_ « La Convergence pour une Alternative Progressiste (CAP-2024) porteuse de la candidature de M. Alioune SARR pour l’élection présidentielle de février 2024, exprime sa vive préoccupation face à l’escalade de violence. Elle condamne avec vigueur l’attentat ignoble perpétré à Yarakh ce mardi 1er août sur un bus de transport public Tata, causant ainsi deux morts et plusieurs blessés. La CAP-2024 présente ses condoléances aux familles éplorées, prie pour le prompt rétablissement des blessés. Elle exprime ses vifs regrets à l’endroit des entreprises et biens saccagés et Invite au respect des valeurs inhérentes aux droits de l’homme et à la démocratie. Par ailleurs, la CAP-2024 réaffirme son attachement aux libertés individuelles et collectives et condamne également toutes formes de violence verbale et physique d’où qu’elles viennent contre toute personne ou groupe de personnes. Au demeurant, la CAP-2024 et son candidat Alioune SARR réaffirment leur profonde adhésion au caractère sacré de la vie humaine et exhortent, par conséquent, à la préservation de la paix sociale, condition première pour l’épanouissement du peuple sénégalais et de toute collectivité humaine. Forte dans ses convictions humanistes, la CAP-2024 regrette les derniers développements politico-judiciaires qui ont conduit à des perturbations sociales, à des condamnations et à la dissolution d’organisation politique dont la sacro-sainte essence d’organisation et de représentation sociale se voit ainsi fortement compromise. Il s’agit là d’un recul démocratique, a fortiori dans un contexte où le peuple sénégalais est interpellé par des défis de stabilité et d’émergence pour son bien-être social. Enfin la CAP-2024 et le Président Alioune SARR réitèrent leur foi dans les vertus sénégalaises de dialogue et de transcendance de nos égos pour le recouvrement d’un espace politique apaisé ».

_ Les populations du quartier Santeu Yallah de Médina Marmiyal appellent au secours. Fatiguées de vivre avec les eaux de pluie, elles réclament l’aide des autorités pour retrouver une vie paisible. En réalité, ces populations disent en avoir assez de cohabiter, avec ces eaux pluviales stagnantes. En désespoir de cause, elles se sont mobilisées, à côté de la mosquée, « Badara Diagne », laquelle ne fait point exception à la règle, ppour se faire entendre. D’autant que, precisent_elles, en plus de réduire, considérablement, la mobilité des uns et des autres, ces eaux sont le lieu de production et de développement des moustiques, vecteurs du paludisme. Alors que l’hivernage n’en est qu’à ses premiers balbutiements, les inondations touchent, de plein fouet, les populations du quartier Sant Yallah Médina_Marmiyal qui n’ont plus que leurs yeux pour constater les dégâts. Au surplus, avec le refoulement des eaux de surface, avec la nappe phréatique qui affleure, les concessions, chambres et autres cuisines sont sous les eaux.
Aujourd’hui, hommes, femmes, jeunes et vieux de ce nouveau quartier, localisé sur l’emprise de la digue de protection de Khor, situé à un jet de pierre du bras du fleuve_Sénégal, demandent aux autorités locales de les doter d’une motopompe en vue de pouvoir évacuer les eaux aprés chaque pluie. Dans ce dessein, nos interlocuteurs disent être prêts à prendre en charge le carburant et les autres dépenses afférentes.

_ Vitres et portes cassés, ordinateurs et autres appareils électroniques détruits, bureaux sens dessus_dessous, c’est le spectacle désolant qui accueille le visiteur au niveau de la mairie, sise aux Hlm à Saint_Louis. Lundi, aprés la condamnation du leader du parti Pastef, certaines populations, en furie, ont pris d’assaut les services de l’état civil et tout saccagé sur leur passage. Selon la responsable de l’état civil, au niveau de la mairie de Saint_Louis, il va falloir attendre entre dix et quinze jours pour que les extraits de naissance, les actes de mariage, de décès et autres actes administratifs y soient, encore, délivrés. A en croire Ngoné Thioune, les « casseurs » n’ont pas eu accès aux registres qui ont été placés hors de portée. De même, puisque le processus de digitalisation des dossiers est déjà enclenché, les techniciens et informaticiens ne vont pas éprouver de difficultés pour restaurer les données, espère la conseillère municipale.
