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Vallée du fleuve_Sénégal : Le Sésame de l’ Efficience de la Résilience Recherché

_ « La Vallée du fleuve Sénégal (VFS) est une plaine alluviale encadrée de régions semi-désertiques et une grande partie du fleuve Sénégal marque la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal (qui est le centre géographique de cette opération). Alors que la VFS fournit la majeure partie des terres irriguées en Mauritanie (90 %) et au Sénégal (80 %), les communautés des deux côtés du fleuve restent largement pauvres et de plus en plus vulnérables, beaucoup d’entre elles pratiquent l’agriculture sédentaire (en tant qu’agriculteurs de subsistance ou petits exploitants), des activités pastorales ou la pêche le long du fleuve Sénégal. La plupart des villes sont également sous-équipées des deux côtés du fleuve. La VFS est également une zone très vulnérable au changement climatique et présente une variabilité climatique parmi les plus extrêmes au monde. La VFS connaît une hausse des températures, des précipitations de plus en plus irrégulières, des sécheresses, des inondations, une élévation du niveau de la mer, une salinisation des sols et des eaux, une désertification croissante, des incendies de forêt et une dégradation des terres arables. Le changement climatique perturbe l’économie de la VFS en raison de sa dépendance à l’égard de l’agriculture et de l’élevage traditionnel. Les inondations récurrentes et consécutives et les sécheresses prolongées, qui surviennent souvent au cours de la même saison agricole, ont conduit à des dommages chroniques aux biens de production, contribuent à la dégradation des moyens de subsistance à long terme et ont un impact sur la sécurité alimentaire, l’augmentation des maladies d’origine hydrique et des épidémies, ainsi que sur les déplacements forcés dans la VFS. Les vagues de chaleur et les inondations endommagent fréquemment les infrastructures communautaires vulnérables, les routes, les marchés, les infrastructures urbaines et les propriétés privées dans la VFS ; et affectent l’accès aux marchés et aux services de base en raison de leur mauvais état, de l’absence de systèmes de drainage efficaces, du déversement de déchets dans les systèmes de drainage et de l’étalement urbain incontrôlé ; les pauvres, en particulier les femmes, les jeunes et les personnes déplacées étant les plus touchés de manière disproportionnée, en raison de leur accès limité aux ressources (terre, finances). Conscients de ces défis importants, les gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie ont, avec l’appui de l’IDA, mis en place le Projet de Réssilence et de Développement communautaire pour d’une part réduire la vulnérabilité au changement climatique mais également renforcer la résilience des communautés transfrontalières.L’ODP est d’améliorer l’accès à des infrastructures et des services intégrés régionalement, résilients au climat et inclusifs dans des communautés frontalières ciblées de la vallée du fleuve Sénégal (Mauritanie et Sénégal). Les domaines d’intervention concernent les infrastructures sociales de base : Éducation, Santé, Hydraulique, Assainissement, Électrification, Jeunesse et Sport, la connectivité physique et numérique, la promotion et le développement économique, le genre et la cohésion sociale, l’environnement et les changements climatiques, la recherche. Placé sous la tutelle du Ministère de la Famille et des Solidarités pour la partie sénégalaise, le projet interviendra dans 3 régions (Saint Louis, Matam et Tambacounda), 6 départements (Saint Louis, Dagana, Podor, Matam, Kanel, Bakel) et 44 communes ».

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Rencontre entre le Ministre des Finances et du Budget et le Cdeps: Le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse Toujours Bloqué

Compte-rendu par Mamadou Ibra KANE

« Date : Vendredi 13 sept. 2024 / Lieu : Ministère des Finances et du Budget

Présences ministère : ministre Cheikh DIBA, DGID Abdoulaye DIAGNE, CT THIOUB, Conseiller Ballé PREIRA

Présences CDEPS : Mamadou Ibra KANE, Pauline THIAM, Maïmouna Ndour FAYE, Alassane Samba DIOP, Issa SALL, Me Doudou NDOYE (Avocat-Conseil) »

_ « Ce vendredi 13 septembre 2024,
Le ministère des Finances et du Budget a reçu le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS).
Le ministre des Finances et du Budget, M. Cheikh DIBA, a révélé donné suite à une demande d’audience du président du CDEPS formulée le 15 août 2024. Pour le président du CDEPS, l’audience accordée s’inscrivait dans l’appel au «dialogue rénové» exprimé par le président de la République en Conseil des ministres du 14 août 2024.
La rencontre avait principalement pour objet la «situation de la dette fiscale des entreprises de presse».
D’emblée, le ministre DIBA a dit sa volonté de décrispation des rapports de son gouvernement dans ses relations avec la presse et a donné la parole au président du CDEPS.

