Prévention du Cancer du Col de l’ Utérus : Les Badiènou Gokh de Saint-Louis s’ Engagent

_ « Le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH), qui protège contre le cancer du col de l’utérus, a été introduit aujourd’hui dans le programme national de vaccination systématique du Sénégal. Le vaccin contre les HPV fait partie de la double stratégie de prévention du cancer du col de l’utérus Pour se protéger contre le cancer du col de l’utérus, il existe deux moyens efficaces et complémentaires : Une vaccination préventive est désormais recommandée pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans, ou à tout âge avant le début de l’activité sexuelle. Aussi un dépistage régulier par frottis, pour toutes les femmes, vaccinées ou non, à partir de 25 ans et tous les 3 ans après deux frottis normaux à 1 an d’intervalle permettra de prévenir contre le cancer du col de l’utérus.
Les virus HPV sont à l’origine du cancer du col de l’utérus Le cancer du col de l’utérus est provoqué par des virus appelés papillomavirus humains (HPV). Ils se transmettent par contact génital et sont à l’origine d’anomalies mineures transitoires ou de lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus. Ces lésions peuvent ensuite évoluer en cancer. L’infection par un HPV est l’une des trois principales infections sexuellement transmissibles (IST) Les virus HPV se transmettent par simple contact au niveau des parties génitales, le plus souvent lors de rapports sexuels avec ou sans pénétration. Le préservatif, qui protège contre de nombreuses IST ne protège que partiellement contre les HPV. Toutes les femmes sexuellement actives peuvent être concernées Au moins 80% des femmes peuvent être exposées à ces virus au cours de leur vie, le plus souvent au début de leur vie sexuelle. En général le corps parvient à les éliminer naturellement. Mais il arrive que l’infection persiste et provoque des anomalies (lésions précancéreuses) au niveau du col de l’utérus qui peut évoluer vers un cancer 5 à 10 ans plus tard.Dans le district sanitaire de Saint-Louis, les nombreux cas suspects trouvés lors des séances de dépistage organisées montre l’ampleur de la maladie ; les femmes se font dépistées très rarement et attendent le mois d’octobre pour se faire dépister gratuitement ».