Economie Circulaire des Déchets : Ou Comment Faire des Ordures de l’ Or Dur
_ « Le Sénégal a décidé d’adopter un nouveau modèle de développement pour accélérer la croissance conçue pour augmenter durablement le potentiel de croissance, ainsi que pour stimuler la créativité et l’initiative privée. Les plus grands défis du Sénégal se concentrent actuellement sur la gestion des déchets et les plastiques. Les solutions concernant la gestion des déchets et les plastiques sont vitales pour transformer l’économie sénégalaise vers un système de production et de consommation circulaire.Le PSE reconnaît que l’économie verte est un moyen de répondre aux besoins sociaux fondamentaux et au développement durable. Il a récemment été complété par une politique nationale sur l’économie circulaire, ce qui place le pays comme un précurseur en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal est aussi l’un des pays partenaires de l’initiative des Nations Unies PAGE (Partnership for Action on Green Economy) en Afrique. L’Etat du Sénégal a mis en place des réformes importantes pour mieux gérer les déchets. Dans cette optique, il a créé la SONAGED (Société nationale de gestion intégrée des déchets) et lancé le PROMOGED (Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides). Ces initiatives renforcent les collectivités dans la gestion et la valorisation des déchets. Les collectivités territoriales sont appelées à jouer un rôle clé dans la gestion des déchets pour favoriser une transition écologique. A Saint-Louis, l’ARD consolide la promotion de l’intercommunalité avec le soutien de l’Agence de Développement Municipal (ADM), à travers le financement du PROGEP et du SERRP. En outre, l’ARD en collaboration avec des partenaires techniques tels que RECYCL’OR, le Cabinet Espère et l’ONG LVIA, qui ont développé des programmes pour valoriser les entreprises sociales et solidaires ainsi que les emplois verts dans le cadre du programme PRO-VIVES qui couvre 4 régions du Sénégal (Saint-Louis, Louga, Thiès et Dakar).Les collectivités territoriales du département de Saint-Louis (Gandon, Fass Ngom, Ndiébène Gandiol, Saint-Louis, Mpal et le conseil départemental) regroupées autour de l’Association des Collectivités Territoriales du département de Saint-Louis (ACT-SL) s’engagent dans une gouvernance intercommunale fondée sur une gestion concertée de la résilience aux changements climatiques. Le forum intercommunal de l’économie circulaire et de promotion des emplois verts s’inscrit dans cette logique est à pour thème général « La valorisation des déchets par les territoires » et a pour objectif principal : de renforcer la résilience face aux déchets grâce à une meilleure connaissance du concept, des enjeux, des défis et opportunités. Telle est l’économie des présents TDR qui couvrent l’organisation du premier forum intercommunal sur l’économie circulaire et de promotion des emplois verts dans le département de Saint-Louis ».
Transparence dans les Finances Publiques : L’ Osidea Renforce les Elus Locaux et les Parlementaires
_ « L’ Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA), avec l’appui de l’USAID Sénégal dans le cadre de son projet d’Appui à la gestion des finances publiques, organise cet atelier de partage et d’échanges afin de promouvoir la culture de l’éthique, l’équité et la bonne gouvernance en matière de contrôle des actions publiques. Réunissant des députés, des élus et acteurs communautaires, des organisations de femmes et de jeunes mais également des acteurs étatiques (Direction Générale du Budget du Ministère des Finances et du Budget, Cour des Comptes, Direction de la Promotion de la Bonne Gouvernance du Ministère de la Justice), l’activité vise à sensibiliser les acteurs sur les enjeux et les défis de la transparence budgétaire.En effet, le rapport 2021 du Réseau des organisations de Suivi parlementaire en Afrique (APMON) portant sur L’Indice du Parlement Ouvert (OPI) d’Afrique de l’Ouest, révèle que le Sénégal occupe la 9ème place dans la sous-région avec une note estimée à 41,24% sur 13 parlements évalués. L’Indice