Regrettant les Derniers Incidents de Cayar : Les Pêcheurs de Mboro, Fass_Boye, Saint_Louis et Cayar s’ Asseyent autour de la Table de Concertation
Secteur Extractif à Saint_Louis : La Question Environnementale Vue sous sa Forme Juridique, en Questions
_ « Le programme USAID/TRACES est un programme de quatre ans (20 septembre 2022 – 20 septembre 2026) qui vise à accroître la transparence et les mécanismes de responsabilisation dans les secteurs minier, pétrolier et gazier pour améliorer la gestion et la répartition des revenus au bénéfice de tous. Citoyens sénégalais. NRGI, le chef de file, a formé un consortium avec Forum Civil et ONG-3D pour mettre en œuvre ce programme, qui cible à la fois les niveaux national et infranational au Sénégal, y compris les communautés touchées dans les zones extractives. Au niveau infranational, le programme est principalement mis en œuvre dans les régions de Thiès, Kédougou, Saint-Louis, Matam et Fatick.L’objectif du projet TRACES vise à accroître la transparence et les mécanismes de responsabilisation dans les secteurs minier, pétrolier et gazier pour une meilleure gestion des revenus, et promouvoir une plus grande transparence grâce à des mécanismes de surveillance et une gestion des revenus plus efficace.La première année de mise en œuvre est caractérisée par une série d’initiatives substantielles d’engagement des parties prenantes, la mise en place de cadres de dialogue et de concertation au niveau territorial, des efforts ciblés sur la sensibilisation à travers des programmes complets de formation et de renforcement des capacités pour diverses parties prenantes, englobant des organisations de la société civile, des journalistes, des professionnels des médias, des parlementaires, des autorités locales et d’autres entités pertinentes.C’est dans cette dynamique, que le Forum Civil a mis en place onze (11) Observatoires Territoriaux sur le Secteur Extractif (OTSE) dans la zone d’intervention. Les membres de ces observatoires ont bénéficié de sessions de renforcement de capacités sur des thématiques variées que sont entre autres : les fonds et revenus issus du secteur extractif, la responsabilité sociétale d’entreprise, le suivi environnemental et les plans de gestion environnementale et sociale, le contenu local etc. Ces différentes sessions de renforcement des capacités ont été aussi une occasion pour les membres des OTSE de formuler des recommandations pour l’amélioration de la gouvernance du secteur extractif mais aussi d’élaborer des Plan d’Actions pour Rendre Opérationnel les Recommandations (PAROR). Les OTSE ont proposé entre autres activités, des sessions de formation sur des thèmes spécifiques que sont le droit d’agir en matière environnementale, les obligations des entreprises, les outils de communication pour un plaidoyer effectif pour la transparence et la redevabilité dans le secteur extractif. Ils ont en outre solliciter la structuration à travers la mise en place d’un bureau pour chaque OTSE et élaboration d’un plan de travail. Le Forum Civil, avait même démarré à la fin de la première année les sessions de renforcement des capacités sur les thèmes susvisés avec les OTSE de Mboro, Taiba Ndiaye, Bossé1 et HOD2 ».
Accident en Haute Mer dans un Contexte d’ Exploitation Gazière : Saint Louis s’ Approche de la Réalité à Travers une Simulation
_ « Dans le cadre de la coordination de l’action de l’Etat en mer, il est mis sur pieds un Plan national d’interventions d’urgence en mer (PNIUM). L’opérationnalisation dudit plan, implique, entre autres, l’organisation d’exercices indispensables au développement et au maintien d’un dispositif de lutte efficace et réactif. A cet effet, s’inscrivant dans la dynamique de renforcement des capacités qui répond aux obligations du PNIUM, la HASSMAR planifie un exercice en salle le mercredi 13 et le jeudi 14 décembre 2023 à Saint-Louis.
Cette activité permettra à la HASSMAR, d’une part, d’encadrer les autorités administratives dans l’établissement de plans locaux opérationnels de lutte contre les incidents en mer conformément aux dispositions du PNIUM, et d’autre part, de tester les procédures relatives à la mobilisation des membres du comité local de coordination aux fins de la mise en place d’un PC de crise. Effet final recherché Permettre aux structures composant l’architecture locale de l’Action de l’État en Mer d’acquérir leur autonomie dans la coordination de la réponse aux situations d’urgence en mer en zone Nord.Scénario Le scénario portera sur : Le mercredi 13 décembre 2023, à 08 00 Z, au cours de son accostage, le méthanier « Perle des Mers » battant pavillon du Etat Vert heurte les installations du Hub GTA, lors de sa manœuvre d’accostage. Cet incident a occasionné une émanation de gaz et de personnes tombées à la mer.Une première évaluation de l’accident fait état de nombreux blessés majeurs, de morts et disparus, et une avarie des moyens de propulsion du navire. Le MRCC est alerté par le capitaine du navire. Les équipes de BP active leur plan de gestion de crise.Le RSC informe le gouverneur de Saint-Louis et le CLC est convoqué par le Dé légué Nord. Les premières réactions sont initiées.A 17 h, l’avion de patrouille maritime constate la présence d’une nappe d’hydrocarbures qui proviendrait du méthanier et qui pourrait atteindre les côtes dans les prochaines heures. Le MRCC contacte le RSC Nord pour une intervention visant à lutter contre la pollution marine et à contenir la nappe d’hydrocarbures.Le Gouverneur informé, met en œuvre du plan POLMARTERRE.
