Mois : février 2020
Guet Ndar : Vers une Nouvelle Commission pour Remplacer Celle de Diamalaye
A Guet_Ndar et sur toute la langue de barbarie, la tension née des derniers évènements malheureux, relatifs à la délivrance des licences de pêche mauritaniennes, est loin de s’estomper. C’est dire que, jusqu’à présent, deux camps s’opposent. Et c’est la commission de Diamalaye, à travers son mode de fonctionnement, qui problème. Certains responsables de pêcheurs ainsi que des notables de cette partie de la Langue de barbarie ont, d’ores et déjà, disqualifié la commission de Diamalaye qui, â leurs yeux n’est pas à la hauteur des espoirs placés en elle. A l’occasion de leur réunion tenue, sous une hutte, sur la berge du bras du fleuve Sénégal, ces guet_ndariens ont fait noter que la commission est gérée par des politiciens qui ne se soucient point des intérêts des pêcheurs. Aujourd’hui, nos interlocuteurs qui soutiennent avoir tout tenté pour obliger les responsables à organiser une assemblée générale après plus d’une décennie de gestion, sont entrain de cogiter sur la mise sur pied d’une commission parallèle. » Ces séparatistes » estiment que la commission de Diamalaye n’étant plus â même de représenter dignement les professionnels de la pêche encore moins d’être leur interlocuteur auprès des autorités, ont décidé de prendre leurs responsabilités. A ce propos, ces populations de Guet_Ndar et de la Langue de barbarie envisagent, d’organiser, dans les plus brefs délais, une assemblée générale d’installation d’une équipe dirigeante en lieu et place de la commission de Diamalaye. lI faut dire que, de plus en plus, à travers les réseaux sociaux, les Grand_places, en bordure de mer, au marché, des voix s’élèvent pour clouer au pilori la commission de Diamalaye, malade de la incompétence de ses dirigeants a constaté le site de référence www.miroironeline.com.
Saccage de l’Omvs Le Médiateur de la République Dénonce l’Indifférence des Autorités Administratives
Venu constater, de visu, les dégâts consécutifs aux derniers heurts entre les populations de Guet_Ndar et les pêcheurs de Guet_Ndar et environs, Me Alioune Badara Cissé s’est dit outré qu’ » au cours des événements et malgré les alertes réitèrées des autorités de l’Omvs, qu’il n’ y ait, à ce jour, aucune présence administrative pour constater les dégâts, taper sur les épaules, caresser des têtes, leur apprendre à sourire et avoir, encore, espoir que cet outil pourrait être réhabilité » a laissé entendre le médiateur de la République. Qui poursuit, a noté le site de référence www.miroironeline.com : » c’est le fruit de longues années de travail qui devrait servir pour des générations et des générations « . Me Cissé qui » apprend, aujourd’hui, que le plus ancien document date de la seconde moitié du 19 éme siècle « , de préciser » qu’ils étaient en processus de numèrisation. Il reste énormèment à faire. Mais, en réalité, il ne reste plus rien. Ce qui devait être disponible, à été détruit et vandalisé, il ne reste plus rien. Sur quatorze mille documents, ils en avaient numèrisé quatre mille » s’est_il désolé. » Je sais que les États, sous le sceau desquels nous vivons, n’ont pas d’état d’âme. Il est extrêmement difficile, en visitant ce local, intègralement équipé, à notre usage exclusif, l’usage des différents États qui composent l’Omvs, l’usage des chercheurs, des étudiants et de ceux_là qui ont pour souci de faire le tracé des eaux, de voir cette mémoire ébanescente «
Le responsable de l’Apr à Saint_Louis fait noter, par ailleurs, que, » quand on nous parle d’émergence, de développement, d’efforts combinés, de mutualisation, le minimum, c’est la capacité à éduquer notre jeunesse et à ne pas rester sourd aux manifestations de violence qui peuvent émettre à cette période de paupèrisation et de crise « . Dans la foulée, s’érigeant en apôtre de la bonne parole, le médiateur de la République a marteler que » quand on pense qu’on peut ignorer les manifestations des gens, quand on pense qu’on peut rester sourd à leur état d’âme, quand on pense que c’est des populations les moins importantes d’entre nous, voilà ce à quoi ça conduit, des sauts d’humeur et des gestes idiots qui vont faire reprendre un travail de plusieurs années » a_t_il conclu, amer.
