_ « Nul ne peut contester la légitimité historique de feu Maître Alioune Badara CISSE dans la création de l’Alliance pour la République en 2008 ainsi que toute sa trajectoire vers la conquête du pouvoir en 2012, puis de son exercice par le Président Macky Sall de 2012 à aujourd’hui .Nonobstant les vents contraires qui ont violemment soufflé de manière ostentatoire dans son entourage, le Président a su se libérer de cette tentative de prise d’otage en décidant de ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2024, se remémorant certainement des avis et conseils de son fidèle et loyal ami feu ABC qui, dans ses dernières volontés, avait manifestement et publiquement exprimé sa position contre une éventuelle troisième candidature. À ce titre, le Président Macky est à féliciter pour avoir écouté et suivi la voix de la sagesse et respecter sa parole, ce qui est une denrée rare chez nos hommes politiques. Il faut rappeler que ABC, de son vivant, a toujours fait preuve de courage et d’abnégation quant à son engagement politique en tirant à chaque fois que de besoin sur la sonnette d’alarme afin attirer l’attention du Président de la République pour l’intérêt supérieure de la nation sénégalaise, quitte même à essuyer des diatribes de la part de ses courtisans tapis dans l’ombre du palais.Nul n’est sans savoir que la principale préoccupation de ABC était de voir un Sénégal réconcilié, prospère et rayonnant dans le monde, où aucun de ses enfants n’aura guère besoin d’aller chercher l’Eldorado ailleurs, mettant leur vie en péril dans le ventre de l’Atlantique à travers des embarcations de fortune.C’est le destin de notre cher pays qui se joue dans les prochains mois et surtout l’avenir de cette jeunesse qui doit plus que jamais retrousser les manches et mettre la main à la pâte.Monsieur le Président, le 10 décembre 2011, à deux mois de la présidentielle de 2012, vous avez été désigné par les militants, sympathisants et premiers alliés de l’APR comme candidat de la coalition “ Macky 2012” lors d’un congrès d’investiture tenue en plein air à Diamalaye.Maintenant que vous quittez le navire, nous vous recommandons de reproduire ce même processus au lieu de vous autosuffir de cette fameuse carte blanche qui de toute façon risque d’être salie aussitôt après son brandissement.Nous ABCDAIRES, comme par le passé, saurons prendre nos responsabilités en choisissant librement un candidat à soutenir et à accompagner à l’issue d’un large consensus au sein de notre Mouvement aussi bien dans les quarante six départements du pays que dans toutes les régions de la diaspora où nous sommes présents.Nous demandons d’ores et déjà à tous les membres et sympathisants du Mouvement des ABCDAIRES de rester mobiliser et de poursuivre le travail en perspective de l’organisation du congrès dans les tous prochains jours, telle que annoncée dans la résolution de l’Assemblée générale tenue à Thiès au mois de février passé.Nous lançons un appel solennel à tous les acteurs politiques, à l’administration, au commandement territorial et au peuple sénégalais pour des élections calmes, apaisées, transparentes, libres et démocratiques afin que limage tant chantée de notre pays soit préservée.Vive le Sénégal. Vive la démocratie.Pour le Mouvement national et international des ABCDAIRES ».

_ « Dans le cadre de sa promotion pour la bonne gouvernance,de la redition des comptes et de la participation citoyenne, Y’en a marre a développé en 2015 le projet DOX AK SA GOX. Il s’inscrit dans la vision citoyenne du mouvement, sur les chantiers du NTS:Tabax euleuk.
Le projet est structuré autour des 4 piliers suivants: (1). Dox mbokk. (2).Mise en place d’espaces de dialogue entre les élus et les citoyens.(3).le renforcement de capacité. (4).citizen mic..
DOX AK SA GOX intervient dans un contexte où le dialogue est parfois insuffisant entre les administrateurs( collectivités locales, services publiques déconcentrés etc.. ) et les administrés.
L’objectif est d’encourager la participation citoyenne à la gouvernance locale, à l’effectivité de la reddition des comptes, et de la redevabilite en tant que principe de la bonne gouvernance.
Le mouvement y’en a marre compte lancer la seconde phase de ce projet dans différentes localités du Sénégal.