du Parlement Ouvert en Afrique (OPI) a été introduit pour mesurer périodiquement le niveau d’ouverture des parlements selon 44 indicateurs tirés des meilleures pratiques et normes et répartis en trois dimensions : la transparence, la participation civique et la responsabilité publique. Le rapport révèle que le parlement du Sénégal (l’Assemblée nationale), à l’image de quelques parlements d’Afrique de l’Ouest, a un faible taux d’ouverture. Les notes du parlement sénégalais renseignent sur une certaine fragilité de l’institution, si l’on se réfère aux critères d’évaluation de l’indice ci-après :Sur la transparence, l’Assemblée nationale du Sénégal est classée 11ème avec un pourcentage de 16.04% sur 35% ;Sur la responsabilité publique le Sénégal est 6ème avec 8.86% sur 30 %.Avec la 14ème Législature installée à la suite des Élections Législatives du 31 Juillet 2022, les nouveaux députés, représentants du peuple, sont aujourd’hui attendus comme des porteurs de changements qui doivent symboliser le renouveau dans la pratique de l’exercice parlementaire.Aujourd’hui plus que jamais, les questions de transparence, de redevabilité et de bonne gouvernance constituent d’énormes enjeux en matière de gestion des dépenses publiques. Sous ce rapport, il convient dès lors de réfléchir sur des mécanismes pertinents et durables à mettre en œuvre en vue d’accompagner l’Assemblée nationale dans ses différentes missions, en particulier celle du contrôle de l’action du Gouvernement.C’est au regard de ces constats majeurs que l’Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA), avec l’accompagnement du projet USAID Appui à la gestion des finances publiques organise cet atelier de partage et d’échanges avec les députés, les élus locaux et les relais communautaires des régions de Ziguinchor et de Sédhiou afin de renforcer leurs connaissances sur les mécanismes et instruments en matière de transparence budgétaire mais également d’identifier et de développer avec eux les outils et mécanismes pour faciliter la participation citoyenne au processus budgétaire et assurer un meilleure évaluation des politiques publiques. En plus de la dimension renforcement de connaissances sur les aspects relatifs à la transparence budgétaire, cette rencontre constituera une vitrine de propositions multisectorielles pour les collectivités territoriales qui auront ainsi la possibilité́ de faire porter des plaidoyers aux parlementaires concernant les défis à relever en matière de demande sociale et d’accès aux services sociaux de base. A l’issue de cette activité, un cahier de doléances destiné aux parlementaires sera produit pour une meilleure prise en charge des préoccupations des populations locales au niveau de l’Assemblée Nationale.Ces activités se sont déjà tenues dans les régions de Dakar, Fatick, Kaolack et de Ziguinchor ; et se poursuivront dans les régions de Matam et Kédougou pour une bonne intégration régionale.
Á PROPOS DU PROJET USAID APPUI Á LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES
Le 3 janvier 2022, le Gouvernement américain, à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a lancé le projet USAID Appui à la gestion des finances publiques, un programme de quatre ans afin d’appuyer le Gouvernement du Sénégal (GdS) dans l’opérationnalisation des réformes des finances publiques en vue d’améliorer, entre autres, l’efficacité des dépenses, la transparence budgétaire ainsi que l’engagement des citoyens pour une croissance économique plus inclusive. Ce projet est conduit avec le leadership et l’engagement du GdS. Il vise les trois objectifs suivants : Améliorer la transparence et la participation du public au processus budgétaire ;Renforcer l’efficacité de l’exécution du budget (y compris la mobilisation des recettes, l’amélioration de l’exécution des dépenses publiques et la réforme comptable) ;Renforcer l’efficacité des contrôles internes et externes.Le projet est précédé par une série d’activités d’assistance technique en gestion des finances publiques fournie par l’USAID Sénégal au Gouvernement du Sénégal depuis 2013 ».
