Mois : septembre 2020

Mali: l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta a quitté le pays

Ibrahim Boubacar Keïta
L’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta a quitté Bamako ce 5 septembre au soir en direction des Émirats arabes unis, selon des sources aéroportuaires.

Le départ d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) était attendu depuis plusieurs jours en raison de son état de santé. Ce samedi 5 septembre au matin vers 8h30, un vol spécial a atterri à l’aéroport internantional de la capitale Bamako, en provenance des Émirats arabes unis.

Depuis plusieurs jours, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et la junte étaient en négociations pour le départ d’Ibrahim Boubacar Keïta. La mission de l’ONU au Mali a également appuyé ces démarches.

Au départ, selon un accord entre la junte et la Cédéao, l’ancien chef de l’Etat renversé devait passer un mois à Bamako avant de songer à se rendre à l’étranger pour des soins. Mais entre-temps, l’ex-président a été admis à la clinique Pasteur de la capitale.

Représentants à Bamako de la Cédéao, de l’ONU de l’UA sont alors montés au créneau et ont discuté avec la junte. Celle-ci a demandé des garanties par écrit. Une lettre, une deuxième. Cette dernière, signé par le patron de l’institution sous-régionale, précise que si un jour la justice malienne a besoin de IBK, il répondra « présent ». Un membre de la junte a confirmé à RFI l’existence de ce courrier.

Les préparatifs du départ ont alors pu commencer. Abu Dhabi a accepté d’affréter l’avion, demandant d’abord une lettre officielle. Il a ensuite fallu négocier le nombre d’accompagnateurs. Des noms ont été acceptés, d’autres refusés. Ils sont finalement trois à être montés dans l’avion avec IBK : son épouse, son médecin et un autre proche, mais pas son fils Bouba qui est resté au Mali pour quelle raison on ne sait pas de trop a souligné notre interlocuteur.

L’avion a décollé vers 20h30 temps universel et IBK sera admis dans un hôpital qu’il connaît bien à Abu Dhabi, puisqu’en juin dernier, il avait déjà séjourné dans cet hôpital où il avait subi une intervention chirurgicale.

A l’université Gaston Berger de Saint_Louis, les étudiants, qui continuent de rejeter le plan de reprise proposé par leurs autorités, lancent un appel pour un dialogue de sortie de crise. Après la rentrée avortée d’il y a quelques jours, les étudiants maintiennent, ainsi, leur refus de rejoindre les amphithéâtres dans le schéma édicté par l’assemblée de l’Université. Au surplus, ces derniers souhaitent que leurs préoccupations, contenues dans un document déjà remis à qui de droit, soient prises en compte dans le consensus qu’ils souhaitent trouver avec les autorités Universitaires locales, a glané le site de référence www.miroironeline.com

A l’Université Gaston Berger de Saint_Louis, après la reprise avortée d’il y a quelques jours, les étudiants campent toujours sur leur position, a glané le site de référence www.miroironeline.com. Les apprenants du supérieur viennent, à l’issue de leur Assemblée Générale, tenue ce samedi, de décréter la poursuite de la non reprise des cours, jusqu’à nouvel ordre, assortie de 96 heures de Journées Sans Ticket ( Jst). Ainsi, les pensionnaires de Sanar, regroupés au sein de la coordination des étudiants de l’Ugb, continuent de défier les autorités Universitaires locales qui ont, pourtant, lancé un appel pressant pour la reprise des enseignements dans le temple du savoir. Sitôt cette décision, validée par l’assemblée de l’Université, annoncée, les étudiants ont publié une missive administrative pour s’opposer à toute reprise des cours. Arguant, en substance, un manque de considèration des autorités de Sanar, à leurs égards. Aujourd’hui, force est de reconnaître que cette guerre froide entre les différents acteurs de l’Ugb plombent les efforts consentis pour un retour, sans anicroche, dans les amphithéâtres.

