Paiement des Allocations ou Rappels : Les Etudiants de l’ Ugb Prennent le Contre pied du Mesri
Universités Sénégalaises : Le Saes Dénonce la Situation Alarmante et le Non_respect des Accords Signés
Remises de Fournitures Scolaires à Saint_Louis : 14 Ans Après, la Jeres, Toujours, au Rendez_vous
Désarroi des Maraîchers de Khor : Les Eaux de Crue Inondent les Champs
_ Sale temps pour les maraîchers de Saint_Louis où l’eau de crue a pris possession des champs de Khor et Bango. Leur labeur de tant de mois réduit à néant, ces maraîchers n’ont plus que leurs yeux pour constater les dégâts. Face à la presse, ces pères et mères de famille lancé un Sos.
Autonomisation des Femmes : Aprés Richard Toll « Nanoor Sénégal » Forme les Femmes de Bokhol
_ Aprés Richard_Toll, l’ Association « Nanoor Sénégal » a formé les femmes de la commune de Bokhol en transformation de produits locaux et en fabrication de détergents. Ainsi, la présidente de « Nanoor Sénégal » Oumy Diouf pense pouvoir aider les femmes à s’épanouir économique en mettant en valeur les ressources locales.
Saint_Louis : La Coopération Germano_sénégalaise Facilite l’ Acquisition d’une Sous_station d’ Électricité
_ Saint_Louis dispose, désormais, d’une sous_station de 30 Kilowatts de courant. Le ministre de l’énergie et l’ambassadeur d’Allemagne ont procédé à l’inauguration ce matin. Cette nouvelle permet de franchir un pas important dans la recherche de réduction des inégalités sociales et territoriales. La stratégie de développement traduits l’ambition du gouvernement du Sénégal de garantir un accès large et fiable à une énergie bon marché peut_on lire dans la plaquette d’informations distribuée à la presse. A cet effet, renseigne la missive administrative, la construction d’une nouvelle sous_station 30 KV à Saint_Louis entre dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme de Promotion de l’ Efficacité Énergétique et de l’ Accès à l’ Énergie à travers la coopération entre la République du Sénégal et la République Fédérale d’ Allemagne, par le biais de l’ Agence d’ Exécution de la Coopération financière allemande dénommée KFW.
Il convient de retenir que ce projet » Efficacité Energétique et Accès à l´Energie » marque une étape majeure dans la modernisation de l’infrastructure électrique de Saint-Louis et des huit autres villes concernées (Thiès, Mbour, Tivaouane, Touba, Diourbel, Kaolack, Fatick, Ziguinchor). Après avoir finalisé les travaux en décembre 2021, la ville de Saint-Louis bénéficie désormais d’un réseau moderne, fiable et sécurisé, effaçant des décennies de dysfonctionnements électriques. Le projet, financé par la coopération allemande au développement et mis en œuvre par la KFW est d’une valeur globale de 24 milliards de FCFA pour la première phase dont 5,8 milliards pour Saint-Louis.
Les objectifs et enjeux du projet tournent principalement autour des principaux axes qui tournent autour de l’amélioration de l’accès à une électricité fiable en apportant une réponse adaptée aux besoins croissants des ménages et des industries à travers un réseau renforcé et sécurisé. Il est aussi question, par le truchement de la sous_station de renforcer la compétitivité économique de la région en favorisant le développement industriel et commercial et en réduisant les interruptions de service. Last but not least, ce projet consacre la modernisation des infrastructures avec le remplacement des équipements vétustes par des installations conformes aux normes actuelles de Senelec. En somme, cette sous_station permet de lutter contre les pertes techniques et non techniques avec l’installation de compteurs intelligents et à prépaiement pour une gestion plus efficace de la consommation.
