Mois : novembre 2020
Ugb : Les Étudiants Barrent la Rn2
Du grabuge, encore, à l’ Université Gaston Berger. Pour réclamer la bourse d’accompagnement du Master 2, qui se fait désirer, les pensionnaires de Sanar ont barré la route nationale 2. Selon certaines indiscrétions, le lancinant problème d’approvisionnement d’eau potable au niveau des villages est, aussi, brandi pour justifier ce mouvement d’humeur. A l’issue de leur assemblée générale, organisée en procèdure d’urgence, dans l’après_midi, les étudiants de l’Ugb ont, ainsi, assiégé la Rn2, aux environs de 18 heures 30 minutes, Le blocus est finalement levé dans la soirée peu avant 21 heures. Les forces de l’ordre qui se sont déportées sur les lieux, ont fini par rétablir l’ordre, a glané le site de référence www.miroironeline.com.
Linguère de Saint Louis : L’Olac Va Supporter le Transport cette Saison
En paraphant un contrat avec les responsables de l’équipe de football de la Linguère de Saint_Louis, le directeur de l’Olac entend jouer, à fond, la carte de la responsabilité sociétale d’entreprise. Un bol d’air pour les responsables de l’équipe_phare de la capitale du Nord selon qui ce compagnonnage ouvre des perspectives heureuses. D’autant que l’acte posé garantit, entre autres avantages, le bus de l’Olac à la Linguère de Saint_Louis à chaque fois que le besoin se fait sentir, a glané le site de référence www.miroironeline.com.
Assurance Agricole : La Médiation en QuestionS
Le besoin accru d’insuffler une nouvelle dynamique à la médiation des assurances, dont outre la localisation à Dakar de la plupart des requérants , les statistiques font ressortir une nette prépondérance des litiges liés à la garantie automobile, dicte la nécessité d’intensifier les actions de communication au niveau des régions de l’intérieur et plus particulièrement en direction des zones sylvo-pastorales,marquées par une quasi-absence, sinon une méconnaissance criarde dudit dispositif de résolution des conflits hautement apprécié par les usagers.
C’est pour cette raison que l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers a inscrit dans son plan d’actions une série de tournées régionales qui font partie intégrante de la campagne de sensibilisation et de vulgarisation sur l’institution et ses missions, mise en œuvre depuis 2017, par la nouvelle Direction générale, parallèlement au déroulement du Programme d’Education Financière.
Le diagnostic des raisons justifiant l’absence quasi-totale des populations du Nord dans les statistiques tenues par le Médiateur des assurances fait ressortir entre autres causes, les suivantes qui nous semblent les plus prégnantes, à savoir :- La méconnaissance de l’existence du dispositif, dont la vulgarisation a été principalement centrée vers les régions du Centre, du Sud et de l’Est ;- La faible présence des compagnies d’assurances dans cette zone, malgré la consistance des niches de couverture potentiellement exploitables liées à l’importance des activités agro-pastorales, tout autour de la vallée et dans les bassins périphériques du Walo et au-delà ;- Le faible ancrage de la culture d’assurance au niveau des populations desdites localités, leur attitude passive à l’égard des risques et périls du fait de préjugés très tenaces alliant à la fois fanatisme et fatalité ;- Enfin, la méconnaissance des produits et servicescommercialisés par la compagnie nationale d’assurance agricole (CNAAS) ainsi qu’une totale ignorance des enjeux et intérêts de se doter d’une bonne couverture.
Toutes choses en considération desquelles, l’OQSF entend relancer ladite campagne, en partenariat avec la Direction des Assurances et la CNAAS, en mettant à profit, l’arrivée du nouveau Médiateur conjuguée au recul de la pandémie, en programmant une série de Réunions Publiques d’Information (RPI), en vue d’une part de promouvoir la couverture des risques agricoles et d’autre part de vulgariser les missions du dispositif de médiation des assurances logé au sein de l’Observatoire.
A cet effet, le Médiateur des Assurances a entrepris de réaliser une vaste campagne de communication et de vulgarisation des produits offerts par la Compagnie Nationale d’Assurance Agricole (CNAAS) qui se traduira sur le terrain par l’organisation de RPI dans les localités de Saint Louis, Richard Toll, Ndioum, Ourossogui et Linguère.
