Mois : mai 2020
Coronavirus : Ousmane Sonko Brise l’Omerta et Tacle Macky Sall
Coronavirus : Le Programme 100 Mille Etudiants contre Covid 19 Appuie l’Hôpital Régional de Saint-Louis
Dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a pris l’option de mobiliser 100 Mille étudiants contre le Covid_19. Ces étudiants sillonnent les grandes artéres de la vieille cité de Saint-Louis en vue de rappeler l’importance des gestes-barrière,en distribuant du gel hydro alcoolique fabriqué dans le temple du savoir. Un geste qui vient à son heure, selon le conseil d’administration de l’hôpital régional de Saint_Louis, qui a reçu une partie de ce gel made in Ugb (30 bouteilles grand format de 5 Litres et de 200 bouteilles de Mf) ainsi que 500 masques individuels lavables.
Coronavirus : Les Apostrophes du Covid-19 (Par Mbaye Dieye Gaye, Étudiant)
Tout Etat a besoin pour sa survie, de se reposer principalement sur lui-même comme un
oiseau de ses propres ailes pour s’envoler. Depuis Décembre dernier, l’humanité a connu un
ennemi qu’elle n’a jamais affronté depuis l’existence humaine, dénommé coronavirus
(COVID-19). Dans une perspective de définition, le COVID-19 est un virus épidémiologique
d’existence réelle, de caractère minuscule et de nature invisible, dangereuse et mortelle,
ayant une force extrêmement irrésistible. Perçu comme étant la maladie la plus démocrate,
le COVID-19 ne fait aucune distinction de race, de religion, de culture, de pouvoir ou de rang
social concernant la contamination. Nul n’est à l’abri de cette maladie. Touchant ainsi tous les
continents, l’épidémie s’est très vite transformée en une pandémie devenue un adversaire
planétaire et mondialement combattu. Cependant vue la nature de l’ennemi, seront cette-
fois ci requis comme moyens de défenses pour le parer, les moyens médicaux contrairement
aux moyens classiques de guerre à savoirles armes car c’est une guerre sanitaire. Nonobstant
tous ces remparts, le virus ennemi est parvenu de par sa force et sa nature mortellement
incontestée à engendrer d’énormes pertes humaines fluctuantes liées à un système sanitaire
qui est complètement à genou parallèlement à une économie mondiale paralysée. En plus
une réorganisation sociale a été constatée dans le monde. Toutefois, tenant compte de ces
conséquences universelles, la pandémie a aujourd’hui montré les limites de la dépendance
économique et celles des politiques sanitaires de nos Etats. Par conséquent aucun Etat
africain n’ose aller demander une aide financière ou médicale auprès des Etat prêteurs qui
sont actuellement dans un extrême besoin. Bien vrai que certaines institutions financières
proposent en ce moment des politiques de résiliences économiques et sociales. La résilience
est un système de défense établie permettant de contrecarrer les conséquences néfastes
pouvant découler d’une crise afin de garder la stabilité de l’activité menacée. Toutefois, la
somme de tout cela doit nous pousser dès lors à revoir ainsi, notre politique intérieure dans
sa globalité dèsla sortie de cette crise sanitaire pour faire face à de pareilles éventualités dans
l’avenir. Il s’agira de voir notamment :
La question de notre modèle politique(I) qui nous permettra ainsi de bien définir l’ordre des
priorités de nos choix politiques(II) sous la couverture d’un pouvoir coercitif appliqué(III).
I) Le modèle politique.