Il convient de rappeler que vingt quatre heures aprés la garde à vue d’ Ousmane Sonko et la dissolution du Parti Pastef, Saint_Louis est, toujours, sous haute tension. Les forces de l’ordre et les jeunes manifestants continuent de se regarder en chiens de faïence. Depuis l’annonce du verdict, les deux parties s’affrontent, principalement sur l’avenue Général De Gaulle, sur l’avenue Mame Rawane Ngom, aux quartiers Pikine, Balacoss, Bayal et à l’ Université Gaston Berger de Saint-Louis. Des incidents ont été notés aussi bien au niveau du pont Masseck Ndiaye que dans les quartiers Guet_Ndar et Santhiaba ou Ndar_Toute. Les forces de l’ordre sont postées devant Auchan et le pont Faidherbe tandis que des militaires surveillent les environs immédiats de la gouvernance, du tribunal. Durant toute la journée d’avant_hier et d’hier, la vieille cité tricentenaire a fonctionné au ralenti et les marchés et autres espaces de vente ont entre_ouvert leurs portes. Pour l’heure, la peur est perceptible sur le visage de chaque saintlouisien alors que la tension reste palpable.

_ « La RBTDS couvre une superficie totale de 641 768 hectares du delta du fleuve Sénégal. Elle comprend à la fois des zones continentales et marines et est à cheval sur les frontières de la Mauritanie et du Sénégal. Environ 29% de la superficie de la réserve est située en Mauritanie et 71% au Sénégal.Désignée comme réserve de biosphère transfrontalière dans le cadre du Programme sur l’homme et la biosphère (MAB) de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) le 27 juin 2005, la RBTDS a été créée afin d’intégrer les considérations économiques, sociales et environnementales tout en conciliant la conservation de la biodiversité avec l’utilisation durable des ressources naturelles à long terme. Elle a également été créée pour favoriser le dialogue transfrontalier sur les défis complexes auxquels est confrontée cette zone riche en biodiversité et pour conserver plus efficacement ses écosystèmes.Symbole d’engagement politique, la désignation de la RBTDS reflète la compréhension par les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal que la zone de la RBTDS fonctionne comme une unité écologique. La création de la RBTDS est l’aboutissement d’un long processus de coopération pour la gestion du PNOD, du PND et des écosystèmes environnants.En tant qu’initiative transfrontière, la RBTDS a également pour rôle d’encourager le dialogue et l’application de moyens scientifiquement fondés pour mieux conserver les écosystèmes au-delà des frontières nationales. La RDTDS doit permettre une meilleure gestion et une restauration des écosystèmes dans le delta du fleuve Sénégal en Mauritanie et au Sénégal et l’amélioration de la gouvernance et de l’efficacité de la gestion de la Réserve de biosphère transfrontière du delta du Sénégal (RBTDS). Dans cette perspective, le projet de « Renforcement de la coopération transfrontalière pour une meilleure gestion et restauration des écosystèmes dans le delta du Sénégal (Mauritanie et Sénégal) », a pris l’initiative d’organiser le présent atelier qui va contribuer à l’élaboration participative d’un plan de gestion de la RBTDS.Ce projet proposé par les états du Sénégal et de la Mauritanie en collaboration avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), Agence de mise en œuvre du FEM, vise à renforcer la coopération entre les deux pays et à soutenir une gouvernance améliorée, un développement socio-économique et la bonne gestion des écosystèmes de la Réserve de Biosphère Transfrontalière du Delta du Fleuve Sénégal (RBTDS). Les 2 agences d’exécution sont les Ministères de l’Environnement et du Développement Durable de la Mauritanie (Parc National du Diawling) et du Sénégal (Direction des Parcs Nationaux). Le projet vise à :Assurer une compréhension commune et une reconnaissance officielle d’une vision, d’un mandat et d’un cadre juridique pour la RBTDS, en s’appuyant sur les premières propositions faites en 2005 ;Etablir une base claire pour l’opérationnalisation de la RBTDS.Il