PROBLÈMES POSÉS PAR LE CDEPS

Le président du CDEPS a remercié le ministre pour son invitation à cette rencontre et dit toute la disponibilité du patronat de la presse sénégalaise à entretenir des relations de collaboration avec le nouveau régime issu de la 3ème alternance politique survenue le 24 mars 2024.
Pour la situation de la dette fiscale des entreprises de presse jusqu’au 31 décembre 2023, le CDEPS s’en réfère à l’effacement fiscal accordé par le président Macky SALL par un courrier en date du 20 mars 2024.

En l’absence de reconnaissance de cet effacement fiscal par les nouvelles autorités, le CDEPS a soumis au ministre les requêtes suivantes pour la détente des relations avec la presse :

«Situation de la dette fiscale des entreprises de presse»
Main levée sur les comptes bancaires bloqués et annulation des procédures de saisie ;
Annulation de la taxation d’office, des pénalités et des redressements fiscaux ;
Gel des procédures de recouvrement des Impôts jusqu’en juin 2025.
Contrats publicitaires et créances dues par l’État
Paiement des contrats publicitaires échus
Rétablissement des contrats publicitaires résiliés unilatéralement.
Déblocage du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP)
Fiscalité spécifique pour le secteur de la presse
À l’instar de tous les pays démocratiques, le Sénégal devrait instituer une fiscalité spécifique pour la presse. Au Sénégal, plusieurs secteurs dits stratégiques en bénéficient (logement social, agriculture-élevage, investissements étrangers, etc.).

RÉPONSES DU MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET

Par rapport à toutes les requêtes des entreprises de presse, le ministre des Finances et du Budget a dit la disponibilité de son département à faire des propositions à son gouvernement.
Après le plaidoyer de Me Doudou NDOYE sur l’urgence d’une main levée sur les comptes bancaires, le ministre a promis, dès le début de la semaine prochaine, des mesures pour examiner favorablement toutes les mesures fiscales préconisées pour desserrer l’étau sur les entreprises de presse.
Mme Pauline THIAM, Mme Maïmouna Ndour FAYE et M. Alassane Samba DIOP ont convaincu le ministre Cheikh DIBA sur la nécessité du paiement des contrats échus au bénéfice des entreprises de presse. Pour le ministre, tous les contrats échus peuvent être soumis à ses services pour paiement.
Le ministre et ses collaborateurs ont manifesté un grand intérêt pour la fiscalité spécifique au secteur de la presse. Le Directeur général des Impôts et Domaines (DGID) préconise d’ailleurs d’associer la presse à la révision prochaine du Code général des Impôts.
La seule question sur laquelle il n’y pas eu de réponse du ministre concerne le déblocage du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP).

Pour autant, toutes les questions abordées, au cours d’une rencontre empreinte de cordialité, feront l’objet d’un compte-rendu à l’autorité dans l’esprit de décrisper les relations entre le nouveau régime et la presse.

Sur toutes les questions évoquées, le ministre nous promet une réponse en milieu de semaine prochaine.
Actions urgentes à mener par les entreprises
Dépôt du dossier fiscal de chaque entreprise qui le désire au Cabinet de Me Doudou NDOYE pour réexaminer à la baisse les montants de la dette fiscale annoncée par les Impôts. Le montant de la dette fiscale de chaque entreprise est strictement confidentiel. Les données agrégées de la dette fiscale de toutes les entreprises de presse permettront d’en faire aussi une analyse dans le cadre de la réforme de la fiscalité pour les entreprises de presse.
Le CDEPS va rédiger une demande à la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) pour le gel des poursuites des services fiscaux contre les entreprises de presse jusqu’en juin 2025 ».

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Suivi de la Campagne d’ Hivernage et Prise de Contacts : Le Nouveau Dg de la Saed, Hôte de la Région de Matam

Par la cellule communication de la Saed

_ « Le directeur général de la Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé, Alassane BA, entamera à partir du mardi 17 Septembre 2024, une tournée de trois jours dans la région de Matam.

Au cours de cette tournée, Monsieur Alassane BA visitera les périmètres irrigués villageois pour faire le suivi de la campagne d’hivernage et les aménagements et infrastructures hydroagricoles réalisés dans le cadre de la mise en oeuvre des projets de développement comme APEFAM, PARIIS, PADAER, PAPRIZ, GGGI et PGIRE.

Cette tournée s’inscrit, aussi, dans le cadre des prises de contacts et de visites de courtoisie aux autorités administratives et locales pour le nouveau directeur général de la SAED.

En outre, le Dg Alassane BA rencontrera le personnel de la délégation SAED de Matam et les différents acteurs des filières agricoles de la zone.