La politique est l’art de participer dans la gestion des affaires de la cité à la plus belle des
manières ayant pour but d’éradiquer ou d’amoindrir la souffrance du peuple. Autrement dit
minimiser ces peines et maximiser ces plaisirs. Cependant pour une bonne administration
locale, la politique doit être bien synchronisée et parfaitement accommodée aux réalités
socio-culturelles et religieuses voire anthropologiques de la société en question. Car chaque
société a sa propre culture, sa propre histoire, sa propre façon de penser, de voir les choses
et de vivre qui lui est propre. C’est à travers et sur la base de ces dernières que chaque Etat
doit établir ou fonder son propre système ou modèle politique. Celui-ci est le trajet à prendre
par la voie d’un projet de société soutenu permettant d’atteindre le sommet de l’émergence
afin d’inciter le peuple à l’adopter et l’accepter par le biais d’une bonne et forte inclusion
sociale. C’est de par notre vécu que l’on peut décider de quoi ressemblera notre futur si on
sait bien que les fruits des récoltes d’aujourd’hui ne sont rien d’autres que les résultats des semences d’hier. C’est pourquoi il est impossible pour un agriculteur de se voir tirer de profit
aux semences de ses paires, ce qui est notre cas avec le modèle politique des occidentaux qui
est parfaitement taillé pour leurs propres Etats et non ceux de l’Afrique. D’ailleurs, il faut aussi
comprendre que l’individu est en principe déterminé de par ses faits et gestes, par
l’environnement où le milieu dans lequel il évolue. Eviter toutes sortes de mimétismes
politiques ce qui peut engendrer des précédents dangereux dans la mesure où ce qui est
bénéfique ou applicable à une société donnée dans un cadre bien déterminé peut ne pas l’être
pour une société autre. Par conséquent tout Etat qui rate son modèle politique, rate son
développement du fait de l’importance capitale qu’il engendre. Le modèle politique est en
quelque sorte pour le développement d’un Etat, ce qu’un cœur est pour la survie du corps
humain. C’est pourquoi chaque Etat doit veiller à la pérennité et à la conservation constructive
et productive de sa culture et de son histoire vécue pour en savoir tirer des leçons qui lui
permettront d’obtenir ainsi une vie future harmonieuse et prospère. L’histoire et la culture
d’un peuple restent les meilleurs de tout ce qui peut galvaniser et pousser un peuple à aller
de l’avant, à croire au développement et le désir de servir et de mourir héroïquement pour le
triomphe de sa patrie. Néanmoins copier un modèle politique extérieure judicieux n’est
totalement prohibé, tout dépend de sa mise œuvre pour obtenir le résultat escompté.
L’essentiel est qu’il soit localement rimé avec les exigences sociales ou circonstancielles pour
son applicabilité fructueuse.
II) L’ordre des priorités de nos choix politiques.
Aujourd’hui, avec les interpellations du COVID-19, repenser à l’ordre des priorités de nos
choix politiques est judicieusement impératif et substantiellement nécessaire. Pendant
longtemps, la plupart des dirigeants africains ont eu à passer leurs temps à détourner les
deniers publics du humble contribuable sans scrupule ni remord ni vergogne et seulement
pour des fins et intérêts personnels, familiales ou partisans au détriment du pauvre peuple
africain souffrant. Adoptant de suite, des politiques guidées par les investissements et
intérêts allochtones non profitables aux autochtones à qui ils agissent pour leurs comptes
et en leurs noms. Il a fallu ainsi l’avènement majestueux du coronavirus pour qu’ils s’en
rendent compte enfin, que les priorités étaient ailleurs. Elles se trouvent dans les domaines
de la santé, de l’éducation, de la justice, de l’économie ainsi que de la sécurité… Mais pour
rester dans la logique de ma démarche, abstraction sera faite de ces domaines précités sauf