Guet Ndar : Les Amendes de la Discorde Annulées
Le ministre de la pêche a tenu à rappeler que l’Etat du Sénégal a toujours privilègié une démarche participative et inclusive des acteurs du début à la fin. Il n’y a rien que nous ayons arrêté ou, en tout cas, signé sans que les différents acteurs ne soient au courant » a déclaré le ministre. Alioune Ndoye, aprés avoir échangé avec les acteurs, à outenu que » ce qui s’est passé à Saint_Louis d’abord est inacceptable, ça ne peut être toléré ni encouragé sa répétition. En outre, le ministre a laissé entendre que les principales causes annnoncées comme étant le soubassement de cette crise, sont les licences de pêche, sont fausses. Depuis le mois de Décembre, les licences sont disponibles d’autant que la partie mairitanienne avait accepté d’annuler le paiement du 3éme trimestre qui était dû par les acteurs, d’annuler quasiment plus de 75 % des amendes qui étaient listées lors de réunion la commission du mois de Mai de 2019. Les amendes portant sur les espèces interdites, 178 cas mentionnés dans le procès verbal de cette réunion. Les 24,25,26 Janvier passés, les mauritaniens sont venus pour délivrer les 4oo licences sous réserve de ces amendes. Vu que le montant était important, nous avons pris nos responsabilités pour protéger les acteurs, sachant que c’est très difficile pour eux, de devoir faire face à prés de 330 millions d’amendes que nous avons préfèré continuer, encore, à négocier avec les autorités mairitanienne et ne pas autoriser la délivrance de 47% de ces licences. Ce qui aurait été plus problématique » a glané le site de référence www.miroironeline.com.
Ross Béthio Les Habitants Santhiaba 1 Eventrent un Scandale Foncier
Et si c’était l’histoire d’une spoliation foncière jamais vue dans la commune de Ross_Béthio et dans le département de Dagana. Depuis la communalisation sous le régime libéral du président Abdoulaye Wade, la commune de Ross_Béthio a perdu l’essentiel de ses terres sous l’appellation de l’ancienne communauté rurale de Ross_Béthio, au profit de la nouvelle création, la commune de Diama. Devant la pression de l’affectation des terres arables et des parcours pastoraux, les terres habitables sont devenues, de plus en plus rares, donc prisées. Dès lors, dans cette commune rurale, surtout connue par sa traditionnelle culture du riz, où se côtoient des populations venues des quatre coins du pays et même de la sous_région, l’on a commencé à être plus attentif sur le volet foncier. Les autorités communales sont surveillées comme du lait sur le feu et leurs décisions qui prêtent souvent à équivoque, décriées par les propriétaires terriens, installés dans cette partie du Walo bien avant la survenue de la loi datant de 1964. Présentement, c’est une vente sournoise et illégale des terres, qui se fait, en catimini depuis 2014, qui y défraie la chronique. Sur les 2500 lots disponibles pour la population, 1700 devaient être attribués depuis 2014. Aujourd’hui, les autorités déclarent se résoudre à une remise symbolique de 20 titres par quartier. Cette approche inquiète hautement les populations qui crient au scandale et parlent de spoliation foncière sans précédent. Le plus cocasse dans cette affaire c’est que ce sont des coordinateurs des conseils de quartiers qui sont obligés de monter au créneau, face à la démarche non transparente et peu fiable du foncier.
En guise d’illustration, sur les 410 parcelles que devait recevoir le quartier de Santhiaba 1, à cause de la confection d’une nouvelle liste frauduleuse, le chiffre a été largement, revu à la baisse. A ce niveau, les populations prêtent aux autorités locales la volonté de se servir et de servir de gros bonnets à leur détriment. Ces populations qui se sont acquittées des frais de bornage et qui figurent sur les listes validées par l’assemblée du conseil de quartier ne veulent pas être les agneaux du sacrifice. Pour rappel, la liste des membres retenus sur la liste fournie par le conseil de quartier de Santhiaba 1 est sans commune mesure avec la deuxième concoctée par les autorités en charge du foncier local. Plus 4 millions de Fcfa ont été collectés et versés au trésor par les populations. Et parmi celles_çi, aucun attributaire. Sous ce rapport, les populations de Santhiaba 1 de Ross_Béthio envisagent de déposer une plainte, lundi prochain, contre la commission urbanisme, le maire de la commune et un certain M. Diaw. Déjà, ont fait noté nos interlocuteurs,
des lettres ont été diligentées auprès du préfet et du sous-préfet pour les informer et les alerter . » Une cérémonie de remise partielle de lots ne saurait être tolérée par les responsables des conseils de quartiers et la jeunesse » ont, par ailleurs, averti ces populations de Ross_,Béthio. D’ailleurs, pour prévenir tout risque d’embrasement, nous avions prévenu les autorités sur la nécessité d’arrêter la gestion nébuleuse et partisane des terres, en vain » a souligné Cheikh Diop, le coordinateur du conseil de quartier de Santhiaba 1. Aujourd’hui, les jeunes s’érigent en boucliers et menacent de sévir en démolissant certaines constructions entamées sur place.
