Mois : mai 2019

Plus de peur que de mal. Le feu noté au niveau de l’usine de tomate de la Socas, sise à Savoigne, n’a finalement, généré que des dégâts matériels estimés à quelques dizaines de millions, en attendant la proclamation officielle de l’enquête ouverte pour en avoir le cœur net sur les tenants et aboutissants de cet incendie qui a tiré le paisible village de sa torpeur habituelle. Aucune perte en vie humaine n’est à déclarer et les installations de l’usine n’ont pas été touchées. Tout comme aucun intoxiqué n’a été recensé même si le potentiel fumigène et calorifique a été important. Le feu, qui a occupé une superficie de deux mille m2 environ, localisé à l’entrée gauche de l’usine spécialisée dans la production de tomate concentrée, s’est déclaré peu aprés dix heures, ce jeudi matin. Le stock de pallettes qui constitue, généralement, le décor, juste au seuil de la porte, a fait les frais de la furie des flammes. Utilisées pour faciliter l’assemblage des casiers, ces palettes jouent un rôle prépondérant dans le dispositif organisationnel de l’entreprise. Et en cette période de fin de campagne, plusieurs cajots servant, traditionnellement, à récolter la tomate fraîche, stockés sur les lieux, ont aussi été calcinés. Dès aprés la survenue de l’incendie, en attendant les soldats du feu, les secours se sont organisés avec les moyens dont dispose la Socas avec l’appui du voisinage. Cependant, c’est le transfèrement, sur les lieux, des élèments de la compagnie des sapeurs pompiers de Saint-Louis qui a permis de venir à bout des flammes.

En vue de manifester sa solidarité et son attachement aux étudiants ressortissants de Dagana, ainsi qu’il le fait à chaque mois de ramadan, le ministre du pétrole et des énergies, Mouhamadou Makhtar Cissé, a perpétué la tradition d’appui aux étudiants de la localité. MMC a, dans ce dessein, remis aux apprenants des dizaines de sacs de riz, des bouteilles d’huile, des cartons de lait, des rafraîchissements entre autres.
Recevant ces dons d’une haute portée sociale, les représentants d’étudiants n’ont pas manqué de préciser que  » c’est une tradition pour Mouhamadou Makhtar Cissé qui multiplie chaque année les œuvres de bienfaisance ainsi que les gestes symboliques visant à atténuer la souffrance des couches vulnérables  » ont – ils apprécié. A les en croire,  » l’ancien Directeur Général de la Senelec, par le truchement de cet appui si précieux, les aide à mieux supporter les rigueurs du jeûne. Visiblement touchés par cet acte salvateur, ces jeunes de Dagana ont, ainsi,  » magnifié le geste à sa juste valeur et remercié le nouveau ministre qui brille pour sa générosité oh combien importante surtout durant cette période d’entraide, de partage, de solidarité  » ont mentionné les étudiants de cette partie du Walo.  » Ces largesses du natif de Dagana, répondent aux principes de l’Islam qui recommande le partage pendant le mois béni du ramadan  » ont – ils rappelé.
Dans la foulée, les étudiants ressortissants de Dagana de faire noter qu’  » à travers cet acte de générosité, louable et hautement symbolique qui a été effectué dans la résidence des étudiants durant le mois béni, Mouhamadou Makhtar Cissé prouve qu’il est non seulement une personnalité citoyenne, mais aussi un leader qui manifeste de la solidarité et de la générosité  » ont – ils conclu .

Le tout vindicatif assorti de violences n’ayant pas, souvent, donné les résultats escomptés, les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint_Louis ont décidé, cette fois-ci, de changer de fusil d’épaule. Certes les pensionnaires de Sanar gardent le cap de la dénonciation et la réclamation, mais il n’en demeure pas moins qu’ils ont pris l’option d’y aller molo, en ce lundi matin du mois de Mai 2019. Habitués au front avec, à chaque fois, un face à face avec les gendarmes, les étudiants ont privilégié, aujourd’hui, la force des arguments en mettant de côté l’argument de la force. En procédant de la sorte, les étudiants de Saint_Louis ne montrent_ils pas la voie aux actuels tenants du pouvoir ? L’équité, la justice, et surtout la vérité ne doivent_elles pas, enfin, être érigées en mode de gestion au Sénégal ? A l’occasion de leur marche dite  » pacifique « , autorisée par le préfet du département, le président de séance de la Coordination des Etudiants de Saint_Louis et ses camarades qui suspendent les Journées Sans Ticket, ont dénoncé les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien. En faisant, toutefois, un focus sur le lancinant problème de l’assainissement. Dans ce dessein, les étudiants de l’Ugb n’ont pas manqué d’exhorter les autorités compétentes à tout mettre en œuvre pour une résolution, dans les plus brefs délais, de ce mal à la fois pernicieux et chronique. Dans la foulée,  » les marcheurs  » ont remis au goût du jour la déjà vieille rengaine qui tourne autour de l’affaire Fallou Sène. Et, c’est pour réclamer justice avec un procés digne de ce nom. Présentement, au moment où les actuels de l’Université cherchent le fameux sésame de la paix sociale, il serait bien de travailler à un retour aux fondements dans l’antre du temple du savoir. Un vox Populi permet à miroironeline.com de soutenir que cela devrait, nécessairement, passer par un changement de paradigmes dans la gestion de l’Ugb.

Désormais les autorités doivent s’évertuer à mettre l’étudiant dans les conditions optimales de travail. L’étudiant, quant à lui, va mobiliser son énergie ainsi que sa matière à la quête perpétuelle de performances académiques.