Secteur Informel : Le Décret 2022 / 1190 Portant Statut de l’ Entreprenant, ce Sésame qui Ouvre les Portes du Bonheur
_ « L’ economie informelle recouvre une multiplicité de situations qui partagent une conséquence commune : un déficit de travail décent, qui se traduit par l’inaccessibilité à un emploi rémunérateur, aux financements, aux protections liées à l’emploi (sécurité sociale et du travail), aux droits et à l’égalité des genres. En outre, l’informalité constitue un obstacle à la croissance, car la majorité des entrepreneurs et des travailleurs y compris les travailleurs indépendants de l’économie informelle accèdent difficilement au financement, aux marchés et à la propriété. Cette situation pénalise grandement leurs capacités à la compétitivité et à concourir pour des contrats commerciaux, voir développer avec efficience leurs activités. Pour pallier progressivement cette situation, l’Etat du Sénégal à travers le Plan Sénégal Emergent notamment l’axe 1 réserve une attention particulière aux Petites et Moyennes Entreprises (PME), en tant que levier indispensable pour un développement socio-économique inclusif et pour l’émergence économique du Sénégal à l’horizon 2035. Pour la phase 2 du PSE (2019-2023), l’un des défis importants reste le développement du secteur privé national. Dans cette dynamique, il est nécessaire de bâtir un tissu d’entreprises formelles et de moderniser l’économie.Mieux, la Stratégie Nationale Intégrée de Formalisation de l’Economie Informelle (SNIFEI) et son Plan d’Action Opérationnel de Transformation du Secteur Informel (PAOTSI) 2022-2026 validée en juin 2021 par son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, prend en référence le Statut de l’Entreprenant comme une bonne pratique en matière de formalisation de l’économie informelle.Au regard de l’importance de cette norme juridique et de la recommandation n° 204 (2015) de l’OIT sur la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle, il urge de partager au maximum avec les acteurs du secteur informel au Sénégal de l’utilité de se formaliser suivant des procédures simplifiées accompagnées de mesures incitatives déclinées dans le Statut de l’Entreprenant suscité. En ce sens, le Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur Informel (MATSI) et l’Organisation Internationale du Travail (OIT) avaient organisé le 30 mai 2023 à l’hôtel Radisson Blu Dakar, une journée de partage avec les acteurs institutionnels tels que le Ministère du Travail, du Dialogue Social et des Relations avec les Institutions, le Ministère de la Justice à travers le Greffe du Tribunal de Commerce, l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADPME), la Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID), le Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT), l’Agence de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) et la Délégation Générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) sur l’utilité du statut de l’entreprenant et son intérêt de procéder à sa vulgarisation.C’est dans ce contexte que s’inscrit cette mission ».
Fête Nationale de Mauritanie : Les Réfugiés Négromauritaniens Affichent la Mine des Mauvais Jours
La Mauritanie fête, ce 28 Novembre, le 63 éme anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Les réfugiés negro_mauritaniens, installés dans le Nord du Sénégal, depuis 34 ans, ont célébré leur fête nationale dans le recueillement et par des prières pour un retour au bercail. Ils invitent les Etats sénégalais et mauritanien, le Hcr et les Nations Unies à se pencher sur leur problème en vue de lui trouver une solution.
Saint_Louis : Le Ministre des Collectivités Territoriales, de l’ Aménagement et du Développement des Territoires Visite la Digue de Protection Côtière et les Chantiers du Site de Relogement Définitif des Populations Sinistrées et Affectées de la Langue de Barbarie, à Diougop
Les Fermes de la Téranga Ex Senhuile : Les Ong Accusées de Semer les Graines de la Division dans le Ndiael
_ Dans la zone de Ndiael, les Ong sont accusées de semer les graines de la division. A la veille de chaque élection, expliquent certaines populations, les Ong viennent troubler leur quiétude en ravivant le feu d’anciennes tensions foncières. Cette présente veille d’érection n’échappe pas à la règle, avec le ballet des Ong qui commence. Une subite montée d’adrénaline est constatée dans cette partie du Walo, avec en toile de fond, Les Fermes de la Téranga ex Senhuile, du fait de la présence de ces « visiteurs indésirables ».
