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Golbert Diagne et les Kamils C’était en 2010

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Saint-Louis du Sénégal en Deuil : Golbert Diagne N’est Plus…

C’est ce qu’on appelle, communèment, une grande perte pour la communauté. Golbert Diagne, journaliste émérite, formateur au cœur d’or, artiste_comédien hors_pair, défenseur infatigable de Ndar, remarquable arbitre de football du temps de ses belles années, a rendu l’âme, ce vendredi 3 Avril 2020, à l’hôpital régional de Saint-Louis des suites d’une longue maladie a glané le site de référence www.miroironeline.com. Il y a plus de vingt ans, en construisant son tombeau au cimetière Marmiyal, sis dans le Faubourg de Sor, ce digne serviteur de la nation et initiateur du traditionnel récital de Kamils dans les cimetières saint_louisiens, à chaque mois de ramadan, savait que ce jour allait arriver. Plusieurs fois hospitalisé, ces derniers mois, sentant la fin s’approcher, comme par prémotion,  » Doyen Golbert  » a fait refaire ce qui, est, désormais, sa dernière demeure. Son célèbre slogan  » Deuk Si Deuk Bi Défar Deuk Béko Gueuneu  » en dit long sur la dimension intellectuelle du personnage qui, jusqu’à son rappel à Dieu, à l’âge de 79 ans, a toujours œuvré pour le bien de la cité de Mame Coumba Bang. Son émission  » Ndar Raagn « , en abordant, de façon courageuse, les sujets et thèmes qui  » fâchent  » a permis des avancées notoires, sur tous les plans, au niveau de la commune de Saint-Louis. Sa radio Fréquence Téranga a vu naître et éclore de grandes voix de la presse sénégalaise. Mariane Senghor et Kalidou Dia de la Rts, Bougane Guéye Dany de Sen Tv, Ben Mokhtar Dop et Moussa Diagne de 2stv , Momar Alice Niang de Itv, Ousseynou Diop et Malal Junior Diagne de Tfm, Mohamet Naby Sylla de Rfm, Gabriel Barbier de Walfadjiry, sans oublier Cheikh Diongue du Quotidien, Baye Diagne, Boubacar Kambel Dieng, entre autres. Aujourd’hui, avec le décès de Golbert Diagne, un homme multidimensionnel, à la et ancien directeur de la station Rts à Saint_Louis, le Sénégal perd une icône et Ndar, un infatigable combattant et son emblème.

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Coronavirus : 12 Nouveaux Cas au Sénégal

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Coronavirus : Baraya Dégaine 2 5OO 000 Fcfa à Saint Louis

Ainsi, aprés les 10 millions de Fcfa déboursés dans le cadre de la collecte de fonds destinés à la lutte contre le Coronavirus, au niveau national, Ameth Fall Baraya a, encore, mis la main à la poche a glané le site d’excellence www.miroironeline.com. Voulant, vaille que vaille, participer aux efforts faits pour endiguer le Covid_19, le leader charismatique de la Langue de barbarie vient de débourser la bagatelle de 2 millions 500 mille Fcfa. Les mosquées et les districts sanitaires de la cité de Mame Coumba Bang ainsi que la Langue de barbarie sont ciblés dans cette opération de distribution produits javélisants et désinfectants. Il convient de signaler, ainsi que l’ont précisé ses souteneurs dans la vieille ville de Saint-Louis, que l’homme d’affaires_politicien n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. D’ autant que le don de ce mardi est la 1er acte d’un programme établi en 10 phases pour réduire, à sa plus simple exception, le Covid_19.

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Coronavirus – Dr Bacar Dia : « Il faut envisager le scénario du pire. Je le dis, je le répète. J’insiste »

Invité récemment par Maderpost pour se prononcer sur la propagation du covid-19 et le protocole thérapeutique préconisé par le Pr Didier Raoult et concrétisé au Sénégal par le Pr Moussa Seydy pour traiter la pandémie au Sénégal, l’ancien ministre de la Communication puis des Sports sous l’ère Wade, qui n’avait pas fait dans la langue de bois pour dire ce qu’il pensait de l’approche occidentale notamment française, revient pour avertir et indiquer que la grande erreur sera de faire comme les Européens qui se sont trompés d’approche en ne mettant pas dans l’ordre prioritaire des précautions le port de masque généralisé. Entretien.