Cette rencontre de DOX Mbokk consiste à l’identification d’acteurs pertinents et de partenaires. Des délégations du mouvement y’en a marre se rendront dans les 14 régions concernées pour rencontrer différentes parties prenantes afin de les informer du lancement du projet, échanger avec eux de la pertinence d’une telle initiative, les engager à s’investir pour sa réussite.
Ces rencontres se feront à deux niveaux :Il s’agira d’abord de tenir des réunions d’information avec les élus et les décideurs locaux, ensuite d’organiser des réunions populaires avec les populations(organisations de la société civile, leaders d’opinion, citoyens etc.. ) pour discuter du projet et de sorte à assurer l’adhésion du grand nombre ».

_ A Saint-Louis, les pêcheurs guet-ndariens rentrés de Kayar, depuis des mois, suite aux malheureux événements passés, ne savent plus sur quel pied danser. Encore moins à quelle autorité faire confiance ! Les différentes promesses de dédommagement et d’assistance, faites par les autorités locales sont restées lettre morte. Prés de six mois aprés, rien, touss, nada, que nenni ! Du coup, le quotidien des populations de la Langue de Barbarie, qui ont subi de lourdes pertes à l’occasion de ces fameux évènements de Khayar, continuent de vivre dans la disette. Las d’avaler des « somnifères » distillés par des autorités seulement mues par le désir de calmer le jeu en vue d’apaiser la tension, ces jeunes et femmes ont envahi la place Pointe à Pitre pour exprimer leur désarroi.

_ Suite au chavirement d’une pirogue transportant des candidats à l’émigration clandestine, à l’embouchure de Saint Louis, le ministre de l’intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome s’est rendu, ce jeudi 13 juillet 2023, dans la vielle ville pour s’enquérir de l’état des blessés et leur souhaiter un prompt rétablissement. Le ministre a, auparavant, présenté, au nom du président de la République, les condoléances aux familles des victimes décédées.
Chemin faisant, confirmant le bilan fait, sur place, la veille, le ministre a fait noter qu’un huitième corps sans vie a été récupéré sur la berge de Gandiol. Dans la foulée, Félix Antoine Diome n’a pas manqué de voler au secours de sa collègue Me Aissata Sall, s’agissant « des informations faisant état de trois cent migrants qui seraient décédés en mer ». « Les Ong qui sont impliquées dans la lutte contre l’émigration irrégulière, comme dans d’autres domaines, conformément à leur objet, font un travail à côté de l’ État. Je voudrais inviter ceux qui font certaines déclarations a, d’abord, vérifié davantage, avant de les communiquer. Parce qu’elles peuvent être source de panique et d’une trés grande émotion » conseille le ministre. Avant de laisser entendre que :« les autorités mettent tout en oeuvre pour le retour, dans de bonnes conditions, de deux cents soixante seize sénégalais qui sont, actuellement, dans le camp de rétention de Dakhla ».
Revenant sur les stratégies de lutte dont dispose l’ État, le ministre de l’intérieur de préciser qu’ « il y a un travail de fond qui est fait depuis des années. Et, depuis le 30 Décembre 2020, le président de la République a mis en place un comité interministériel de lutte contre l’émigration clandestine ». A l’en croire, aujourd’hui, tous les acteurs qui tournent autour du phénomène migratoire sont consultés pour la formulation de la stratégie nationale de lutte. « Puisque la phase technique est terminée, il reste la phase de la validation politique, qui démarre le 27 Juillet prochain sous la présidence du premier ministre. L’ État dispose d’instruments de lutte comme le programme Kheuyou Ndaw Gni et les financements de Nder Fj entre autres ». Face à la presse, le ministre Diome de poursuivre : « la question de la migration irrégulière ne concerne pas seulement les questions économiques. On ne peut pas aborder la question de l’émigration sous le seul angle de la surveillance ou de la répression. Il s’agit, plutôt, de spécificités des zones touchées par l’émigration. Les migrants qui quittent les pays du Nord pour rallier les pays du Sud sont_ils mus par des questions de nature économique ? » s’est demandé l’hôte de Ndar. Qui enchaîne, en ces termes : « il y a, aussi, le besoin naturel de l’être humain de découvrir d’autres horizons, d’autres cultures. C’est une question aussi vieille que le monde, qui traverse les âges ».