A l’occasion de leur face à face avec la presse, pour étayer leur thèse, les populations de Santhiaba 1 n’ont pas manqué d’annoncer que l’autorité municipale s’est déjà taillée la part du lion en » se tapant » une parcelle de 360 m2. En vue d’éviter l’escalade de la violence, les populations exigent un audit foncier, la désaffection des terres attribuées sans délibération du conseil municipal, la suspension des membres de la commission urbanisme et demandent à l’Etat de prendre pleinement ses responsabilités a appris le site de référence www.miroironeline.com.
Litige Foncier entre Bokhol et Gaya : Le Maire Abdou Khadre Ndiaye au Centre des Débats
Dans le Walo, les populations de Gaya et Bokhol continuent de se regarder en chiens de faïence. Les vieux démons de la division ont, ainsi, refait surface dans cette partie du département de Dagana. Un lopin de terre, situé à Carrière, localité nichée dans le village de Méry est à l’origine de ce regain d’adrénaline. A l’occasion de leur marche autorisée, les habitants de la commune de Bokhol n’ont pas manqué de pointer le forcing du maire de Gaya. A les en croire, Abdou Khadre Ndiaye veut, vaille que vaille, faire main basse sur certaines de leurs terres. Et cela, ils ne sont pas prêts de l’accepter.
Saint_Louis : Le Colonel Abdourahim Kébé Arrêté puis Libéré, 31 manifestants sous les verrous
Le colonel Abdourahim a été alpagué, ce jeudi matin, dans la vieille ville de Saint_Louis, alors qu’il s’activait autour de l’organisation d’un rassemblement » pour trouver une solution de sortie de crise » après les affrontements de mardi dernier. La veille, le responsable du parti Rewmi s’est évertué à préparer le terrain pour recoller les morceaux. Et, c’est dans la phase finale de son » initiative d’utilité publique » que l’officier à la retraite a été interpellé. Sur les réelles motivations de cette arrestation du colonel Kébé, nous en savons un peu plus. Il a été auditionné, de dix heures à dix sept heures, à sa libération, » parce qu’il voulait organiser une manifestation sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation » nous a_t_on soufflé. En attendant, les trente et un manifestants mis aux arrêts depuis le jour des échauffourées entre les forces de l’ordre et les pêcheurs de Guet_Ndar, après avoir été entendus par le procureur prés le tribunal régional de Saint_Louis, ont, finalement été mis sous mandat de dépôt. A l’annonce de la sentence, peu après le crépuscule, aucun incident n’a été constaté. Et pour cause. Des mesures draconiennes de sécurité ont été appliquées aux quatre coins de l’île et, en début de soirée, aux endroits stratégiques de Guet_Ndar et de la langue de barbarie. Aujourd’hui, l’île de la vieille cité, dans la partie comprise entre les quartiers Lodo et Sindoné, s’esr bunkérisée. Avec un groupe d’hommes de tenue, armés jusqu’aux dents, à chaque coin de rue. C’est que, juste tard dans la soirée, la situation est restée tendue dans la ville de Mame Coumba Bang où a régné un calme apparent a constaté le site de référence www.miroironeline.com.
La Senelec Peinée d’Ëtre le Souffre douleur des Sénégalais
L’incompréhension est le sentiment le mieux partagé chez les agents de la Senelec. Mieux, la direction qui a diligenté une forte délégation à Saint_Louis, aux lendemains des incidents entre forces de l’ordre et pêcheurs de Guet_Ndar, martèle que la Senelec ne doit pas être le principal symbole qu’on attaque à chaque fois qu’on se fâche.
Dégâts Collatéraux des Affrontements à Guet Ndar : Les Médecins en Grève pour Deux Jours
A Saint_Louis, les médecins de l’hôpital régional ont décrèté deux jours de grève suite aux affrontements entre les forces de l’ordre et les pêcheurs de Saint_Louis. Les blouses blanches qui dénoncent, ainsi, le saccage de trois de leurs véhicules ainsi que les perturbations notées dans le cadre de leur travail, réclament, de la part des autorités hospitalières, une prise en charge plus accrue de leur sécurité à l’occasion d’évènements du même acabi
Le Haut Commissaire de l’Omvs Constate le Saccage du Cda de Saint Louis
Après le saccage du Centre de Documentation des Archives ou Cda de l’Omvs sis à Saint_Louis du Sénégal, le haut commissaire s’est rendu sur les lieux. Hamed Diane Séméga a, d’emblée dit sa tristesse devant le spectacle déplorable du bâtiment calciné et vandalisé. Le haut commissaire de l’Omvs qui reconnaît que la bibliothèque a été fortement endommagée, précise, toutefois, que la mémoire et les archives de l’institution internationale qu’il préside, n’ont subi aucun dommage.