la santé et l’éducation. L’importance et la place qu’occupe la santé dans la vie de l’homme
ne sont plus à démontrer aujourd’hui. Le monde avec toutes ses richesses est de ce qu’il est
grâce à la sueur de l’espèce humaine pour qui, il a été créé. Ainsi qu’adviendrait le monde
avec ses bienfaits, si ceux pour qui il est fait sont dans l’impossibilité d’en profiter à défaut de
santé dans la mesure où sans celle-ci, l’être humain reste oisif. Aujourd’hui, l’économie
mondiale est présentement à terre, la baisse du prix du pétrole reste un record dans l’histoire
du marché pétrolier et le marché financier est aussi complètement mis en chao. Bref toutes
les activités sont mises en attentes et tout cela découle des faits du COVID-19 qui ont
montré que sans un bon état de santé on ne peut pas se permettre de faire ou de s’occuper
principalement d’autres choses. En ce moment-là, tout est relégué au second plan, certains
mêmes seront prêts à donner tous leurs avoirs pour se guérir de cette maladie. Ce qui affirme
la primauté et la supériorité de l’être sur l’avoir tant convoité. Depuis des années, au Sénégal, es personnalités de la santé ne cessent de demander l’augmentation du personnel dudit
domaine sur l’étendue du territoire à côté d’un plateau médical digne de ce nom permettant
de faire judicieusement leur travail et dans de meilleures conditions au profit de la population
malade à la suite d’une formation de qualité. Il est dès lors inadmissible de voir un pays
comme le nôtre atteindre un gap de 18.000 prestataires en soins de santé avec 1 médecin
sur 12.374 habitants contrairement aux recommandations de l’organisation mondiale de la
santé (OMS) à savoir 1 médecin pour 1.000 et non 10.000 au moment où plus de 600
médecins et 2500 sages-femmes attendent d’être recrutés ce qui est paradoxale. Outre, plus
de 800 milliards ont été investis sur un train express qui est inutilisable et improductif après
plusieurs mois de sa réception. Et pourtant avec cet argent on pouvait s’offrir d’au moins trois
(3) hôpitaux de niveau cinq (5) au moment où on utilise des hôtels pour interner des
malades. Par conséquent il est temps de revoir avec diligence et responsabilité, la priorité de
nos choix politiques au bénéfice de la population. Toutefois comme la santé, l’éducation
nationale ne reste pas indemne de souffrances.
Un grand savant disait: Pour tuer un peuple on n’a pas besoin de lui couper ses vivres ou
d’user des armes mais seulement de paralyser son système éducatif. En d’autres termes si
l’école qui est chargée de la formation des futures cadres est sabotée d’un niveau qu’elle est
dans l’impossibilité de produire des élites pouvant répondre aux attentes et exigences de
demain, cela constituerait une catastrophe. Car les médecins qui en sortiront vont tuer le
peuple, les politiques vont prendre de décisions compromettantes et dommageables, les
ingénieurs eux, vont ruiner les infrastructures, les économistes et subsidiaires vont de leurs
parts détruire l’économie. Car à la place de la compétence et de l’expertise, réside
l’incompétence profonde et absolue. Et c’est à éviter en mettant en place tous les moyens
nécessaires permettant de sauver l’éducation nationale. Il suffit tout simplement d’investir
dans ce secteur en leur dotant d’une bonne formation et des moyens techniques et logistiques
requis en la matière sans arrières pensées ni politiques. Mais aussi faire de telle sorte que
l’école soit une école didactiquement sénégalaise comme le dit souvent Dr Massamba
Gueye : investir sur une école sénégalaise plutôt qu’une école du Sénégal.
III) Un pouvoir coercitif appliqué
Règneront le désordre, l’indiscipline et l’insouciance dans le royaume de l’impunité
gouverné par la médiocrité, la calomnie et la soustraction frauduleuse des deniers publics.
