Ugb : Les Bons Points du << Guedj Ngalam >> Partagés

L’ ambassadeur de la Belgique, Hélène de Bock le trouve trés succulent ! Le « Guedj Ngalam » dont la recette a été présentée au grand public, compte déjà de nombreux potentiels clients. Âprés tant d’années de recherches , le produit tant espéré est à point et la dégustation, organisée sur place, a permis aux connaisseurs de déguster la saveur exquise du « Guedj Ngalam ».
Co_initiateur du projet, le Pr Michel Bacar Diouf fait noter qu’ « il y a moins de sel, il est fermenté en dix huit mois, au maximum, avec le séchage sous_serre et des ferments qui empêchent toute odeur de pourriture. Le produit est concentré alors que le guedj traditionnel est plus ou moins humide » explique l’enseignant_chercheur à l’ Université Gaston Berger de Saint_Louis.
A l’ Université Gaston Berger de Saint_Louis, sur la bénédiction du recteur Maguette Ndiaye, certains chercheurs en collaboration avec des productrices de produits halieutiques mettent sur pied une technologie qui permet de produire quelque onze mille tonnes de poisson séché ou guedj, alors que la production nationale est de six mille cinq cents tonnes. La Belgique, dont l’ambassadeur au Sénégal Mme Hélène de Bock a rehaussé de sa présence la cérémonie officielle de lancement, participe à ce projet qui est basé sur la conservation par la fermentation du poisson frais.Tout le contraire de la méthode traditionnelle dont la teneur bactériologique a permis aux initiateurs de ce projet de faire une étude microbiologique. Ce, en vue de sélectionner certaines bactéries, notamment des bactéries lactiques, qui présentent l’avantage d’aider à l’amélioration du processus tout en garantissant la qualité. Aujourd’hui, les concepteurs de cette nouvelle trouvaille envisagent d’étendre leurs tentacules hors des limites du temple du Savoir de Sanar. Au surplus, ces innovateurs promettent de se donner les moyens de conquérir le marché national et international qui, selon eux, est à portée de main.