Les Licences de Pêche Mauritaniennes Encore Source de Division à Saint Louis
Une trentaine de blessés chez les forces de l’ordre, un nombre important chez les manifestants, les installations de Omvs calcinées, le siège de la Senelec saccagée, une voiture 4×4 de la Senelec brûlée, trois voitures d’agents de l’hôpital vandalisées, des pirogues accostées le long de la berge en flammes, c’est le bilan de la journée noire qu’a vécu la cité tricentenaire, ce mardi.
Il faut dire que la ville de Saint-Louis s’est réveillée sous les feux des lacrymogènes.
Et ce spectacle déplorable de course-poursuites entre les forces de l’ordre et de jeunes pêcheurs a, finalement, duré jusqu’à prés le crépuscule. L’épicentre de ce corps à corps a éte le pont Moustaph Malick Gaye et ses environs immédiats. A l’entrée comme à la descente du l’ouvrage qui relie la langue de barbarie et la place Faidherbe, les policiers et autres berêts rouges se sont violemment opposés aux jeunes pêcheurs de Guet Ndar et de toute la langue de barbarie. Aux lacrymogènes lancés par les limiers, les populations ont répliqué par des jets de pierre. La situation a tellement dégénéré que les policiers qui ont semblé en perdre le contrôle, ont eu besoin du renfort des élèments du Gmi de Thiés, des gendarmes et des militaires prépositionnés dans l’île, au moment des faits. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les populations de la langue de barbarie ont bien mûri leur coup et cogité autour d’une stratégie savamment orchestrée. Les manifestants, le visage dégoulinant de sueur, déterminés à avoir gain de cause, ont, ainsi, barré le pont Moustaph Malick Gaye à l’aide de pirogues, de branchages, de plaquettes de zinc arrachées au niveau du chantier qui abrite les travaux de réhabilitation de la place Fêdherbe. Au surplus les adversaires d’un jour des forces de l’ordre ont brûlé des pneus, rendant l’atmosphère invivable. Ne sachant plus à quelle autorité se fier, ces jeunes surexcités ont décidé d’user de l’argument de la force en bravant les forces de l’ordre pour, nous a-t-on expliqué, inciter les tenants du régime en place, à accorder une importance primordiale au lancinant problème des licences de pêche mauritaniennes. En réalité, c’est essentiellement à ce niveau que cette subite montée d’adrénaline trouve ses origines. Trouver la racine du mal en vue de lui administrer le remède – miracle, c’est ce qu’attendent les populations de la langue de barbarie de la part des autorités du Sénégal et de la Mauritanie en charge des questions relatives à la pêche. À l’occasion de cette présente campagne de pêche, aux traditionnelles problématiques liées au quota, au taux d’embarquement, aux tracasseries des garde-côtes mauritaniens, est venue s’adjoindre une obscure affaire d’amende. Certaines pirogues ont eu l’outrecuidance de pêcher des espèces non autorisées comme le mulet, plus communément appelé, sous nos tropiques, « déem ». Et, au moment des négociations de la commission de délivrance de ces fameuses licences, les représentants de l’État mauritanien ont fait mention de cette amende. Certains capitaines de pirogues ont, ainsi, été privés du fameux sésame. Leurs requêtes d’obtention des licences en cours ayant été mises sous la caution du paiement de cette amende. Aujourd’hui les propriétaires de pirogues en régle, qui se sont, déjà, acquittés du paiement de leurs licences, et qui n’en peuvent plus d’attendre leur camarades contrevenants, réclament la permission d’aller pêcher. Cest dans ce dessein qu’il convient d’appréhender l’ire des jeunes pêcheurs qui en ont ras-le-bol de passer leurs journées à se tourner les pouces. Dans cette partie de la ville de Mame Coumba Bang, le malaise profond qui y sévit transcende, cependant, et de loin, les licences de pêche mauritaniennes. Le site de référence www.miroironeline.com croit savoir que les populations, gagnées par la précarité, n’ont eu de cesse, ces dernières années de réclamer de meilleures conditions de vie. Le dragage de la brèche meurtrière, ouverte à l’embouchure du fleuve Sénégal en Octobre 2003, l’avancée de la mer et son cortège de malheurs, la rareté du poisson et des produits halieutiques, leur non_implication et la méconnaissance des enjeux liés à la découverte du pétrole et du gaz sont autant de difficultés auxquelles le quartier Guet_Ndar et ses environs sont confrontés, au quotidien.