_ « L’analyse du contexte des territoires à forte activité extractive révèle une pluralité et une diversité d’acteurs locaux potentiellement contributeurs à la co-construction d’une économie locale résiliente. En effet les localités à fort potentiel de ressources naturelles font l’objet de relations souvent tendues entre les exploitants des produits extractifs et les communautés directement impactées dont leurs territoires abritent ces installations industrielles. La participation effective des acteurs territoriaux au dialogue politique autour de la gestion des ressources naturelles (gaz, pétrole, or, zircon, phosphates…) qui en est une des conditions de succès est encore faible. Cette faiblesse serait imputable au fait que ces acteurs souvent sont trop peu informés des enjeux et des défis qui caractérisent les activités extractives. En conséquence, elles ne sont pas en mesure d’interpeller les autorités territoriales pour contribuer valablement à la gouvernance des ressources issues de leurs localités. Ainsi, plus les communautés sont tenues en marge des processus de décision relative à l’activité extractive et moins les préoccupations qu’elles portent sont ne prises en compte dans les priorités de développement et plus globalement dans les politiques publiques en matière de gestion des ressources extractives. Il est donc important de redéfinir les responsabilités et les interactions entre les différentes catégories d’acteurs en vue de décloisonner la gestion des ressources, converger les priorités et assurer la coresponsabilité dans le portage politique de l’activité extractive.Dès lors, le soutien à la dynamique de ces territoires devrait être réfléchi et réorienté sur le repositionnement des communautés dans la gouvernance concertée des ressources extractives pour renforcer la légitimité de décision et d’action des collectivités territoriales. Pour y parvenir, l’ONG 3D dans le cadre de la mise en œuvre du Programme USAID TRACES a mis en place une Coalition de participation citoyenne (CPC) et une Pépinière citoyenne au niveau de la langue de barbarie afin d’augmenter le niveau d’engagement des communautés directement impactées par l’activité extractive pour une exploitation apaisée et rentable pour tous ».

_ Saint-Louis a vibré au rythme de la 47 éme édition du Magal des 2 Rakas. Pour perpétuer l’acte posé, le 5 Septembre 1895, par le fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba, dans le bureau du gouverneur colonial, les populations ont afflué en masse. L’ occasion faisant le larron, les populations ont été invitées à s’inspirer de l’oeuvre grandiose et multidimensionnelle de Bamba, pour construire un Sénégal de vertus où il fait bon vivre.

_ « Le Collectif de Soutien Populaire pour la Renégociation des Contrats Miniers, Pétroliers et Gaziers tient à féliciter le gouvernement du Sénégal pour avoir joint l’acte à la parole en créant la commission d’experts chargée de réexaminer les contrats d’hydrocarbures, conformément à l’engagement pris par le Président de la République, S.E. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le Premier Ministre Ousmane Sonko.Cette commission, composée de hauts cadres de l’administration sénégalaise ainsi que d’experts en matière pétrolière, minière, fiscale et économique, marque une étape décisive vers la concrétisation d’une gestion plus équitable et transparente des ressources naturelles du pays. Le Sénégal, devenu récemment producteur de pétrole et bientôt de gaz, doit s’assurer que ces richesses profitent effectivement à l’ensemble de la population, conformément à l’article 25-1 de notre Constitution, qui stipule que les ressources naturelles appartiennent au peuple et doivent être utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. Nous saluons la volonté affichée par les autorités de revenir sur les accords passés sous l’ancien régime et de les rééquilibrer dans l’intérêt national. Le lancement de cette commission est une réponse directe aux attentes des citoyens, qui exigent une révision des conventions jugées défavorables pour notre pays.

Appel à la Mobilisation :

Le Collectif invite tous les Sénégalais à se joindre activement à cet effort national en signant la pétition pour la renégociation des contrats miniers, pétroliers et gaziers. Vous pouvez signer en ligne sur notre plateforme dédiée ou auprès des comités locaux mis en place dans chaque commune. Votre signature est essentielle pour démontrer notre engagement collectif et notre détermination à protéger les intérêts du Sénégal. Le Collectif reste mobilisé pour soutenir cette initiative et appelle tous les Sénégalais à se rallier à cette cause nationale. Ensemble, nous veillerons à ce que les résultats de ces travaux soient à la hauteur des aspirations légitimes de notre peuple ».