L’impunité n’a pas sa place dans un Etat de droit où les gouvernés comme les gouvernants
sont tous tenus de se conformer strictement aux règles prescrites sous peine de sanction. Par
conséquent tous les sujets de droit doivent être traités au même niveau devant le respect et
l’applicabilité d’une règle de droit. Nul ne doit être protégé ou favorisé par rapport à ses
paires sujettes. Là où un voleur de pigeon prend une peine d’emprisonnement, le commis
étatique qui a détourné le denier public doit subir le même sort voir le pire car il a trahi
contrairement au premier, la confiance du peuple. Et pour arriver à ce stade il est impératif
de doter de nos organes de contrôles et de suivis plus d’indépendance et de pouvoir dans le
cadre de leur travail. En plus de leur permettre de s’autosaisir automatiquement sans
demande ou permission s’ils le souhaitent après la conclusion de leurs rapports. Outre assurer
l’effectivité des sanctions requises qui peuvent être de nature disciplinaire, pénale ou nancière. Eviter d’être aux antipodes ou d’apposer des prérogatives compromettantes sur
les décisions prises par ces organes travaillant pour la bonne gouvernance et la transparence,
sur la gestion des affaires publiques. Les dépenses affectées aux différents ministères et
institutions publiques pour des buts précis ne doivent pas faire l’objet d’un détournement
ou d’une utilisation contraire à sa destination. Nous avons un Etat pauvre dont les ressources
ne suffisent pas pour supporter toutes les charges publiques. Tenant compte de tout cela,
force est de reconnaitre qu’il est sans raison de protéger ou défendre des gens d’âmes atones
et assoiffées se servant frauduleusement de leurs pouvoirs pour piller et voler l’argent du
peuple sans sanction. Il appartient alors aux commis judiciaires de prendre pleinement leurs
responsabilités face aux transgresseurs. Ne peut pas accepter qu’ils soient corrompus, de dire
rien que le droit en l’appliquant dans toute sa rigueur sans exception. Cependant le rôle du
pouvoir de sanction n’est pas de tyranniser le peuple ou de le réduire, mais juste d’assurer et
de garantir la sécurité des personnes, de leurs biens et les libertés et droits fondamentaux
accordés par la norme mère. IL restaure l’équilibre et la cohésion sociale pour une vie de
communauté harmonieuse.
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Mes chers compatriotes,
J’ai souhaité m’adresser à vous ce soir pour vous entretenir de la situation liée à l’évolution de la pandémie du COVID-19.
Vous le savez, dès l’apparition du premier cas le 2 mars dernier, le Gouvernement a mis en place une stratégie de contingentement de la maladie que nous avons ajustée au fur et à mesure de son évolution.
C’est ainsi que, tenant compte du risque de calamité publique lié à la pandémie, j’ai proclamé, le 23 mars, l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu sur l’ensemble du territoire national.
Plus de deux mois après, et malgré le rythme de progression de la maladie, notre système de santé s’est montré résilient face à une pathologie pourtant inédite et particulièrement contagieuse.
Nous le devons surtout à la compétence et au courage remarquable de notre personnel de santé. Les propos poignants de malades guéris en sont les meilleurs témoignages.
Je renouvelle nos chaleureux remerciements et notre profonde gratitude au corps médical, para médical et au personnel de soutien, tous engagés jour et nuit dans une bataille risquée contre une maladie vicieuse, encore largement inconnue.
C’est pourquoi je tiens particulièrement à la protection des personnels de santé. Des mesures spéciales de sécurisation devront être aménagées partout pour éviter leur contamination.
Je félicite les équipes du Ministère de la Santé et de l’Action sociale et tous les autres Services de l’Etat mobilisés dans la lutte.
Je salue et encourage nos Forces de défense et de sécurité déployées sur l’ensemble du territoire national pour veiller à l’application des mesures édictées dans le cadre de l’état d’urgence.
Je remercie nos guides spirituels, les leaders d’Associations religieuses, toutes confessions confondues, les autorités coutumières, ainsi que les mouvements citoyens qui soutiennent et facilitent l’action de l’Etat dans la riposte au COVID-19.
Je prie pour le repos de l’âme de nos morts du COVID-19, d’ici et de la diaspora. Je présente nos condoléances émues à leurs familles éplorées.
Chaque deuil nous affecte profondément, surtout lorsqu’à cette souffrance, s’ajoute la douleur de la distance, quand le décès survient à l’étranger.
Ainsi, tenant compte de la forte demande de rapatriements de corps de nos compatriotes décédés du COVID-19 à l’étranger, et sur la base d’avis motivés que nous avons recueillis en ce qui concerne les conditions sanitaires, il sera désormais possible de procéder à ces rapatriements.
