_ « Dans le cadre de la formulation du PAP3 du PSE, le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération à travers la Direction Générale de la Planification et des politiques économiques (DGPPE) coordonne les travaux dudit PAP. Ainsi, cela permettra une meilleure appropriation des travaux par l’ensemble des parties prenantes, mais également recueillir les retours, afin de mieux répondre aux préoccupations et aspirations des régions.C’est dans cette perspective que la DGPPE organise une tournée nationale de partage et d’échange des parties relatives aux diagnostics et aux objectifs stratégiques ainsi que le recueil des projets d’initiatives territoriales dans la région de SAINT-LOUIS à partir de 09 H 30 MN à la salle de Conférence Ibrahima SAKHO de la Gouvernance de Saint-Louis Jeudi 27 Juillet 2023 Sous la présidence du Gouverneur de Région.Nous vous saurons gré des dispositions à prendre pour la réussite de la couverture médiatique de cet important événement sous la conduite des équipes de la DGPPE ».

• La Guinée a suspendu, mardi, sa participation à l’Omvs. Ce qui ne sera pas sans conséquence, selon certains observateurs. Ne serait-ce que parce que le fleuve Sénégal prend sa source au Fouta Djallon, en République de Guinée. De même, les différents programmes, planifiés de longue date, vont, selon certains interlocuteurs, connaître un coup d’arrêt, à défaut d’être annulés jusqu’à nouvel ordre. Cependant, font noter nos interlocuteurs, l’incidence d’une telle prise de position des autorités guinéennes ne devrait pas impacter, négativement, la bonne marche de l’institution sous_régionale. D’autant que l’Omvs a bien fonctionné, de sa création en 1972, à l’adhésion de la Guinée, intervenue en 1987, sans anicroche.

A travers un communiqué de presse, dont nous avons une copie, la République de Guinée a pris l’option de prendre ses distances par rapport à la gestion de l’ Omvs.
« Fidèle à sa vocation panafricaine prônée par ses pères fondateurs, la République de Guinée a toujours été en première ligne dans la libération de plusieurs pays africains , la création et la defense de plusieurs organisations régionales et sous régionales. Depuis son accession à l’indépendance, comme héritage, elle tient à être respectée par les organisations auxquelles elle appartient » peut lire, d’emblée dans cette missive administrative.
« A l’issue de la xixème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve_ Sénégal (Omvs), tenue en virtuel, ce mardi 18 juillet 2023 , les plus hautes autorités guinéennes ont constaté , avec regret , que les préoccupations et les intérêts stratégiques de la participation de la République de Guinée à l’Omvs, ne sont pas toujours pris en compte par ladite organisation depuis sa création » regrettent les dirigeants de la junte militaire au pouvoir. Citant, entre autres, toujours, selon ce fameux communiqué paraphé par le ministre, secrétaire général de la présidence de Guinée, porte_parole de la présidence, le Général de Brigade Amara Camara, « le retard considérable dans le financement du barrage hydroélectrique de koukoutamba , dans la préfecture de Tougué ( région de Labé ),
sa sous représentativité au sein des instances de décisions de l’Omvs ».
« En conséquence, le Gouvernement de la République de Guinée décide, à compter de ce jour, 18 juillet 2023 , de suspendre sa participation à l’Omvs ».
Il convient de préciser que, selon nos sources, l’ adhésion de la Guinée est l’aboutissement d’un processus qui a démarré en 1987.
C’est à cette date que la coopération entre l’OMVS et la Guinée reprend officiellement. En effet, lors de la 9eme Conférence des chefs d’ Etat et de gouvernement de l’OMVS tenue à Bamako les 26 et 27 Octobre 1987 à laquelle a pris part le Président de la République de Guinée, il a été convenu, selon un document obtenu au niveau du Centre de Documentation de l’ Omvs à Saint_Louis, du principe de l’adhésion de ce pays à l’Omvset de lui accorder le statut d’observateur aux réunions statuaires de l’organisation.
« Un protocole d’accord cadre de l’organisation entre l’Omvs et la République de Guinée par lequel les parties s’engagent à coopérer en vue de mettre en place les jalons devant conduire à l’adhésion de la République de Guinée à l’Omvs est signé le 25 Août 1992 à Nouakchott ».
Dans la foulée, les Etats membres de L’Omvd avaient, ainsi, opté politiquement pour une démarche inclusive qui prévoyait l’extension de la coopération à la Guinée et la prise en compte de ce pays comme un partenaire à part entière dans le processus de gestion. C’est lors de la 13eme Conférence des chefs d’Etat de de Gouvernement, tenue à Nouakchott, les 20 et 21 mai 2003, à laquelle la République de Guinée a été représentée par son premier ministre en qualité d’observateur, que des orientations stratégiques, visant la formulation d’un cadre inclusif pour un développement durable du bassin du fleuve Sénégal ont été adoptées renseignent nos sources. « En application des décisions de cette conférence , un conseil interministériel Omvs /Guinée et une commission technique et juridique ont été mis en place pour conduire le dialogue et la concertation, d’une manière permanente et structurée » a_t_on glané au niveau de la représentativité de l’ Omvs dans le Nord du Sénégal.
Le cadre inclusif de coopération naît en Avril 2024 à la suite de tous ce processus concertation entre États membres de l’Omvs , dans le but d’assurer une gestion globale du bassin. Il avait pour objectifs globaux de faciliter l’intégration de la Guinée à l’Omvs , d’amorcer les changements institutionnels et juridiques indispensables, de favoriser la mise en place d’un cadre opérationnel et global de développement du fleuve Sénégal , d’accroître les opportunités de développement au bénéfice des pays riverains du bassin , favoriser les aménagements et de bâtir un programme cohérent à long terme pour un partage des bénéfices entre pays riverains sur la base des principes fondamentaux de l’Omvs.
Sur la base de ce programme de cadre inclusif , la République de Guinée est devenue membre de l’Omvs par la signature du traité d’adhésion le 17 mars 2006.