Maderpost : Les députés viennent de voter le projet de loi d’habilitation non sans procéder à un amendement, mais le mal n’était-il pas déjà fait avec des leaders de l’opposition qui n’ont pas voté ce qu’ils ont appelé une loi totalitaire ?

Bacar DIA : Comme tout le monde le sait, le Président va légiférer par ordonnance pour exécuter son programme. Pour ce qui nous concerne nous Sénégalais, nous sommes à la troisième loi d’habilitation au Sénégal. Il y a eu la première, celle de pour la sortie de la fédération du Mali, ensuite celle d’après la dévaluation du franc CFA. Enfin, celle d’hier mercredi, avec le Président Macky Sall, pour lui permettre de décider vite et d’aller vite, en théorie tout au moins dans la gestion de la pandémie du covid-19. Maintenant lorsqu’on a tous les pouvoirs, on a aussi celui de se tromper. Ce que je souhaite, c’est que l’Exécutif en fasse un bon usage.

Pendant que des membres de l’opposition et du pouvoir s’expriment sur les divergences dudit projet devenu une loi, les Sénégalais pleurent la mort de Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille, Pape Diouf, première victime du covid-19 !

Je suis triste et attristé par cette nouvelle qui sonne comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. J’ai appris à le connaitre et à le respecter. Alors ministre des Sports, je m’étais rendu à Marseille car il fallait rendre hommage à ce grand fils d’Afrique qui devait, qui doit et devra rester un symbole pour tous les jeunes du monde. Mababa a su démontrer qu’il faut pousser à l’infini les limites du possible. Il dit que pour atteindre et rester à un certain niveau de responsabilité, il faut « savoir donner des coups et en recevoir ». Pape Diouf a un mental de gagnant. Je suis malheureux avec cette nouvelle triste, douloureuse. Si j’en avais le pouvoir, j’aurai décrété un deuil national pour marquer la profondeur de la perte et le symbole que représente et que devra représenter Pape pour les générations présentes et futures. Je ne parlerai jamais de Pape Diouf au passé. Pape nous parlé et à nous de décrypter son message.

Quelles sont les leçons qu’il faut tirer de la mort de Pape Diouf, première victime du covid-19 au Sénégal ?

Que ce virus est contagieux. Qu’il se propage vite. Qu’il est partout et qu’il tue. Le Sénégal et l’Afrique ne sont pas à l’abri de la catastrophe. Cette pandémie est pire que toutes les guerres mondiales que nous avons connues. Notre ennemi est invisible, impitoyable et encore invincible. Il faut agir sur la prévention, multiplier les campagnes de sensibilisation, s’assurer que les populations ont pris conscience de la gravité de l’heure. L’heure est grave, très grave ! Nous devons envisager le scénario du pire ! Les médecins sont au-devant de cette lutte et il faut les mettre dans les meilleures conditions de travail, les rassurer, les motiver

Pensez-vous que le Sénégal n’a pas pris les meilleures dispositions ?

Je dis qu’il faut envisager le scénario du pire. Je le dis, je le répète. J’insiste ! Il faut faire preuve d’anticipation, d’imagination et d’innovation. Et ce à titre, je demande au chef de l’Etat de faire appel l’imagination des Sénégalais, à leur ingéniosité pour inventer des mécanismes de résilience propres. Je ne doute pas que le gouvernement se prépare au pire, que la capacité d’accueil des hôpitaux est augmentée, que les services de réanimation sont renforcés et que les moyens sont mis à la disposition des soignantsMais, quand nous serons à mille malades et plus, si nous n’avons pas déjà anticipé sur la situation, le personnel soignant sera dépassé et le gouvernement aussi.

C’est pourquoi il faut anticiper sur les mesures, les envisager aujourd’hui, en faisant appel tant que cela est possible à nos alliés de la République populaire de Chine, de la Corée qui ont fait face à la crise. Je suis sûr que le gouvernement s’y attèle et c’est bien !

« Si j’en avais le pouvoir, j’aurai décrété un deuil national pour marquer la profondeur de la perte et le symbole que représente et que devra représenter Pape pour les générations présentes et futures. » 

Que pensez-vous du débat sur le confinement et les masques ?