J’ai donc instruit le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en rapport avec le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, de faciliter les rapatriements, pour les familles qui le souhaitent, dans le respect des conditions sanitaires requises.
Aux malades et porteurs asymptomatiques du virus, j’adresse nos vœux ardents de prompt rétablissement.
J’invite chacun et chacune d’entre nous à éviter la stigmatisation des malades. Cette stigmatisation n’est pas acceptable. Le COVID-19, je le rappelle, n’est pas de ces maladies dites honteuses. Au demeurant, nul n’est à l’abri d’un virus aussi contagieux. Alors, que chacun adopte une attitude digne et respectueuse vis-à-vis de son prochain.
Mes chers compatriotes,
Dès l’apparition de la pandémie dans notre pays, j’ai donné instruction au Gouvernement de définir et mettre en œuvre une stratégie adaptée à nos réalités économiques, sociales et culturelles.
C’est pourquoi, en lieu et place du confinement, nous avons opté pour des mesures restrictives visant à limiter la circulation du virus.
Grâce à ces mesures, nous avons pu couper la chaine de transmission par voie importée et maintenir la maladie encore sous contrôle, malgré son rythme de progression. Chacune et chacun de vous a contribué à cette performance par ses sacrifices et ses efforts.
A ce jour, notre pays compte 1886 cas positifs, dont 715 guéris et 19 décédés. Nous avons présentement dans nos structures de santé 1151 malades sous traitement. 7182 contacts sont suivis par les Services de santé.
La carte épidémiologique montre que sur les 45 Départements, 22 ne comptent aucun cas de COVID-19. Nous devons nous en féliciter et redoubler de vigilance.
Aujourd’hui, après deux mois de mise à l’épreuve, nous devons sereinement adapter notre stratégie,en tenant compte, une fois de plus, de notre vécu quotidien. J’ai consulté à cet effet une équipe pluridisciplinaire d’éminents experts nationaux.
Il ressort de leurs analyses et évaluations minutieuses que dans le meilleur, des cas, c’est-à-dire si nous continuons d’appliquer les mesures édictées, le COVID-19 continuera encore de circuler dans le pays jusqu’au mois d’août, voire septembre.
Ces projections montrent quel’heure ne doit pas être au relâchement, mais à l’adaptation.
Plus que jamais, l’Etat continuera donc de veiller à l’application des mesures de contingentement de la maladie.
Mais plus que jamais, la responsabilité de chacune et de chacun de nous est engagée.
Dans cette nouvelle phase qui va durer, non pas quelques semaines, mais au moins trois à quatre mois, nous devons désormais apprendre à vivre en présence du virus, en adaptant nos comportements individuels et collectifs à l’évolution de la pandémie.
En conséquence, il nous faut adapter notre stratégie, de façon à mener nos activités essentielles et faire vivre notre économie, en veillant à la préservation de notre santé et celle de la communauté.
Au regard de ces considérations, j’ai décidé de l’assouplissement des conditions de l’état d’urgence comme suit :
A compter du mardi12 mai 2020, les horaires du couvre-feu seront de 21 heures à 5 heures, au lieu de 20 heures à 6 heures. Les horaires de bureau sont réaménagés de 9 heures à 16 heures.
Les marchés et autres commerces qui étaient astreints à des jours particuliers d’ouverture seront ouverts 6 jours et resteront fermés un jour dédié au nettoiement. Ce jour sera déterminé par l’autorité compétente en fonction des contingences locales.
Les marchés hebdomadaires, communément appelésloumas, seront rouverts, mais dans les limites de chaque Département.
Il sera également procédé à la réouverture des lieux de culte. Le Ministre de l’Intérieur, en rapport avec le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, engagera les consultations nécessaires à cet effet avec les guides spirituels et les Associations religieuses, pour convenir des conditions et modalités.