Il y a l’eau partout dans la commune de Saint_Louis. L’ on patauge à tout bout de champ. Les populations désemparées, de véritables sinistrées, qui habitent des zones inondables et/ou non édificandi, ne cessent de crier au secours. N’empêche le maire de la commune tricentenaire ne veut point entendre parler de plan Orsec, a glané le site de référence www.miroironeline.com. Pour Amadou Mansour Faye, qui a entrepris depuis le vendredi dernier des tournées  » les pieds dans l’eau  » à travers les quartiers inondés, comme Darou qu’il a visitéé aujourd’hui, l’ Organisation des Secours ne saurait être la solution ponctuelle à ce problème structurel. L’édile de la cité de Mame Coumba Bang, qui travaille en parfaite intelligence avec l’administration locale, croit, dur comme fer, qu’en renforçant le dispositif de pompage, la situation pourrait évoluer dans le sens souhaité par les populations. Quand bien même, ainsi qu’il l’a signalé, avec ces fortes précipitations qui continuent de tomber sur l’ancienne capitale de l’Afrique Occidentale Française, s’évertuer à pomper l’eau dans des zones où la nappe phréatique affleure, relève du travail de Sisyphe.

Plaintes et complaintes des riziculteurs du département de Dagana. La culture de contre_saison chaude, avec son lot problèmes, réserve bien des surprises aux producteurs. Les dernières pluies qui se sont abattues sur les périmètres rizicoles au moment des récoltes, sont à l’origine du mal_être actuel des paysans du Delta et de la Vallée du fleuve Sénégal. Cette année, l’arrivée,  » au mauvais moment  » des dernières pluies, a sapé les efforts faits pour accroître la production rizicole. D’abord confrontés, dans la phase ultime de la production, à un manque de moissonneuses_batteuses pour récolter le riz paddy, les riziculteurs ont vu la pluie anéantir leurs espoirs de belles récoltes. Au surplus, avec le Coronavirus, les travailleurs saisonniers, ressortissants de la sous_région et principale main_d’oeuvre du secteur riz, n’ont pas été au rendez_vous. Une situation qui est survenue dans un contexte de baisse répétée des rendements constatée à l’occasion des précédentes périodes de récoltes. Il faut dire que, jamais de mémoire de riziculteurs, ont précisé nos interlocuteurs, de pareilles difficultés n’ont été notées dans le Delta et la Vallée du fleuve Sénégal.A l’occasion d’une réunion des acteurs, organisée à Ross_Béthio, durant laquelle un diagnostic sans complaisance de la situation actuelle de la riziculture, dans la zone, a été faite, les acteurs ont listé les goulots détranglement, a glané le site de référence www.miroironeline.com.Tour à tour, ces agriculteurs ont, ainsi, exprimé leur ras_le_bol en passant, au peigne fin, les difficultés du moment. Pêle_mêle ils ont pointé le défaut de pistes de production, la défaillance des aménagements, du système de crédit ainsi que le draïnage, la salinité des sols, la subvention de l’engrais, les mauvaises semences, le matériel agricole inadapté qui sont autant de facteurs qui gangrènent l’activité agricole. Ici, les riziculteurs qui réclament une alternance à la tête des organisations paysanes, ont dénoncé l’individualisme qui y est érigé en mode de gestion. Au finish, ces riziculteurs du département de Dagana ont réfléchi sur les échecs répétés des différentes politiques mises en oeuvre, depuis des années, par État du Sénégal. Estimant que les responsabilités sont partagées entre les partenaires financiers, le partenaire technique qu’est la Saed ou le commun des riziculteurs qu’on retrouve au sein du Comité Interprofessionnel de la Filière Riz (Ciriz), de la Fédération des Périmètres Autogérés ( Fpa), le Refane, ou le Collège des Producteurs Privés, le président des producteurs privés Daouda Gaye et ses camarades ont, courageusement, mentionné la division notée dans leur rang.

Le bac 2020 a, aussi, bien démarré dans la capitale du Nord et sur toute l’étendue du département de Saint_Louis, a glané le site de référence www.miroironeline.com. Ce, en dépit des inondations et autres eaux stagnantes. Partout, les examens se sont bien passés en dépit des aléas naturels du moment. La délégation du gouverneur de la région avec, entre autres le préfet du département, l’inspectrice d’académie, le représentant des parents d’élèves, qui a visité le lycée Ameth Fall, le Cem Henri Louis Guillabert et le lycée de Rao, a pu constater les efforts dantesques fournis par les candidats, les surveillants et les autres parties prenantes de l’organisation du bac 2020.