Ma boussole pour la gestion de cette pandémie reste les pays asiatiques. Mr George Gao, directeur général du centre chinois du contrôle et de prévention des maladies est clair : « Ne pas porter de masques pour se protéger du coronavirus est une grande erreur« . Il a raison, car la distanciation sociale reste le principe de gestion de toutes les maladies infectieuses. Elle est le moyen le plus efficace pour contrôler particulièrement les maladies infectieuses respiratoires. Donc nous devons réussir à isoler tous les malades, identifier et placer en quarantaine tous les cas contacts, interdire tous les rassemblements et réduire les déplacements.

Cette démarche est mise en œuvre au Sénégal et c’est bien ! Après quelques tâtonnements, les populations comprennent les mesures et se l’approprient. Dans cette lutte, la police, la gendarmerie et l’armée sont les premiers alliés des citoyens. Le respect des mesures qui visent la distanciation sociale doit faire l’objet de discussions, d’explications sans aucune forme de violence. Je pense que pour l’avenir et pour les mesures de distanciation à venir, il faut chercher un consensus.

Il faut impliquer les collectivités locales, les mouvements des jeunes, des femmes, toute la société civile, dans la mise en œuvre des mesures de distanciation sociale. Il faut mettre dans les quartiers des comités d’identification et de contrôle des contacts. Ces comités pour le contrôle de proximité des contacts peuvent jouer un rôle fondamental. Ils partiraient des chefs de quartier et des chefs de village. Ces comités seront vigilants tout en évitant toute forme de stigmatisation. Ils vont veiller à vulgariser les bonnes pratiques, la gestion des aides et appui du gouvernement et surtout à fabriquer des masques par millions.

Vous avez dit fabriquer des masques par millions ?

Parce que les populations sénégalaises doivent porter des masques. Si je devais choisir le premier geste de prévention je choisirais le port systématique des masques. Nous ferons une grave faute si les populations ne portent pas de masque dans la gestion de la crise. Nous n’avons pas besoin d’être médecin pour le comprendre.

Le virus se transmet par les gouttelettes respiratoires de personne à personne. Le simple fait de parler peut transmettre le virus. De nombreux sujets qui transmettent le virus sont des porteurs sains ou ne présentent pas encore de signes. Ils se déplacent et se retrouvent dans les lieux publics. Un argument majeur en faveur des masques est qu’il peut empêcher les gouttelettes porteuses de virus de s’échapper et d’infecter les autres. Un masque en tissu si on sort dans la rue. Ces masques en tissu, nos artisans, nos tailleurs, en rapports avec nos techniciens peuvent les fabriquer par milliers.

« Nous ferons une grave faute si les populations ne portent pas de masque dans la gestion de la crise. »

 

Je ne veux plus voir les Sénégalais aller dans des supermarchés sans masque. A défaut des masques recommandés nous devons imaginer des masques en tissu pour les courses au quotidien pour protéger les autres contre nos postillons et nous protéger des leurs. Sûrement que les masques chirurgicaux sont mieux adaptés et protègent des postillons, on peut les réserver aux soignants qui sont à distance. Je préfère voir les citoyens avec un masque en tissu que de les voir sans masque faire la queue dans les espaces publiques

Nous devons imaginer un mode de confinement mobile individuel avec un usage systématique de masque dans les bureaux, les marchés, les supermarchés, etc.

Et qu’en sera-t-il du confinement général pourtant prôné ailleurs ?

Je pense qu’il faut d’abord beaucoup réfléchir aux dimensions sociales et économiques ! Pour l’heure, envisageons le port de masque à la Hong-kongaise comme alternative au confinement généralisé dont je me demande s’il est viable pour notre pays.

Les ravages sur le plan économique et le drame social doivent être pris en compte dans la mise en œuvre du confinement généralisé. Il va falloir arrêter toute activité économique, arrêter toute activité professionnelle. Ces mesures ne me semblent pas soutenables au-delà d’un nombre limité de jours.

Or, le combat sera long et difficile. Le virus, nous le vaincrons à l’usure.

