar – quant au vote du report de la présidentielle et au prolongement du mandat du président Macky Sall par le parlement sénégalais.
« Les États-Unis sont profondément préoccupés par les mesures prises pour repousser l’élection présidentielle du 25 février au Sénégal, et qui vont à l’encontre de la forte tradition démocratique » du pays, a affirmé le Département d’État dans un communiqué.
Ils sont « particulièrement alarmés » par les conditions dans lesquelles les députés ont entériné, lundi, ce report décrété de facto par le président Macky Sall deux jours plus tôt et par l’évacuation de force par les gendarmes des parlementaires qui s’opposaient au vote, dit le Département d’État. Étant donné ces circonstances, « le vote ne peut être considéré comme légitime », ajoute-t-il.
La diplomatie américaine « demande instamment au gouvernement du Sénégal d’organiser l’élection présidentielle conformément à la Constitution et aux lois électorales ».
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_ « Le secteur extractif au Sénégal connaît une grande évolution depuis la découverte d’importants gisements
de pétrole et de gaz dans ses larges et sous-sols. Ainsi les gouvernants ambitionnent de faire du secteur
extractif un véritable pilier du développement économique du pays. Par ailleurs, l’Etat poursuit son effort
de promotion des énergies renouvelables pour l’atteinte de ses objectifs de mix-énergétique d’ici 2030.
Le Sénégal a signé récemment en juin 2023 un accord de partenariat pour une transition énergétique juste
(JETP) dont le montant est estimé à 2,5 milliards d’euros pour accélérer le déploiement des énergies
renouvelables pour atteindre un objectif de 40% du mix énergétique en termes de capacités installées,
d’ici 2040. Il devient ainsi le quatrième pays à avoir obtenu ce type d’accord après l’Afrique du Sud,
l’Indonésie et le Vietnam. Cet accord répond à l’objectif d’augmenter la part nationale des énergies
renouvelables et la promotion de la transition énergétique. En prélude de l’élection présidentielle du 25
Février, il serait important, d’installer la gouvernance des ressources naturelles et les questions de
transition énergétique au centre des engagements de ceux qui ambitionnent à diriger le Sénégal. Dans ce
sillage, poursuivant le plaidoyer entamé depuis l’année dernière sur l’effectivité des fonds issus de
l’exploitation des ressources minière, CAJUST compte renforcer la capacité des journalistes membre de
l’URAC, de la Convention des jeunes reporters (CJRS) ainsi que Association des Journalistes pour la
Transparence dans les Ressources Extractives et la Préservation de l’Environnement (AJTREPE) qui
s’activent sur les questions environnementales pour mieux les outiller et les amener à poser de
pertinentes questions sur la transition énergétique et la gouvernance des ressources naturelles.
L’objectif de cet atelier consiste à renforcer les connaissances des journalistes sur les enjeux et
défis de la transition énergétique et la gestion des revenus issus du secteur extractif dans le but
de favoriser une prise en charge de ces sujets lors de leurs entretiens de campagne avec les
candidats à l’élection présidentielle de février 2024 au Sénégal ».
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Zones Humides : La Journée Mondiale Célèbrée dans la Réserve Spéciale d’ Avifaune de Ndiael dans le Département de Dagana
_ Le choix de la Réserve Spéciale d’ Avifaune de Ndiael, pour abriter la célébration de cette journée, se justifie par sa reconnaissance, depuis le 11 Juillet 1977 comme zone humide d’importance internationale ( site Ramsar). Pour cette édition 2024, le thème retenu est : « les zones humides et le bien-être humain ».
Cette thématique met en lumière la façon dont tous les aspects du bien-être humain ( physique, mental et environnemental ) sont liés à la santé des zones humides de la planète. Il montre à quel point les zones humides et la vue humaine ont été interconnectées tout au long de l’histoire, les populations tirant leur subsistance, leur inspiration et leur résilience de ces écosystèmes productifs.
Le Sénégal, à l’instar de la communauté internationale, célèbre ce vendredi 2 Février 2024, la Journée Mondiale des Zones Humides à la Réserve Spéciale d’ Avifaune de Ndiael ( RSAN). Cette célébration est co_organisée par la Direction des Parcs Nationaux, point focal national de la Convention sur les zones humides d’importance internationale et la Direction des Émaux, Forêts, Chasses et Convention des Sols, responsable de la gestion du site.
Cette journée commémore la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 Février 1971, dans la ville de Ramsar en Iran. Depuis 1997, les Etats, les Ong, et la société civile célèbrent cette JMZH.
La Convention sur les zones humides est adoptée en tant que traité international. Prés de 90 % des États membres des Nations Unies, de toutes les régions géographiques du monde, sont devenus « Parties Contractantes ». Le Sénégal compte, actuellement, 9 sites inscrits sur la liste des zones humides d’importances internationales ( sites Ramsar), dont la Réserve Spéciale d’ Avifaune de Ndiael, classée depuis 1977.
Les zones humides sont dotées d’une biodiversité trés dense et variée. D’autant qu’elles sont cruciales pour la sécurité alimentaire. Plus de la moitié de la population mondiale dépend des produits cultivés dans les zones humides pour son alimentation de base. L’ organisation mondiale de la santé reconnaît que la santé des humains, des animaux domestiques et sauvages, des plantes et de l’environnement en général est étroitement liée et interdépendante.
Toutefois, ces zones humides subissent d’énormes pressions et menaces dues aux changements climatiques, aux aménagements anarchiques, aux pollutions, à l’urbanisation galopante, à la surpêche, aux pressions agricoles et pastorales qui sont autant de facteurs qui accentuent leur destruction ou leur dégradation.
L’ objectif visé, par cette célébration, est de sensibiliser et d’informer le grand public sur les enjeux et l’urgence de préserver les écosystèmes des zones humides. C’est, également, une opportunité de faire un plaidoyer auprès des autorités afin d’appuyer des actions fortes en faveur de la conservation des zones humides.