On note par ailleurs la présence sur zone de pirogues de pêche, d’un patrouilleur de la Marine Nationale et de deux (02) méthaniers dans la zone d’attente. Le traffic au large est dense ».
Déclaration de Me Moussa Diop : Aly Ngouille Ndiaye Regrette et Este en Justice
_ Suite à la dernière sortie médiatique de Me Moussa Diop, Aly Ngouille Ndiaye regrette et este en justice. En visite à Saint_Louis, le candidat à la présidentielle de 2024 précise qu’il n’y a aucun intérêt à accorder du crédit à de tels propos.
Rapports Itie : Enda Leads Facilite la Compréhension à Travers des Guides Simplifiés
_ « Le Sénégal est un pays avec une longue tradition minière à travers l’exploitation du phosphate dans la région de Thiès et la production de ciment depuis les années 1940. En 2009, le Sénégal est entré dans le cercle restreint des pays producteurs d’or. À cela, s’ajoutent les découvertes de gisements de minéraux lourds tels que le zircon, l’ilménite, le rutile, le fer, etc. L’importance de ce secteur pour la croissance économique et des opportunités qui y sont liées constitue la raison pour laquelle le Plan Sénégal Émergent (PSE) en a fait l’un des piliers de son axe de transformation structurelle de l’économie et de la croissance. En 2014, le pays a connu l’annonce de la découverte de gisements pétrolier et gazier sur son territoire maritime suscitant davantage les enjeux de transparence, de bonne gouvernance et d’accès à l’information entre toutes les parties prenantes (Etat du Sénégal, élus locaux, secteur privé, citoyens, société civile, etc.) en ce qui concerne la recherche, l’exploitation et les revenus issus des activités extractives. C’est dans ce contexte que le Sénégal a adhéré depuis 2013 à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Depuis lors, ITIE Sénégal a publié neuf (09) rapports annuels (respectivement pour les années 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019,2020 et 2021). La deuxième validation du Sénégal a démarré le 1er juillet 2021 et le Conseil d’administration de l’ITIE a conclu le 21 octobre 2021, que le Sénégal a atteint un score très élevé (93 points) dans la mise en œuvre de l’ITIE en prenant en considération le score global des composantes liées (i) à l’engagement des parties prenantes ; (ii) à la transparence, et ; (iii) aux résultats et à l’impact. Toutefois, bien que de nombreux acquis et réalisations ont été enregistrés dans la mise en œuvre de l’ITIE, persistent encore certains défis à relever pour une gouvernance transparente et effective des ressources extractives. Parmi ces challenges, figure le défi de l’accès à l’information, sur les revenus, les aspects environnementaux et les impacts sur le développement local. Ainsi, il est noté un manque de compréhension et d’appropriation des informations contenues dans les rapports de conciliation de l’ITIE qui sont jugés très volumineux et souvent complexes par les citoyens, notamment le public non technique et les franges non instruites. Ceci conduit à une asymétrie d’informations entre les différents acteurs concernés et directement impactés par l’exploitation des ressources minérales et impacte négativement sur les relations et le climat de confiance entre les différentes parties prenantes. D’après le Secrétariat International de l’ITIE (2021), les consultations avec les parties prenantes ont permis d’identifier deux défis majeurs en matière de gestion du secteur extractif au Sénégal, notamment en ce qui concerne le renforcement de la participation des communautés touchées par des activités extractives et des organisations locales au processus ITIE et l’accroissement de la transparence des revenus réinvestis en vue d’améliorer la vie des communautés touchées. Ainsi, le renforcement de la participation informée des communautés locales et des citoyen-nes dans la dans la tenue du débat public dans le secteur extractif doit nécessairement passer par la disponibilité et l’accès à l’information, de façon plus accessible et plus digeste. Pour rappel, Enda LEAD Afrique Francophone, grâce au soutien d’Oxfam au Sénégal, avait entrepris la réalisation des guides simplifiés des rapports ITIE de 2016, 2017, 2018 et 2019. Ceci au titre d’une des contributions de la société civile dans la mise en œuvre de l’ITIE au Sénégal, conformément à l’exigence 1.3 relative à l’engagement de la société civile inhérent à la norme ITIE 2019. Afin d’assurer cette continuité, Enda Lead Afrique Francophone en partenariat avec Oxfam au Sénégal dans le cadre du projet « A Egalité phase II : Contrôle citoyen des industries extractives et des finances publiques au Sénégal », continue à réaliser la simplification des rapports 2020 et 2021 afin de les rendre plus accessibles aux communautés et au grand public ».