A la place du confinement généralisé, la population doit adopter et généraliser le port systématique de masque comme forme de confinement individuel. A mon avis, il convient d’inonder le Sénégal de masques et généraliser leur usage à la place du confinement. Un masque fut-il de mauvaise qualité est la barrière physique la plus évidente pour faire barrage à la propagation du virus. Il sert à protéger les autres du virus si on est porteur. Les chauffeurs de taxi qui portent les masques peuvent se faire contaminer si leurs passagers n’en portent pas. Un médecin qui consulte un malade est mieux protégé si c’est le malade qui porte le masque et c’est encore mieux si les deux en portent.

« Je suis convaincu que le modèle de gestion de la crise réalisé par Hong kong prouve que si une population dans sa totalité adopte le port systématique de masque comme forme de confinement individuel alors la propagation du virus peut s’arrêter ! »

 

Il nous faut nous inspirer de Hong kong où le port du masque est être considéré comme un « acte citoyen d’intérêt collectif ». C’est ainsi que nous devons tous nous considérer, c’est-à-dire comme des porteur potentiels afin de nous protéger les uns les autres. Cela passe par le port du masque. Arrive ensuite le lavage systématique des mains avec du savon. C’est là, le deuxième acte citoyen d’intérêt collectif.

Il y a un besoin urgent de subventionner les masques, de stimuler leur production et de les distribuer gratuitement. Comme à Hong kong, c’est le confinement individuel mobile que nous devons privilégier en assurant la généralisation du port de masque. C’est ce qui va qui va réduire la propagation du virus en amont. Je suis convaincu que le modèle de gestion de la crise réalisé par Hong kong prouve que si une population dans sa totalité adopte le port systématique de masque comme forme de confinement individuel alors la propagation du virus peut s’arrêter ! Il ne sert à rien de réinventer la roue. 

Le dépistage massif n’est-il pas aussi une possibilité pour optimiser la prévention et diminuer la propagation ?

Diagnostiquer, dépister, traiter ! C’est le triptyque. Il faut aller vers un port systématique de masque dans les lieux publics. Aller vers ce qui peut revêtir un confinement mobile et individuel par une systématisation des masques, avec un respect strict des mesures dictées par le personnel médical pour une mise en œuvre correct de la distanciation sociale. Il faut envisager rapidement un dépistage à grande échelle pour dépister les porteurs sains, les isoler des non porteurs et assurer le port de masques systématique. Enfin, il confiner et traiter les malades. Tout en pensant à motiver le personnel médical, parce qu’il faut dès à présent envisager le scénario du pire, et par conséquent éviter et au mieux, que le personnel ne soit contaminé et, enfin, créer un dispositif de réanimation efficace.

Maderpost

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Coronavirus : La région de Saint-Louis Enregistre son 3 éme cas tandis que Richard_Toll est Sens Dessus_dessous

Le 3 éme cas testé positif dans la région de Saint-Louis, un émigré arrivé, récemment, habite au quartier Ndioloffène dans le Faubourg de Sor. Après le directeur du centre culturel français à Saint_Louis et l’homme d’affaires d’origine mauritanienne à Richard_Toll, la région Nord compte désormais 3 malades au Coronavirus. Le nouveau contaminé est, actuellement, interné à l’hôpital régional tandis que sa famille et ses proches sont placés en confinement. En attendant, la traque des cas_contacts se poursuit dans la vieille ville d’autant que ce cas importé a, déjà, fait un long séjour à Saint-Louis. Si dans la ville de Ndar, la sérénité est toujours de mise, tel n’est pas le cas à Richard_Toll. Dans cette partie du département de Dagana, la psychose s’empare des populations autochtones. Deux jours après la découverte, sur place du 2 éme malade testé positif au Covid_19 dans la région de Saint-Louis, une partie de la population prend peur et, progressivement, entraîne un grand nombre de richard_.tollois. La dernière montée d’adrénaline en date est consécutive à la fermeture de l’immeuble du malade a glané le site de référence www.miroironeline.com. Le louvoiement des autorités territoriales et politiques de la localité a suscité une vive polémique sur place tout en exacerbant l’inquiètude des habitants de cette partie du Walo. Tout compte fait, à Richard_Toll, suite à la survenue du Covid_19 80 personnes sont confinées à l’hôtel Gîte d’étape. 17 de ces malades sont estampillés cas sérieux.

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Coronavirus : 15 Nouveaux Cas au Sénégal