_ « Nous, membres de Aarr Lu Ñu Bokk, organisons ce rassemblement pacifique pour dénoncer l’agression de la commune de Richard Toll sur la commune de Ndombo en matière foncière. Cette agression s’accentue de plus en plus. À ce jour, nous constatons avec regret et amertume une installation illégale et anormale de la ZAC de Richard Toll dans la commune de Ndombo. Ce qui est injuste.
Le promoteur de la ZAC reconnait avoir empiété 10 hectares sur l’assiette foncière de Ndombo. Nous jugeons qu’en plus des 10 ha, toute la ZAC se trouve dans la commune de Ndombo en référence au journal officiel du Sénégal nº 4783 du 23 aout 1980 publiant le décret nº 80-586 portant création de la commune de Richard_Toll et définissant les limites de ladite commune.
Selon ce décret, toute la ZAC de Richard Toll est dans la commune de Ndombo. Ce que nous dénonçons avec la dernière énergie. Nous avons, aussi, effectué des recherches sur le décret de 2002 relatif à la ZAC mais nos efforts sont restés vains. S’il existe, il est difficile à trouver.Ndombo est une petite commune et n’acceptera jamais cette expropriation illégale de son foncier.
Nous demandons, d’abord, à la commune de Richard Toll et son maire de respecter les limites qui se trouvent dans le décret 80-586 du 24 juin 1980 portant création de la commune de Richard Toll. Ensuite, au promoteur d’arrêter immédiatement les travaux et d’enlever toutes les bornes déjà installées.
En outre, au sous-préfet, au préfet, au gouverneur, au ministre de l’urbanisme et au président de la république Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE de veiller au respect strict et de faire respecter les limites des deux communes en application du décret 80-586.
Ce rassemblement est une étape pour dénoncer cette injustice que la commune de Ndombo est en train de subir. Nous serons ferme et debout comme un seul homme pour arrêter toute tentative d’expropriation illégale de nos ressources foncières ».

_ Le phénomène migratoire continue de faire l’actualité dans le Nord du pays. Dans l’après midi de vendredi, une pirogue remplie de migrants clandestins, a accosté au poste frontière de Gokhou_Mbaxx, aprés une longue errance en haute mer. Devant les populations riveraines médusées, ces voyageurs d’un autre genre ont retrouvé la terre ferme, la mort dans l’âme. Ce, avec l’appui non négligeable de pêcheurs de la localité, venus à la rescousse.
Pour l’heure, la marine marchande est sur place tandis que les sapeurs pompiers volent au secours des clandestins qui présentent des signes d’épuisement et de faiblesse.
Il convient de rappeler qu’aucune perte en vue humaine n’est déplorée parmi les occupants de l’embarcation qui a débarqué aux larges de Gokhou Mbaxx. Au total, parmi les 144 victimes, l’on dénombre 16 femmes dont un bébé ( de sexe féminin ) de 7 mois pour 4 Nationalités ( Gambie, Guinée, Cote_d’ Ivoire et Sénégal ).

_ Habitués à trouver des carcasses de tortues, du fait surtout d’ agissements d’énergumènes peu soucieux de la sauvegarde de la faune et de la flore aquatiques, les agents du Parc National de la Langue de Barbarie sont, une fois n’est pas coutume, tombés sur une cadavre de baleine. Gisant, en haute mer, sur cette partie de la côte_Nord de l’ Afrique de l’ Ouest, le cadastre de ce colosse marin a été récupéré puis acheminé sur la terre ferme. Au niveau du Parc de la Langue de Barbarie et sur tout le Gandiolais, ce fait inédit, diversement commenté, continue de faire l’actualité.

_Dans le Gandiolais et sur toute l’étendue de la Langue de Barbarie, l’heure est à la restauration de l’écosystème. Dans ce dessein, pour lutter contre l’érosion côtière et l’avancée de la brèche ouverte à l’embouchure du fleuve_Sénégal en Octobre 2003, 16 mille pieds de filaos y ont été plantés dans la cadre de la 4 éme édition des activités de reboisement initiées par le commandement du Parc National de Langue de Barbarie.

_ Au total, ce sont 1862 soldats dont 66 femmes, sur les 6000 qui doivent rejoindre annuellement les rangs, qui viennent renforcer les armées sénégalaises. Aprés une formation de 4 mois sur la formation initiale du combattant basée sur les techniques et connaissances de base devant faciliter leur entrée, d’emblée, dans les forces armées. Des nouveaux soldats, sont attendues la discipline, la loyauté envers le peuple et les institutions.