_ « Les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal ont soumis au Secrétariat du
Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) le projet relatif à la Réserve de
Biosphère Transfrontière du Delta du Fleuve Sénégal « Renforcement de la
coopération transfrontière pour une meilleure gestion et une restauration des
écosystèmes dans le Delta du fleuve Sénégal (Mauritanie et Sénégal) ».
Proposée en collaboration avec l’Union Internationale pour la Conservation de la
Nature (UICN), agence de mise en œuvre du FEM, ce projet a été approuvé en
Octobre 2019.
Ce projet vise à renforcer la coopération entre les deux pays et à soutenir une
gouvernance améliorée, un développement socio-économique et la gestion des
écosystèmes au sein de la Réserve de Biosphère Transfrontalière du Delta du Fleuve
Sénégal (RBTDS).
Désigné en 2005, la RBTDS couvre 641 768 hectares du delta du Sénégal et englobe
un ensemble d’aires protégées centrales, ainsi que des zones tampons et de
transition. Elle a été établie comme un moyen d’intégrer les considérations
environnementales, sociales et économiques tout en conciliant la conservation de la
biodiversité et l’utilisation durable des ressources naturelles sur le long terme.
En tant qu’initiative transfrontière, la RBTDS a également été créé pour encourager
le dialogue et l’application de moyens scientifiquement fondés pour conserver les
écosystèmes au-delà des frontières nationales.
A travers le projet, l’UGT souhaite soutenir un ensemble d’initiatives pilotes
génératrices de revenus liées aux produits à base de ressources naturelles de la
RBTDS, mais qui ne contribuent pas à la dégradation ou à la diminution des
écosystèmes de la RBTDS.
L’UGT dans sa logique d’intervention veut également s’assurer d’une implication
des différentes parties prenantes et des groupes d’acteurs identifiés dans la zone de
la RBTDS. En effet, ces différents groupes (ethniques et sociaux) sont impliqués dans des activités de production économique particulières à des degrés divers
développant ainsi des initiatives génératrices de revenus. Ils représentent ainsi les
principaux utilisateurs et bénéficiaires des biens et services fournis par les
écosystèmes de la RBTDS, et leurs pratiques ont le potentiel d’influencer
directement l’état des ressources naturelles. Cependant, ces acteurs/organisations
engagé pour un développement socio-économique accompagné d’une bonne
gestion des écosystèmes dans la RBTDS sont confrontés à des besoins.
Des consultants ont par ailleurs procéder à une analyse des chaines de valeurs des
produits liés à l’eau et aux ressources naturelles dans la RBTDS afin de détecter les
imperfections environnementales mais également renforcer les principes d’équité
sociale et la durabilité économique.
A cet effet deux études sur l’identification des besoins en capacités des parties
prenantes locales pour mettre en œuvre des initiatives génératrices de revenus
inclusives et durables, et sur les chaines de valeur des produits liés à l’eau et aux
ressources naturelles provenant de la RBTDS ont été réalisées ».