S’agissant de l’école, les cours reprendront le 2 juin pour les classes d’examen, c’est à dire pour les classes de CM2, Troisième et Terminale ; soit 551 000 élèves, du public et du privé réunis, sur les 3 500 000.L’année scolaire et le calendrier des examens seront adaptés en conséquence.
Les élèves des autres classes continueront de suivre les cours à partir du dispositif Apprendre à la maison, décliné dans ses plateformes télévisuelle, radiophonique et numérique.
En ce qui concerne l’Université, le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur poursuivra les concertations avec les différentes académies pour aménager les enseignements à distance.
Le Gouvernement veillera particulièrement à ce que la fréquentation des lieux de culte, des établissements scolaires et autres espaces publics, des marchés, et autres commerces, y compris les restaurants, obéisse strictement aux mesures de distanciation physique et aux gestes barrière ; notamment le port obligatoire du masque et le lavage des mains.
Partout, le respect de ces conditions est essentiel pour éviter des risques de contamination. Le Gouvernement y veillera de près et prendra, le cas échéant, toutes les mesures appropriées afin de prévenir la propagation du virus.
Déjà, 10 millions de masques ont été produits localement. Ils seront distribués dans les écoles, les lieux de culte, les marchés et les transports publics.
Ensemble, chacun jouant pleinement son rôle, nous réussirons le pari de redynamisation progressive de la vie nationale.
Dans le même esprit, avec l’hivernage qui s’annonce, j’ai demandé au Gouvernement de prévoir les assouplissements nécessaires au transport public, afin de permettre aux travailleurs agricoles de rejoindre leurs localités.
C’est le lieu pour moi de remercier nos guides religieux, musulmans et chrétiens, pour leur pleine participation à notre combat commun contre le COVID-19. Je compte sur leur soutien continu pour l’application des mesures d’adaptation dans cette nouvelle phase que nous engageons.
Je remercie les parents d’élèves, les enseignants, personnels d’encadrement et partenaires sociaux. Tous restent actifs dans la gestion de cette crise majeure qui affecte aussi l’école.
Je remercie également le secteur privé et les syndicats de travailleurs, pour leur résilience dans ce contexte si particulier.
Mes chers compatriotes,
Alors que nous faisons face à une crise sans précédent, je suis heureux de constater que loin de céder à la résignation, nous puisons chaque jour dans le génie créateur de notre peuple les ressources nécessaires à notre résilience commune.
Je pense à toutes ces initiatives locales qui fleurissent face au COVID-19. Je pense aux tailleurs qui confectionnent des masques, aux étudiants, enseignants et chercheurs qui fabriquent des gels hydro alcooliques, qui inventent des robots, des respirateurs artificiels et des machines à laver les mains. Je pense aux concepteurs de plateformes de commerce électronique et aux livreurs qui offrent leurs services pour nous éviter des déplacements propices aux risques de contamination.
Toutes ces compétences et ces savoir-faire locaux nous parlent, pour nous dire que rien ne peut épuiser la force mentale d’un peuple résolu à affronter les épreuves et maîtriser son destin.
Dans le plan de relance de l’économie nationale, post COVID-19, j’ai la ferme intention de soutenir toutes ces énergies positives et toutes ces intelligences créatives, parce qu’elles portent les promesses généreuses d’un futur plus moderne et plus prospère.
Alors, restons mobilisés et confiants, mes chers concitoyens. Restons mobilisés, unis et solidaires pour baliser la voie du futur ; celle de l’endurance et du succès au bout de l’effor.
Coronavirus : Le Khalifa de Léona_Niassène Durcit le Ton
Le Khalifa général de Léona_Niassène n’aime pas l’injustice. Le saint homme, trés remonté contre le président Macky Sall, a clairement annoncé qu’il va, vaille que vaille, diriger la prochaine prière de vendredi. Nullement ébranlé par sa dernière convocation par le commissaire de Kaolack, après avoir dirigé la prière de vendredi dernier, à la mosquée, l’imam de Léona_Niassène d’inviter le chef de l’Etat à loger tout le monde à la même enseigne.