_ C’est aux aurores, hier mercredi, que la compagnie des sapeurs pompiers de Saint_Louis a été alertée du chavirement d’une pirogue, à l’ embouchure du fleuve_Sénégal. Sitôt l’alerte donnée, certains éléments de la compagnie se sont déportés sur les lieux en vue de procéder aux premiers secours. Sur place, les marins ont recueilli 6 corps sans vie et 4 rescapés, tous acheminés à l’hôpital régional de Saint_Louis. En début de soirée, un septième corps, découvert sur la berge du village de Tassinère, dans le Gandiolais, est venu alourdir le bilan macabre.
Dans cette partie du pays, les premières informations, qui se sont répandues à la vitesse de l’éclair, ont fait penser à un énième accident de pêcheurs de Guet_Ndar et environs, au niveau de la brèche ouverte, en Octobre 2003, à l’embouchure du fleuve_Sénégal. Dans cette zone accidentogène, en effet, des pêcheurs et les capitaines de pirogues, souvent pris au piège à cause du sable mouvant et des impondérables naturels, perdent le contrôle de leurs embarcations.
C’est aprés que certaines indiscrétions ont éclairé la lanterne des uns et des autres sur certaines zones d’ombre de ce chavirement. En réalité, l’embarcation, dont les occupants sont des candidats à l’émigration clandestine, qui a pris départ à Kafontine, dans le Bignona, en Basse_casamance, a échoué aux larges de Saint_Louis, aprés plusieurs jours d’errance, en haute mer.
Pour l’heure, une enquête est ouverte tandis que les recherches se poursuivent. Essentiellement, selon nos sources, les sapeurs pompiers font le pied de grue au niveau des berges, guettant le refoulement d’éventuels autres corps sans vie. Il convient de signaler que les marins et autres plongeurs, malgré leur savoir_faire et leur abnégation, n’ont pu renflouer la pirogue qui, sous l’effet des courants marins, s’est renversée.

_ « L’ année 2023 marque la huitième année de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE). Ce dernier est devenu, depuis 2014 le document de référence en termes de développement économique et social sur lequel s’appuient les autorités étatiques afin de promouvoir un développement économique et social durable pour atteindre l’émergence à l’horizon 2035. La période 2019-2023 coïncide avec la deuxième phase de mise en œuvre du PSE. Durant cette seconde phase, beaucoup de projets et programmes sont mis en œuvre au niveau national pour atteindre les objectifs de développement fixés. La mise en œuvre de la plupart de ces projets et programmes ont concerné la région de Saint-Louis. Il s’agit entre autres projets et programmes : du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), du Programme national de Développement local (PNDL), du Programme d’Urgence de Modernisation des axes et territoires, du Programme de Modernisation des villes, etc. Tous ces projets et programmes ont pour objectifs de communs d’améliorer les conditions de vie des populations, de corriger les disparités territoriales d’accès aux infrastructures de base et de réduire la pauvreté. La mise en œuvre de ces projets et programmes s’est déroulée conjointement avec la mise en œuvre de la première phase de la reforme dite Acte III de la décentralisation. Toutefois, cette mise en œuvre s’est déroulée dans un contexte difficile lié à la crise sanitaire internationale de covid-19 et à la guerre en Ukraine.C’est ainsi que, dès lors où l’État va procéder à une mise en œuvre de la troisième phase du PSE sur la période 2024-2028 dans le cadre du Plan national de développement (PND), il est impératif d’évaluer la deuxième phase du PSE afin d’identifier les goulots d’étranglement et d’entreprendre des actions pertinentes à mettre en œuvre afin d’améliorer les conditions des populations au niveau régional.L’objectif de ce rapport est de fournir une contribution régionale au PND accompagné d’un Plan d’actions prioritaires PAP3.Le Processus combine une recherche documentaire et l’administration d’un questionnaire aux différents secteurs de la région. Il s’agit :Des documents stratégiques tels que les RAC régionales, les documents des conférences territoriales d’harmonisations et autres revues sectoriellesL’envoi d’un questionnaire aux différents services régionaux sous forme d’un tableau récapitulatif des projets et programmes contribuant à la mise en œuvre du PSE II au niveau régional.