Place des Jeunes dans le Processus Electoral : NDi Soulève le Débat à Saint Louis
_ « La Constitution sénégalaise de 2001 dispose en son article 3 que : « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants ou par voie référendaire ». Les élections sont alors le procédé démocratique par lequel le peuple souverain désigne ses représentants. Le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les élections (COSCE), conscient que les élections ont pour fonction première d’opérer une délégation du pouvoir des citoyens vers les dirigeants élus, place la consultation citoyenne au cœur de son action. En effet, leurs préoccupations doivent constituer le fondement de l’élaboration des politiques publiques. Il convient également de souligner qu’en dehors des questions d’ordre strictement électoral, le débat politique sénégalais reste marqué par la pauvreté des échanges sur des questions d’intérêt national comme la santé, l’éducation, les ressources naturelles telles que le pétrole et le gaz, l’emploi des jeunes, la sécurité, la réforme de la décentralisation… De plus, la prise en charge de ces questions dans la mise en œuvre des politiques publiques nécessite une large discussion entre tous les segments de la société. En outre, il convient de constater que plusieurs des candidats à la candidature publient des ouvrages qui résument leurs programmes politiques pour la présidentielle du 25 février 2024. Cette forme de communication semble être orientée vers une catégorie de citoyens visant à exclure la majeure partie des citoyens qui n’a pas la possibilité d’échanger sur les visions politiques des candidats. Pour faire en sorte que le traitement de ces questions occupe une place prépondérante dans le débat politique avant et pendant les campagnes électorales de 2024, le COSCE envisage de créer des cadres et espaces de discussion afin de promouvoir le dialogue avec les parties prenantes au niveau régional, en dehors des questions d’ordre strictement électoral, notamment sur les questions d’intérêt national telles que la santé, l’éducation, les ressources naturelles, l’emploi des jeunes, la sécurité etc. Elles permettront également d’échanger sur les principaux défis relatifs à l’élection présidentielle de février 2024. Ces conversations seront organisées dans les régions de Kaolack, Thiès, Diourbel, Saint-Louis et Ziguinchor, choisies en raison de leur fort poids électoral. L’objectif est de renforcer la participation citoyenne au processus électorale pour une élection présidentielle inclusive, crédible, transparente et apaisée.
OBJECTIF
Les conversations citoyennes permettront égale d’échanger sur principaux défis relatifs à l’élection présidentielle du 25 Février 2024 à travers des cadres et espaces de discussion sur les questions d’intérêt national afin de s’assurer qu’elles occupent une place prépondérante dans le débat politique avant et pendant les campagnes électorales.
CIBLES
Les conversations citoyennes ont pour première cible les jeunes. Ainsi, elles regrouperont entre autres les organisations de jeunes, les acteurs politiques, les organisations de la société civile, les organisations patronales, les autorités administratives déconcentrées et décentralisées et les organisations communautaires de base.
METHODOLOGIE
Elles seront organisées sous forme de séances plénières dans un lieu adapté, pouvant accueillir du public, afin de procéder à des discussions poussées sur les questions d’intérêt national avec un accent particulier sur les défis sécuritaires et économiques auxquels font face ces régions. Elles permettront également d’échanger sur les principaux défis liés à l’élection présidentielle de février 2024. Pour garantir la qualité des discussions, des discutant seront identifiés et invités à contribuer au débat. Les travaux seront conduits par un expert facilitateur chargé d’animer le déroulement de l’activité. A l’issue des travaux, un mémorandum sera produit portant sur des points de consensus impactant la vie socio-économique des populations de ces régions et les principaux défis relatifs à l’élection présidentielle du 25 Février 2024 ».
Élections de représentativité syndicale : En Visite à West Africa Farms ( Waf), l’ Udts Plaide la Révision de la Convention collective de l’ Agroalimentaire
_ Mettant à profit son escale dans le village de Yamane, à Gnith, l’ Udts a plaidé la révision de la convention collective de l’agro-alimentaire. A cause de l’obsolescence de cette convention, les travailleurs du secteur ne parviennent plus à joindre les deux bouts du fait de la faiblesse des salaires. Une délégation de l’ Union Démocratiques des Travailleurs du Sénégal s’est rendue à West Africa Farms dans la commune de Gnith.