« Le programme de Couverture Maladie Universelle, lancé en septembre 2013 par l’Etat du Sénégal comporte deux axes essentiels mis en œuvre par l’Agence Nationale de la Couverture Maladie Universelle (ANACMU) : -un système de couverture du risque maladie à travers les mutuelles de santé destiné aux travailleurs du secteur informel et du monde rural – une assistance médicale, à travers des initiatives de gratuité (Plan sésame, gratuité de la césarienne, gratuité des soins des enfants de moins de 5 ans et Dialyse) au profit de groupes vulnérables. Il s’agit d’un programme qui a bénéficié d’une forte volonté politique de la part de la plus haute autorité, à travers beaucoup d’efforts réalisés en termes de mobilisation de ressources. Depuis sa création en 2015, l’ANACMU a bénéficié d’un budget global de 146 418 586 095 FCFA et dans le cadre de l’exécution de ce budget, les montants ci-dessous ont été mobilisés pour la mise en œuvre des initiatives suivantes qui constituent le cœur de métier de l’ANACMU : § Mobilisation de 73 297 118 511 FCFA pour le paiement des structures de santé ainsi répartis : ü Gratuité de l’hémodialyse : 28 425 864 536 FCFA ü Gratuité des soins pour les enfants de 0-5 ans : 17 406 315 937 FCFA ü Gratuité de la césarienne : 12 746 192 975 FCFA ü Plan Sésame : 16 955 565 617 FCFA § Subvention des mutuelles de santé : 21 775 601 932 FCFA § Appui aux activités de processus, de renforcement de capacité et de la communication : 2 540 779 927 FCFA § Soit un total 99 850 320 924 FCFA (70,23 %) du budget total exécuté. Il est important de noter que la dette de la CMU se reconstitue naturellement en raison du recours des populations aux services de santé et en l’absence d’une évolution conséquente du budget annuel de l’ANACMU, dont le besoin est estimé à 65 000 000 000 FCFA, correspondant au taux de couverture actuel. Toutefois, selon le rapport de l’évaluation externe du programme commanditée par la tutelle technique et réalisée par le Cabinet CRES, les besoins annuels tenant compte des paramètres actuels sont estimés à 89 000 000 000 FCFA. Au regard de tous ces efforts de l’Etat du Sénégal, qui se poursuivent encore, il est nécessaire d’échanger avec les correspondants de presse pour qu’ils soient au fait de la volonté de l’Etat de soutenir le programme. Il est d’autant plus important de tenir ces ateliers que les services déconcentrés abattent un travail colossal dans le développement du programme à l’intérieur du pays sans que les médias locaux ne relayent les informations. C’est dans ce cadre que le responsable de la Communication en partenariat avec le service régional de la CMU de Saint-Louis organise cet atelier de partage d’information avec les correspondants de presse ».