Par Senactudev.com

_ « Le projet Sangomar, situé à 100 km au sud de Dakar ne produira pas ses premiers barils de pétrole comme prévu cette année. L’annonce a été faite par l’entreprise exploitante de ce champ, Woodside, à travers un communiqué.

Les travaux du Développement du champ Sangomar qui contient à la fois du pétrole et du gaz ont démarré au début de l’année 2020 et la première production de pétrole était prévue pour 2023. L’Etat du Sénégal, les communautés et le secteur privé local qui attendaient de bénéficier pleinement des retombées attendues de ce projet d’importance nationale doivent encore prendre leur mal en patience.

L’entreprise a fait l’annonce ce mardi 18 juillet 2023 à travers un communiqué publié sur leur site web : « la première mise en production est désormais prévue pour la mi-2024 et le coût total du projet devrait être compris entre 4,9 et 5,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 7 à 13 % par rapport à l’estimation précédente, qui était de 4,6 milliards de dollars », lit-on sur le communiqué.

« Au 30 juin 2023, l’ensemble du projet était achevé à 88 %. La campagne d’installation sous-marine était achevée à 76 %, la portée des travaux sous-marins étant achevée à 95 %. Le programme de forage de développement se poursuit avec 12 des 23 puits forés et achevés. Le navire de forage Ocean BlackHawk a achevé avec succès sa mission en juillet et les activités de forage restantes seront réalisées par l’Ocean BlackRhino. Les résultats des puits obtenus à ce jour ont confirmé la qualité des ressources », ajoute-t-il.

Ainsi Meg O’Neill, PDG de Woodside, rassure qu’il n’y aura pas d’impact sur les prévisions : « La modification du calendrier du projet n’a pas d’impact sur les prévisions de production de Woodside pour 2023 », a-t-elle déclaré ».

_ Dans la vallée du fleuve_Sénégal, notamment dans la zone de Ronkh, les riziculteurs annoncent une perte de 80 % de leurs productions. Face à la presse, ces producteurs, qui estiment leurs périmètres rizicoles à quelque 3 mille hectares, ont fait état d’un défaut de drainage. Alors que le riz est en phase de maturation, ces paysans invitent les autorités compétentes à leur venir en aide pour sauver ce qui peut l’être de leurs cultures.