vise à renforcer et rendre fonctionnels les organes de gouvernance et de gestion de la RBTDS, notamment : un Comité Transnational d’Orientation (CTO), une Commission Scientifique et Technique (CST), une Unité de Gestion Transfrontalière (UGT), deux Comités Nationaux (CN) et un cadre pour la coordination transfrontière entre les plateformes locales. Ces organes, qui n’ont pas eu jusqu’à présent les moyens d’être pleinement opérationnels ou efficaces, sont essentiels pour assurer la participation représentative des principaux groupes de parties prenantes dans la gouvernance de la RBTDS et de ses ressources naturelles. Ils fournissent également un moyen essentiel d’établir un dialogue transfrontalier autour des questions de gestion de l’eau et de l’environnement, et faciliteront la mise en œuvre d’actions coordonnées dans les multiples zones d’utilisation des terres de la RBTDS. Le projet comporte trois (3) principales composantes :Composante 1 : Gouvernance de la RBTDS ;Composante 2 : Gestion intégrée et restauration des écosystèmes dans le delta inférieur du fleuve Sénégal ;Composante 3 : Coopération scientifique, acquisition et partage des connaissances, et surveillance et évaluation des écosystèmes.Pour faciliter et mieux orienter la mise en œuvre de ces composantes du projet, un plan de gestion de la RBTDS est en cours d’élaboration avec l’appui de consultants nationaux de la Mauritanie et du Sénégal.Le plan prendra en considération les politiques nationales de développement et de gestion des ressources naturelles au Sénégal et en Mauritanie ainsi que les affectations de terres existantes dans la zone de la RBTDS. Le plan de gestion de la RBTDS reflétera les mandats établis pour les organes de gouvernance et de gestion de la RBTDS, tels qu’élaborés dans les textes officiels, et sera basé sur les limites légalement reconnues de la RBTDS. Il prendra également en considération les spécifications de chacune des zones de la réserve de biosphère qui ont été identifiées (par exemple, centrale, tampon et de transition).Les activités seront utilisées pour éclairer les objectifs, stratégies et cibles explicites pour chaque zone qui contribuent à la réalisation de la vision de la RBTDS en ce qui concerne la gestion des écosystèmes et des ressources naturelles de la RBTDS, le développement durable, les moyens de subsistance locaux et l’atténuation et l’adaptation au changement climatique. L’élaboration de ces stratégies sera également utilisée pour éclairer le plan directeur de surveillance et de recherche de la RBTDS et d’autres documents stratégiques. La planification financière et opérationnelle des stratégies prioritaires dans le cadre du plan de gestion de la RBTDS sera incluse dans le cadre de cette activité.Sur la base des termes de référence élaborés par l’UGT et approuvés par le comité de pilotage, des experts du Sénégal et de la Mauritanie travaillent collectivement pour coordonner un processus participatif d’élaboration du plan de gestion. Le cadre de coordination transfrontalière et les ateliers transfrontaliers seront des instruments importants utilisés pour animer l’approche participative. Ainsi un premier atelier de concertation pour la réalisation du plan de gestion de la RBTDS sera organisé les 25 et 26 juillet 2023 à Saint louis et regroupera les parties prenantes de la RBTDS du côté du Sénégal. Un second atelier est prévu en Mauritanie ».

_ Cheikh Fall out, bienvenue Cheikhou Name, plus connu sous le sobriquet de Sifo. Ainsi, l’ union régionale de Cnts de Saint_Louis change de secrétaire général. C’est à l’issue du 12 éme congrès de l’instance syndicale, tenu dimanche, dans la salle de conférence du lycée technique André Peytavin de Saint_Louis, que Cheikh Fall a passé le témoin à Sifo. En présence du Sg national Mody Guiro, de Makhary Samb dit Poker, de Ndiouga Wade et des autres responsables et militants de la Cnts, le renouvellement de l’instance regionale s’est déroulé sans anicroche. En somme, le consensus, comme d’habitude avec la Cnts, a prévalu.