Lesdites RPI vont porter sur les points ci-après : – Présentation de l’OQSF et de son dispositif de médiation ;- Présentation de la Compagnie Nationale d’Assurance Agricole (CNAAS)- Exposé sur les différents produits dédiés à la couverture des risques agricoles : excès de pluviométrie, incendie des récoltes ou des plantations, perte des récoltes ou des semences, sécheresse, incendie des bâtiments frappant le matériel agricole ou le matériel de pêche, mortalité du bétail, attaque des sautereaux ; épizooties ou accidents divers frappant les animaux ou le matériel, garanties- Présentation du bilan de la médiation des assurances tout au long de sa première décennie d’existence ;- Echanges.II. Objectifs visés de tournées régionales– sensibiliser les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs sur les risques auxquels ils sont exposés dans le cadre de leurs activités spécifiques par la présentation des produits d’assurances et des garanties offrant une couverture adaptée pour les prémunir contre les différentes catégories de risques identifiés- développer l’assurance agricole qui accroît la capacité de résilience des agriculteurs , éleveurs et pêcheurs qui sont exposés à divers risques et périls à juguler , ce qui favorisera d’autant l’atteinte des objectifs d’autosuffisance et de sécurité alimentaire visés par les pouvoirs publicsqui subventionnent à hauteur de 50 l’assurance agricole.- corriger les disparités régionales dans l’accès à la couverture offerte par la CNAAS à ladite filière, d’autant que les statistiques de production révèlent une sous- représentativité de la Zone NORD dans le portefeuille de la CNAAS, ce qu’il convient de corriger en offrant aux populations desdites localités, les opportunités d’accès à des systèmes de protection appropriés;- impulser la dynamique de croissance de l’assurance agricole au profit des populations et asseoir parallèlement le développement, la pérennité et la rentabilité de la CNAAS de façon à l’affranchir des subventions de l’Etat ;- Accroître la capacité de résilience des populations face aux périls et menaces redoutés à l’occasion de leurs activités.III. Résultats attendus
Les résultats attendus desdites RPI sont les suivants :- Eclairer et sensibiliser les éleveurs, agriculteurs et pêcheurs sur l’intérêt et la portée pratique des différentes garanties commercialisées par la CNAAS ;- Permettre aux exploitants de pouvoir faire un choix judicieux parmi les différents produits qui leur sont offerts ;- Accroître la capacité de résilience des éleveurs,agriculteurs et pêcheurs face aux risques auxquels ils sont exposés ;- Vulgariser le dispositif de médiation des assurances et promouvoir son appropriation par les populations.IV. Méthodologie
La tournée démarrera le 02 novembre 2020 et s’étendra sur une durée de 11jours (Cf. Chronogramme en annexe)
A cet égard, il est prévu au niveau de chaque capitale régionale le déplacement d’une équipe composée du Médiateur des assurances, de deux (02) experts, d’une assistante et d’un financier de l’Observatoire, et d’un (01) représentant de la Direction des assurances exerçant la tutelle du secteur et quatre représentants de la CNAAS.
Préalablement au démarrage des tournées des démarches seront menées auprès des acteurs (chambres consulaires, groupements et associations professionnels d’agriculteursd’éleveurs et de pêcheurs, syndicats, opérateurs économiques) de façon à susciter une forte mobilisation et une participation de qualité aux RPI qui seront tenues danschacune des localités ciblées.
Il est prévu une présence de deux jours (2) dans chacune des étapes, dont une journée consacrée à la visite des autorités administratives et consulaires et une autre qui sera consacrée à la Réunion Publique d’Information (RPI) à laquelle prendra part une centaine de participants issus de la localité.
Par ailleurs, lors du séjour de l’équipe de la mission à chacune de ses étapes, la CNAAS animera un stand où seront exposés ses différents produits et services
Diawar : Piqueurs suceurs et Rats Font la Loi dans les Rizières
Dans la cuvette rizicole de Diawar, c’est le désarroi dans le monde paysan. Après le désastre noté suite aux dernières fortes pluies, voilà que l’invasion d’insectes suceurs_piqueurs et de rats vient ruiner toutes les promesses de bonnes récoltes. Dans cette partie du département de Dagana, où la vie se transforme, progressivement, en calcaire, l’on commence à sonner à la périlleuse aventure de l’émigration clandestine, a glané le site de référence www.miroironeline.com.
Coronavirus : 18 Nouveaux Cas Positifs et 4 Cas Graves en Réanimation au Sénégal. Le District de Richard_Toll Entegistre 1 Nouveau Cas Positif ( Communautaire )
Après le Rapprochement Idy / Macky : Cheikh Bamba Dièye se Démarque
« En 2019, de manière souveraine, nous avions appelé à voter pour le candidat Idrissa Seckdans la continuité de notre engagement à servir le Sénégal.
Cette coalition électorale a vécu le temps d’une élection. Nous avions depuis repris le cours normal de nos activités avec l’autonomie et la liberté de ton qui caractérise le FSD-BJ.