Située dans la partie septentrionale du Sénégal, la région de Saint-Louis est limitée au Nord par le Fleuve Sénégal qui constitue la frontière avec la République islamique de la Mauritanie. À l’Ouest, elle est limitée par l’Océan Atlantique, à l’Est et au Sud, respectivement, par les régions de Matam et de Louga. Elle couvre une superficie de 19 034 km², soit environ 10 % du territoire national. Sur le plan de l’organisation administrative, la région comprend trois (3) départements et sept (7) arrondissements. Ce découpage qui découle de la loi n° 2002-02 du 15 février 2002 consacre la division de l’ancienne région de Saint-Louis en deux entités administratives distinctes que sont les Régions actuelles de Saint-Louis et Matam. À la faveur de la dernière réforme intervenue en 2013 avec l’Acte 3 de la décentralisation, la région compte désormais 41 collectivités territoriales, dont 03 départements et 38 communes ».

_ « L’ Unicef et la Fondation Mastercard appuient la production de prototypes innovants de lavage des mains (DLM) pour soutenir les efforts du gouvernement et des communautés et assurer la continuité des services et accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement au bénéfice des enfants. DAKAR, le 13 juillet 2023- C’est un lot de 425 dispositifs de lavage des mains réalisés selon des prototypes présentés par les jeunes dans le cadre de la promotion de l’entreprenariat dans le domaine de l’eau, l’hygiène et l’assainissement qui a été remis aux autorités à Saint Louis et Kaffrine. La production de ce lot de 425 dispositifs de lavage des mains fait suite à un concours lancé par le ministère de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et Technique, de l’Apprentissage et de l’Insertion (MEFPAI) et le ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) avec l’appui de l’UNICEF et de la Fondation MasterCard. Ce concours s’inscrit dans une démarche de mobilisation et de valorisation des jeunes en faisant appel à leur créativité en proposant des solutions innovantes par la mise au point de produits et équipements visant à soutenir l’effort national de lutte contre la pandémie de COVID-19. Deux prototypes ont été ainsi retenus à l’issue du concours : un prototype à usage familial et un prototype à usage public. Les gagnantes Aissatou Kébé Seck, élève en filière structure Métallique 2ème année, au lycée André Peytavin de Saint-Louis et de Fatou Ndiaye, élève-maître en électricité au Centre national de formation des maîtres d’enseignement technique professionnel de Kaffrine ont ainsi vu leur invention faire l’objet d’une production industrielle dont un premier lot a été remis. Le concours avait réuni 210 jeunes issus de 14 établissements, à raison 15 élèves par établissement. Au total 16 participants avaient été présélectionnés. « C’est aussi le moment de saluer l’engagement des jeunes et de magnifier la créativité dont ils ont fait montre en proposant des dispositifs de lavage des mains innovants qui vont impacter positivement sur la qualité des services dans le domaine de l’eau, l’hygiène et l’assainissement en faveur des couches les plus vulnérables notamment les enfants », a déclaré la représentante de l’UNICEF au Sénégal, Silvia Danailov. « L’UNICEF se félicite encore de ce partenariat avec la Fondation Mastercard qui a été déterminant et qui a permis d’appuyer les efforts du gouvernement dans le cadre de la riposte nationale multisectorielle, la prévention de la pandémie de COVID-19 et la construction de la résilience », a -t-elle encore souligné. « Ce concours national portant sur Le Dispositif de Lavage des Mains nous a permis de découvrir l’imagination, la créativité, le génie des jeunes apprenants à travers leur engagement direct et concret dans la réponse à la pandémie de COVID 19 », déclare le Directeur Régional de la Fondation Mastercard, Serge-Auguste Kouakou, qui renchérit que : « grâce à ce partenariat avec UNICEF, la Fondation Mastercard continuera, comme à son habitude, de soutenir des initiatives qui stimulent concrètement l’entreprenariat et l’autonomisation des jeunes et notamment des jeunes femmes ».