Stratégie Territoriale de Localisation et de Suivi des OMD à Saint_Louis : Les Acteurs en Conclave
_ « Le Sénégal, à l’instar d’autres pays en quête d’émergence, a fait de la croissance économique un objectif essentiel de sa politique de développement. La communauté internationale après avoir établi un bilan mitigé des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) a entrepris des consultations dans plusieurs pays pour recueillir les aspirations profondes des peuples afin de définir de nouveaux objectifs globaux de développement pour l’humanité à l’horizon 2030. Ainsi, en réplique aux ambitions inachevées des OMD, en capitalisant les leçons apprises de leur mise en œuvre et face aux nouveaux défis mondiaux, la communauté internationale, sous l’auspice de l’Organisation des Nations Unies (ONU), a adopté en septembre 2015, un nouvel agenda de développement durable pour accélérer la transition vers le développement durable inclusif. Le Sénégal a adopté le principe fondamental de l’Agenda 2030 en prônant le principe de « ne laisser derrière aucun sénégalais ». C’est dans cette logique qu’il a intégré 77% des cibles des ODD de l’Agenda dans les politiques publiques (PSE phase 1) et a décidé un alignement et une intégration complète du reste des cibles des ODD dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 2 du PSE (2019-2023). A ce titre, la mobilisation de l’ensemble des acteurs et des partenaires s’avère nécessaire afin de canaliser les efforts envers les priorités stratégiques définies. La volonté d’avancer plus résolument dans la territorialisation des politiques publiques devra surtout ses résultats à la capacité des acteurs territoriaux à s’approprier ce référentiel et ensuite de le traduire en processus dynamique de progression vers les cibles fixées par les ODD. L’échelon communal constitue alors le terreau incontournable pour définir les ambitions spatialisées à la hauteur des enjeux nationaux des ODD et mobiliser les acteurs pour la mise en œuvre. L’Agenda 2030 représente ainsi une opportunité pour les collectivités territoriales de participer aux réflexions mondiales sur le Développement Durable et de répondre aux enjeux de développement territorial et national. La localisation de l’Agenda 2030 signifie non seulement l’intégration des Objectifs de Développement Durable (ODD) dans la conception, la mise en œuvre et le suivi des politiques et des stratégies de développement territorial, tout en mettant les territoires au centre, mais surtout la prise en compte par les gouvernements centraux des besoins et des attentes des autorités locales durant l’élaboration de ces politiques. Elle ne signifie pas seulement des outils et des mécanismes pour la mise en œuvre et la surveillance efficace des politiques de développement au niveau local, mais aussi de mettre les priorités, les besoins et les ressources des territoires et de leurs peuples au centre du développement durable. Dès lors, la recherche d’outils et de stratégies pour localiser les ODD est essentielle pour la conception, la mise en œuvre et l’optimisation de la réussite de l’Agenda 2030 pour le développement durable. Prendre en charge les besoins de toutes les couches sociales surtout des plus vulnérables, passe par la territorialisation des ODD pour ainsi inverser la tendance et impulser un meilleur développement économique et social. À cet égard, il faut intégrer et mettre en cohérence les ODD et leur cadre de suivi avec la compréhension et l’appropriation des acteurs locaux. Dès lors, la recherche d’outils et de stratégies pour localiser les ODD est essentielle pour la conception, la mise en œuvre et l’optimisation de la réussite de l’Agenda 2030 pour le développement durable, un programme qui accorde une place prépondérante au social. Dans le cadre de la collaboration entre le PNUD-Sénégal, l’Agence Andalouse de Coopération Internationale pour le Développement (AACID) et l’ART Brussels, l’ARD de Saint-Louis est chargée d’appuyer la mise en œuvre du projet de promotion d’une stratégie territoriale de localisation et de suivi des ODD dans la région de Saint-Louis. Ce projet vise également à susciter une meilleure appropriation des ODD par les acteurs territoriaux et de renforcer la promotion d’initiatives locales pour la réalisation et le suivi des ODD. II. Objectif global L’objectif de cette rencontre est de procéder à la présentation et la validation des résultats de la situation de référence des indicateurs territoriaux des ODD. 2.1.Objectifs spécifiques Spécifiquement, il s’agira au cours de cet atelier de : – Partager avec les parties prenantes les résultats de la collecte de données pour le renseignement des indicateurs territoriaux des ODD ; – Discuter sur la cohérence et la pertinence des données collectées en tenant compte des objectifs stratégiques de la situation de référence des indicateurs des ODD ; – Partager et discuter sur les fonctionnalités pratiques de la plateforme territoriale de suivi des indicateurs ODD ; – Discuter sur le dispositif de gouvernance de la localisation et du suivi des ODD dans la région de Saint-Louis. 2.2.Résultats attendus – Les résultats de la collecte des indicateurs ainsi que les fonctionnalités pratiques de la plateforme de suivi sont partagés et connus par l’ensemble des acteurs du projet ; – Les données collectées sont présentées, discutées et validées par les acteurs parties prenantes ; – Des recommandations fortes sont formulées afin de faciliter la contribution des pools thématiques dans le processus de pérennisation de la collecte, de la remontée et du suivi des indicateurs ».