Aprés Matam, le Directeur Alassane BA amorcera une autre tournée dans le département de Bakel pour une durée de 48 Heures ».

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Présent au Gamou 2024 de Mpal : Ousmane Sonko Parle de son Gamou 2023 à l’ Hôpital avec le Colonel Wade

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Inauguration de la Grande Mosquée de Tivaouane : Ousmane Sonko Fait l’ Éloge du Jub Jubel Jubanti sous_tendu par le Gueum Sa Bop en Prenant comme Exemple Mouhamadou Makhtar Cissé

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PetroGaz à Saint-Louis : Le Rames et le Forum Civil Formalisent leur Collaboration

_ Aprés le NDi, 3 FPT, l’association régionale de la presse de Saint_Louis, le Rames ( Réseau des Acteurs des Médias Entregents de Saint-Louis), qui boucle sa première année d’exercice, le 21 Septembre 2024, va, désormais, cheminer avec le Forum Civil. Ce partenariat doit pouvoir permettre, non seulement de renforcer les capacités des membres de ce réseau des journalistes, cadreurs, animateurs de la région Nord, mais il pourrait servir à faire sauter les verrous dans le cadre de l’accès des professionnels des médias aux informations relatives à l’exploitation du gaz et du pétrole. D’autant que, telle une épaisse couche de brune aux larges du Grand bleu, le gaz et le pétrole se présentent aux populations sous la forme d’une nébuleuse. Ainsi, devant cette nébuleuse qui entoure l’exploitation des ressources extractives et les velléités de division des gens du PetroGaz, le Rames sonne l’ alerte et interpelle les autorités tant au sommet de l’ Etat qu’au niveau local.

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Assemblée Nationale : le Président Diomaye Annonce sa Dissolution, les Législatives Programmées le Dimanche 17 Novembre 2024

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Saint-Louis : La Fondation Henri Jay aux Côtés des Déficients Visuels

_ « Créée en 2016, la classe d’initiation et d’alphabétisation braille a formé une cinquantaine d’enfants et jeunes déficients visuels.
Nous pouvons citer l’initiation au braille pour l’inclusion des élèves déficients visuels ( Rdv ). La formation en horticulture de plus de 10 jeunes déficients visuels. La participation des déficients visuels aux activités communautaires et environnementales des scouts de la région du fleuve.
L’on peut aussi citer : la création d’un atelier de recyclage des déchets plastiques, la participation à la colonie inclusive de 2023. Toutes ces activités se font sous l’autorité de la fondation et services techniques de l’ Etat ».

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Parc National de la Langue de Barbarie : La 1 ère Edition des Journées Nationales des Tortues Marines a Vécu

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PetroGaz à Saint-Louis : La Commission Participative Citoyenne et l’ Ong 3 Sensibilisent sur les Enjeux de l’ Heure

_ « L’analyse du contexte des territoires à forte activité extractive révèle une pluralité et une diversité d’acteurs locaux potentiellement contributeurs à la co-construction d’une économie locale résiliente. En effet les localités à fort potentiel de ressources naturelles font l’objet de relations souvent tendues entre les exploitants des produits extractifs et les communautés directement impactées dont leurs territoires abritent ces installations industrielles. La participation effective des acteurs territoriaux au dialogue politique autour de la gestion des ressources naturelles (gaz, pétrole, or, zircon, phosphates…) qui en est une des conditions de succès est encore faible. Cette faiblesse serait imputable au fait que ces acteurs souvent sont trop peu informés des enjeux et des défis qui caractérisent les activités extractives. En conséquence, elles ne sont pas en mesure d’interpeller les autorités territoriales pour contribuer valablement à la gouvernance des ressources issues de leurs localités. Ainsi, plus les communautés sont tenues en marge des processus de décision relative à l’activité extractive et moins les préoccupations qu’elles portent sont ne prises en compte dans les priorités de développement et plus globalement dans les politiques publiques en matière de gestion des ressources extractives. Il est donc important de redéfinir les responsabilités et les interactions entre les différentes catégories d’acteurs en vue de décloisonner la gestion des ressources, converger les priorités et assurer la coresponsabilité dans le portage politique de l’activité extractive.Dès lors, le soutien à la dynamique de ces territoires devrait être réfléchi et réorienté sur le repositionnement des communautés dans la gouvernance concertée des ressources extractives pour renforcer la légitimité de décision et d’action des collectivités territoriales. Pour y parvenir, l’ONG 3D dans le cadre de la mise en œuvre du Programme USAID TRACES a mis en place une Coalition de participation citoyenne (CPC) et une Pépinière citoyenne au niveau de la langue de barbarie afin d’augmenter le niveau d’engagement des communautés directement impactées par l’activité extractive pour une exploitation apaisée et rentable pour tous ».