Saint Louis : Le Hcr Initie un Atelier sur l’ Apatridie
_ Par la voix de leur chef de site de Saint_Louis, les réfugiés mauritaniens invitent les autorités sénégalaises et mauritaniennes à s’attaquer à la question des milliers de réfugiés négro_mauritaniens installés le long de la Vallée du Fleuve_Sénégal, touchés par le déni de nationalité. D’autant que selon Abdoulaye Diop, ce sont des milliers d’individus qui sont touchés par ce fléau. Il s’exprimait, en marge d’un atelier de renforcement de capacités des acteurs territoriaux, initié par le Hcr, dans le cadre de la 9 éme campagne mondiale l’apatridie. Cet anniversaire offre l’opportunité de rappeler aux publics et aux parties prenantes la nécessité de maintenir l’élan su la prévention et la lutte contre l’apatridie au Senegal et dans les autres pays de la sous-région. Ainsi, la présente commémoration vise les objectifs suivants : _ Intensifier la communication et la visibilité autour de la campagne #J’EXISTE et ses objectifs, – Mettre en lumière les réalisations et les progrès accomplis par l’Etat du Sénégal dans le cadre de cette campagne ; – Faire connaitre aux acteurs et à la population les défis restant à relever. III. ACTIVITES 1. ATELIER DE RENFORCEMENT DE CAPACITES L’apatridie est la situation d’une personne qu’aucun Etat ne reconnait comme son ressortissant par application de sa législation1. Dans les Etats de la CEDEAO, une partie non négligeable de la population est à risque d’apatridie. Ces personnes ne peuvent être identifiées comme nationales d’un Etat. Or, Le droit à une nationalité est un droit reconnu dans toute une série d’instruments juridiques internationaux2. 1 Article 1, Convention de 1954 relative au statut des apatrides. 2 l’article 15 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 : « Tout individu a droit à une nationalité. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité » ; la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale ; le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ; la Convention relative aux droits de l’enfant ; la Convention Il existe plusieurs sources potentielles d’apatridie. Les lacunes dans les législations sur la nationalité peuvent provoquer des cas d’apatridie dès la naissance ou plus tard dans la vie. Les faibles taux d’enregistrement des naissances, les procédures souvent compliquées qui permettent de confirmer l’acquisition de la nationalité, rendent l’obtention de la preuve de la nationalité difficile, et ce faisant, favorise l’apatridie. Les successions d’Etats et les contentieux frontaliers peuvent poser le problème de l’acquisition ou de la confirmation de la nationalité des populations affectées. De même, les conflits de lois, les résidences prolongées en dehors du pays de nationalité et les procédures complexes auxquelles les nationaux installés à l’étranger peuvent être assujettis, sont autant de situations pouvant entrainer l’apatridie dans un contexte migratoire. Les personnes apatrides sont exposées à des violations graves de leurs droits fondamentaux. Elles sont souvent incapables d’obtenir des documents d’identité ou de voyage et peuvent donc se voir refuser l’accès aux services sociaux de base comme la santé et l’éducation. Dans le cadre de la célébration du 9ème anniversaire de la campagne mondiale contre l’apatridie #J’EXISTE, le HCR organise un atelier de renforcement de capacités pour les agents de l’administration publique, des acteurs locaux et de la société civile. Cet atelier se tiendra le 2 et le 3 novembre au conseil départemental de Saint Louis, rue Blanchot. Objectifs A l’issue de l’atelier, les participants devront être en mesure : – De comprendre les causes de l’apatridie ; – D’identifier les conséquences sociales, politiques et économiques de l’apatridie ; – Contribuer à l’amélioration des connaissances sur la problématique de l’apatridie et les mécanismes nationaux de lutte contre l’apatridie au Sénégal, et dans l’espace CEDEAO ; – Contribuer à intensifier les sensibilisations communautaires pour une meilleure connaissance des risques d’apatridie dans la région de Saint-Louis.
Commune de Fass Ngom : Les Populations du Village de Djoub Naann Ont Soif
_ Dans la commune de Fass_Ngom, les populations du village de Djoub Naann réclament de l’eau. Elles ont sonné la mobilisation pour, encore, se faire entendre. Estimant qu’ils sont des sénégalais à part entière, les habitants de ce village menacent de ne pas participer au processus électoral tant que leur doléance n’est pas satisfaite. Ils exhortent les autorités compétentes à tout mettre en œuvre pour apporter une solution à leur la lancinant problème.
Toussaint 2023 : Saint_Louis Perpétue la Tradition
Coopéretion Chine / Sénégal : L’ Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC) et la Commission de Gestion des Ressources Hydrauliques du Fleuve Yangtsé de la République populaire de Chine Paraphent un Mémorandum d’ Accord de Coopération sur la Gouvernance et la Restauration des Ecosystèmes, la Réhabilitation des Lacs et Cours d’eau entre autres.
* Mission de la délégation de la Commission du fleuve YANGTsé à l’Office des Lacs et Cours d’Eau
Allocution de M. Alioune Badara DIOP, Directeur général de l’OLAC_ « Honorable Monsieur WU Daoxi, Vice-Président de la Commission des Ressources en Eau du Fleuve Yangtze, Chef de la Délégation
Mesdames Messieurs les Membres de la Délégation
Mesdames et Messieurs mes collaborateurs à l’OLAC Chers journalistes et professionnels des médias ;Honorables Invités ;C’est avec un réel plaisir que j’accueille la délégation de Haut Niveau de la Commission du fleuve Yangtsé composé, entre autres des Responsables de structures de ladite Commission, à savoir le Groupe du Fleuve Han, le CISPDR, et le CIE.Permettez-moi, Monsieur WU, de remercier M Zhang et ses collaborateurs pour la parfaite organisation de la mission que je viens d’effectuer en Chine durant la période du 16 au 22 octobre 2023.Cette importante visite de la délégation de CISPDR entre dans le cadre de l’instruction du projet PREFERLO qui vise le transfert, dans sa phase_1, de 530 millions de mètres-cubes par an ; du Lac de Guiers à Linguère, sur un linéaire de 115 kilomètres.Aussi, votre visite vient sceller la coopération entre deux organismes chargés de la gestion de cours d’eau en vue du développement socio-économique des zones impactées.Cette coopération que nous allons sceller s’aligne parfaitement à celle qui unit nos deux Etats (le Sénégal et la Chine) dans plusieurs domaines.Si la coopération entre le Sénégal et la Chine a écrit ses lettres de noblesse dans certains domaines tels que les infrastructures et la télécommunication, j’ai la parfaite conviction que les relations entre l’OLAC et la Commission du Yangtsé vont aussi permettre d’écrire les belles pages dans le domaine de l’Eau.Je sais que la République populaire de Chine a une longue histoire dans le domaine de la gestion des cours d’eau contrairement à notre structure qui est à ses premiers pas. Le projet PREFERLO sera le premier exemple des belles réalisations que nos deux structures vont réaliser ensemble.e bassins versants entre procède, qu’en tant que Directeur Général de l’Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC), à la signature du Mémorandum d’accord de coopération avec la Commission des Ressources en Eau du Fleuve Yangtsé de la République populaire de Chine.Enfin, la signature de convention que nous allons faire est le fruit d’un long processus entre nos deux structures et va permettre les échanges sur la gestion des eaux brutes et les technologies relatives à l’usage des eaux dans les pays tropicauxPour terminer, je vous réitère à nouveau les instructions de Son Excellence le Président Macky SALL pour la finalisation du procesus de démarrage du PREFERLO avant la fin de l’année 2023.Je vous remercie de votre aimable attention »