_ Sous l’ Egide de l’ Honorable Député Anta Gaye, le Pds a rendu hommage au Président Abdoulaye Wade et, dans la foulée, battu le rappel des troupes pour une mobilisation autour de la victoire de Karim Wade, au soir de la présidentielle de 2024. C’est dans la cité religieuse de Mpal que les libéraux du département de Saint_Louis et environs se sont donné rendez_vous pour redorer le blason du Pds. Certes la coordination du Parti Démocratique Sénégalais à Saint_Louis n’a jamais cessé d’exister, à travers des activités d’animation et de massification, mais il n’en demeure pas moins qu’un tel rassemblement n’a pas été noté depuis belle lurette. Se relayant au parloir, la présidente des femmes, le chargé de la communication du Pds de la commune de Mpal, le secrétaire général de Fass_Ngom et son chargé des élections ainsi que les autres responsables libéraux de la zone de Thiagnaldé et Dièry n’ont pas tari d’éloges au sujet du pape du Sopi. Comme s’ils s’étaient passé le mot, ces libéraux ont, tour à tour, vanté les mérites de Me Wade qui, durant son règne à la tête du pays, a placé le Sénégal et les sénégalais au centre de ses priorités. Ayant capitalisé une cinquantaine d’années de militantisme au Pds, la parlementaire Anta Gaye a eu droit, elle aussi, pour l’ensemble de son oeuvre, à un hommage appuyé de ses camarades de parti. Chemin faisant, en vue de maximiser les chances du candidat Karim Wade à la présidentielle de 2024, les libéraux de Ndar et son arrière_pays ont pris l’option d’inviter leurs anciens compagnons de route à revenir au Pds. A leur avis, le retour au bercail des anciens dignitaires va renforcer le parti démocratique sénégalais dans sa marche pour la reconquête du pouvoir.

_ Au Sénégal et en Afrique, la propension des pouvoirs publics à vouloir obstruer l’espace civique et à restreindre les libertés individuelles est la plus grande menace sur la démocratie et les droits humains. Ce qui fait le lit de toutes sortes de violences. C’est l’une des conclusions de la conférence sus la problématique de la démocratie et les droits humains en Afrique, organisée à l’ Université Gaston Berger de Saint-Louis.

_ « La première session de formation des 10 femmes leaders qui ont été sélectionnées sur 50, à l’issue d’un appel à candidatures, dans le cadre du projet intitulé «Parcours d’accompagnement pour 10 femmes leaders de l’administration publique sénégalaise», s’est tenue à l’Ecole nationale d’administration du 11 au 13 juillet 2023.

C’était en présence de Cheikh Awa Balla Fall, Directeur général de l’ENA du Sénégal et de la Première Secrétaire chargée des Affaires Politiques et Economiques de l’Ambassade du Royaume de Belgique, Madame Delphine Scheerens.

Les 10 femmes leaders sélectionnées sont Ndeye Aby Ndaw : Directrice de l’Enseignement élémentaire au ministère de l’Education nationale ; Astou Thiam : Directrice adjointe du Centre Trainmar de Dakar, Agent du COSEC, ministère des Pêches et de l’Economie maritime ; Katy Ndiaye : Directrice de la Construction, ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique ; Ndeye Oumou Ndiaye : Directrice de l’encadrement des Secteurs, ministère du Commerce, de la Consommation et des PME ; Aissatou Jeanne Ndiaye : Directrice des Technologies, de l’Information et de la Communication au ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique ; Coura Gaam Diouf : Coordonnatrice nationale du Projet Promotion des jeunes au ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi ; Tacko Diawara : Directrice régionale du Développement rural de Saint-Louis, ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire ; Sokhna Amy Mbacke : Directrice de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ; Rose Sarr : DRH, Direction générale de l’administration pénitentiaire, ministère de la Justice ; Mme Mame Adam Kandji : Directrice des Etudes, de la Sûreté, de l’Innovation et de la Qualité des Grands trains du Sénégal (GTS-S.A), au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement (MITTD).

Ledit projet est financé par le Royaume de Belgique et l’État du Sénégal à travers le Ministère des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (MAESE). Il consiste ‘’en un parcours de formation permettant d’appuyer les capacités de 10 femmes leaders sénégalaises issues de l’administration publique’’.

En outre, il vise à ‘’accroître la visibilité de ces 10 femmes en tant que modèles et ainsi influencer la génération future de femmes à occuper des postes à haute responsabilité’’.

Le projet précité a aussi pour objectif de ‘’contribuer à l’autonomisation des femmes en consolidant leur leadership par le développement d’un éventail de compétences en savoir-être et savoir-faire et d’offrir des occasions d’échange d’expertise avec des pairs de l’administration publique belge’’.

Le parcours diversifié comprendra des échanges et benchmarking, des sessions de formation et de coaching et sera couronné par l’élaboration d’un projet commun mettant en l’honneur les participantes en terme de pear learning ».