Rapports de Bon Voisinage : Une Politique de Gestion des Frontières en Gestation au Sénégal
_ Vers une politique de gestion des frontières au Sénégal. Pour préserver les rapports de bon voisinage avec les pays limitrophes, le Sénégal travaille à l’élaboration d’un plan de gestion pour être conforme aux recommandations de l’ Union Africaine, arrimées à la convention de Niamey. A Saint_Louis, par exemple, une telle démarche devrait permettre d’amoindrir les tensions entre pêcheurs de Guet_Ndar et garde_côtes mauritaniens. De même, avec l’exploitation du gaz et du pétrole sur le Grand Bleu, entre le Sénégal et la Mauritanie, une telle trouvaille est une aubaine pour les autorités des deux pays pour anticiper sur d’éventuels conflits et autres litiges liés à cette manne céleste. Et puisque la coopération entre les deux peuples polarisent d’autres secteurs d’activités comme l’agriculture, l’élevage, le commerce entre autres, la schématisation des lignes frontalières reste une soupape de sécurité pour garantir la compréhension mutuelle et la cohabitation pacifique entre les peuples frères. Autrement dit, chacun va savoir jusqu’où il ne doit pas aller trop loin ! A cet effet, une commission, qui a fait escale à Saint_Louis, est mise sur pied pour traiter de cette question.
Allocution du Vice-amiral Oumar WADE, Chef de l’Etat-major particulier du Président de la République et Président de la CNGF
Saint_Louis le 09 Octobre 2024
_ « Je voudrais tout d’abord, au nom du vice-amiral, Chef d’état-major particulier du Président de la République et Président de la Commission nationale de Gestion des Frontières, exprimer tout le plaisir que j’éprouve en me retrouvant parmi vous aujourd’hui pour le dernier atelier diagnostic régional relatif à l’élaboration de la liste Politique nationale de Gouvernance des Frontières. Permettez-moi, à l’entame de mon propos, de saluer la forte mobilisation des autorités administratives respectives, des élus locaux, des forces de défense et de sécurité, des acteurs territoriaux mais également des organisations non gouvernementales, de la société civile et des organisations professionnelles. Cette forte mobilisation témoigne encore une fois de l’intérêt tout particulier que vous accordez à la thématique abordée, intérêt justifié au regard de la position frontalière de la région de Saint-Louis, position géographique à l’origine de défis, d’enjeux et d’attente multiples. Monsieur le Gouverneur, Mesdames, Messieurs, Le Sénégal partage 2700 km de frontières terrestres avec les pays voisins dont 813 km avec la Mauritanie, linéaire couvrant en partie votre région et faisant de la problématique frontalière un enjeu important autour des questions de paix, de diplomatie et de développement. En particulier pour la région de Saint-Louis, la nature des limites, l’immensité du potentiel hydro-agricole ainsi que les ressources en hydrocarbures que renferme cet espace posent les défis de sa gouvernance, eu égard aux opportunités considérables qu’il offre aux communautés riveraines et aux Etats qui l’ont en partage. Ces richesses font de nos marges Nord une zone d’échanges avec la Mauritanie, pays avec lequel elle partage également plusieurs problématiques communes de développement transfrontalier. A la base, le commerce transfrontalier met en relation les cent vingt-quatre (124) localités frontalières dans le cadre d’échanges portant sur divers produits, témoignant ainsi d’importantes dynamiques d’intégration à travers les communautés riveraines. A ces échanges domestiques vient s’ajouter un usage transfrontalier de l’espace marqué par l’exploitation de ressources foncières et pastorales souvent source de conflits entre communautés frontalières. Cette situation a conduit à faire émerger des axes de coopération transfrontalière impliquant des services techniques, des collectivités territoriales et des populations voisines. Parmi ces actions, on peut citer :-l’Accord inter gouvernemental entre le Sénégal et la Mauritanie portant sur l’exploitation conjointe du champ Grand Tortue Ahmeyim (GTA) et au concept de développement et de partage de la ressource 50-50 dès le début de la production ; -les concertations permanentes et régulières entre les administrations sur la gestion de la transhumance ;-la mise en place avec l’appui de la Banque mondiale du Projet de Résilience et de Développement communautaire de la Vallée du Fleuve Sénégal qui vise à soutenir l’intégration économique et sociale régionale. Mesdames, messieurs, Il me plaît de rappeler que malgré les opportunités offertes et les initiatives mises en œuvre, les localités frontalières de la Région souffrent encore d’enclavement et d’un déficit en infrastructures sociales de base. Il s’y ajoute la faible mise en valeur du potentiel agricole malgré la présence permanente de l’eau et la pauvreté des ménages impactant négativement la résilience des populations et accentuant leur vulnérabilité. C’est pourquoi, fort de ce constat, la Commission nationale de Gestion des Frontières, conformément au décret fixant ses règles d’organisation et de fonctionnement, a engagé le processus d’élaboration de la Politique nationale de Gouvernance des Frontières (PNGF) qui doit traduire l’importance de premier niveau, accordée par les pouvoirs publics, à la sécurisation des espaces frontaliers et à l’amélioration notable des conditions de vie des populations qui y résident. En plus de renforcer le sentiment d’appartenance à la nation, la PNGF constitue un instrument de souveraineté dont la mise en œuvre va durablement conforter l’assise étatique dans ces espaces frontaliers. S’inscrivant dans la Stratégie de l’Union africaine sur la Gouvernance des Frontières et des orientations politiques nationales, elle vise à renforcer l’offre de services publics, la valorisation des opportunités économiques et la mise en place d’une sécurité durable. Sa réalisation nécessite dès lors un diagnostic des espaces frontaliers en faisant la situation exhaustive dans les domaines de la délimitation/démarcation, la sécurité, la coopération transfrontalière, le développement socioéconomique, la santé, la migration, l’usage des ressources naturelles transfrontalières et la gouvernance des zones frontalières. La rencontre qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit dans cette dynamique et marque la clôture des ateliers diagnostics qui ont été participatifs et inclusifs. Par une approche intégrée et multisectorielle, cet atelier va sans doute ressortir toute la problématique relative à la gouvernance des frontières en vue de prendre en compte tous les enjeux et défis pour une gestion efficace et durable des frontières.Je suis convaincu qu’au sortir de cet atelier, avec vos contributions ainsi qu’avec les dynamiques constatées dans la Région, nous aurons un rapport diagnostic exhaustif sur la situation de la frontière avec la République islamique de Mauritanie. Je voudrais avant de terminer mes propos adresser mes vifs remerciements au Gouverneur de la région de Saint-Louis pour sa souplesse, sa disponibilité et sa contribution dans l’organisation de cet atelier ».
Audiovisuel : Le Rames Boucle sa 8 éme Session de Formation en un An
_ Le Rames ( Réseau des Acteurs des Médias Entregents de Saint_Louis ) vient de fêter son anniversaire le 20 Septembre dernier. Un an aprés l’acquisition de son récépissé, l’ association régionale de la presse à Saint_Louis boucle, avec la troisième session de formation avec le 3 FPT, pas moins de huit sessions de renforcement des capacités au bénéfice des journalistes, cadreurs et autres techniciens de la région. Au total, plusieurs dizaines d’acteurs des médias, venus des quatre coins du Fouta, du Walo et de Ndar, ont participé à ces sessions de formation théoriques et pratiques. A travers ses représentants à Dakar, à Louga, à Matam ,dans les départements de Dagana et Podor, en France, en Italie, aux Etats Unis, le Rames se structure au fil du temps.
En plus du NDI, partenaire de la première heure et du 3 FPT, le Forum Civil et la RBTDS ont formalisé, récemment, leur compagnonnage avec le Rames, officiellement lancé, en présence du chef de l’exécutif régional, le 25 Octobre 2023.
Mis sur les fonts baptismaux en Juin 2023 pour, surtout, prendre en charge les questions relatives à l’exploitation du gaz et du pétrole aux larges de Saint_Louis Offshore, le Rames poursuit son petit bonhomme de chemin en s’ouvrant, toutefois, aux autres secteurs d’activités comme la pêche, l’agriculture, l’environnement, l’éducation, la santé, l’économie, le transport, le développement local etc…
Renouvellement des Instances de l’Unapas : Macoumba Dièye Reconduit
_ L’ Unapas ( Union Nationale des Pêcheurs Artisanaux du Sénégal ) a renouvelé ses structures aprés deux années d’exercice. Macoumba Dièye rempile et promet de maintenir la dynamique d’excellence dans laquelle se meut l’ Unapas depuis sa création en 2018. Avec, toutefois un focus sur les voies et moyens à mettre en oeuvre, en parfaite intelligence avec les nouvelles autorités, pour répondre aux préoccupations du moment. Aujourd’hui, à en croire le responsable des pêcheurs du Cap Skiring à Saint_Louis sans oublier la Mauritanie et le reste de la diaspora, la rareté de la ressource causée par l’ omniprésence de la pêche industrielle ainsi que les impacts relatifs à l’exploitation du gaz et du pétrole figurent en pôle position des problèmes auxquels il faut trouver des solutions.