Les partis politiques sont des entités souveraines et libres de leurs décisions. Nous prenons acte des derniers rebondissements dans le landerneau politique.
A titre de clarification le FSD-BJ est une formation de l’opposition par conviction et par choix. Nous continuerons d’œuvrer pour l’avènement d’une alternance crédible qui gommera à jamais les pratiques d’un autre âgequi ont fini de décrédibiliser la classe politique ».
Pour le FSD-BJ
Le Secrétaire général
Cheikh Bamba Dieye
Emigration Clandestine : La Prise en Charge Judiciaire en QuestionS à Saint Louis
Les vagues cycliques de pirogues remplies de migrants potentiels vers l’Europe et affrontant l’océan Atlantique au péril de leur vie, connaissent une nouvelle recrudescence au Sénégal.
Le traitement judiciaire de ce phénomène est un impératif, au regard de la qualification juridique de « trafic de migrants »autour de laquelle il est organisé.
Le format classique de gestion des dossiers pénaux ne semble malheureusement pas adéquat pour juguler le phénomène. En effet, les poursuites des personnes présumées responsables, lorsqu’elles sont identifiées, sont entreprises dans le cadre de la procédure usuelle de flagrant délit qui, au mieux, permet la neutralisation d’un certain nombre de trafiquants, en laissant souvent intact leur dispositif opérationnel, très vite repris par des associés. Et même quand les poursuites sont effectuées par la voie de l’information judiciaire, confiée à un juge d’instruction, les moyens de ces derniers se révèlent limités dans le cadre des pratiques actuelles. Le recours aux délégations judiciaires et commissions rogatoires internationales est limité, voire inexistant. L’utilisation des instruments modernes pour exploiter le contenu des appareils de communication des trafiquants, leur détection GPS, etc.n’est quasiment jamais effectuée. Du coup, l’instruction n’élargit pas l’exploration au-delà des seuls faits consignés dans le Procès-verbal d’enquête préliminaire ou de flagrance.
Or, le trafic de migrants est souvent une qualification générique pouvant comprendre en fait plusieurs infractions complexes, perpétré par des personnes travaillant en réseau et bandes organisées, y compris avec des membres situés parfoishors des frontières nationales.
La prise en charge effective d’une telle infraction requiert une remontée des filières.
Certains moyens existent à cet effet. Le Sénégal est partie prenante aux instruments juridiques internationaux majeurs dédiés à la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée. Il existe aussi à l’échelle nationale des outils juridiques et institutions destinés au traitement judiciaire effectif de la lutte contre le trafic de migrants.
Pour l’heure, cette infraction est principalement réprimée par la Loi n° 2005-06 du 10 mai 2005 relatif à la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées et à la protection des victimes.
Certains de ces instruments restent à ce jour relativement méconnus et par suite, sont peu ou pas utilisés.
Objectifs :
L’objectif de cet atelier est de réunir les acteurs majeurs de l’institution judiciaire, notamment les procureurs et les juges d’instruction du ressort, pour leur présenter les institutions telles que le Partenariat opérationnel conjoint (POC), programme européen demandé par le Sénégal qui porte sur la lutte contre le trafic de migrants, les migrations irrégulières et la traite des personnes.
Ainsi que pourra l’expliquer le chef de mission du POC, laDivision nationale de Lutte contre les Trafics (DNLT) de la Direction de la Police de l’Air et des Frontières créée par arrêté du ministre de l’Intérieur le 15 janvier 2018 est au centre de ce programme. Cependant, la lutte efficace et pérenne de la lutte contre le trafic de migrants nécessite la mobilisation de l’ensemble des maillons de la chaîne pénale dont les magistrats sont un élément important en tant que directeurs de l’enquête de la police judiciaire, conformément aux dispositions du Code de Procédure pénale.
Pour étayer ce mécanisme, un magistrat et des policiers français partageront leur expérience sur le nécessaire couple magistrat/police judiciaire tandis que le commissaire espagnol donnera également sa vision.
Un représentant de la DNLT présentera l’organisation de ce service spécialisé tant au niveau central que régional (en cours de déploiement).
Il s’agira aussi pour chacun d’évoquer éventuellement les difficultés de mise en œuvre de la Loi de 2005 et ensemble de faire des propositions pour améliorer le dispositif actuel.
Avec une telle familiarisation, ces acteurs sortiront de cet atelier mieux informés et outillés. Ils pourront plus facilement recourir à certaines formes de coopération ou délégations qui apporteront à leurs dossiers la plus-value nécessaire pour la lutte efficace contre le fléau du trafic de migrants et les autres formes de criminalité transfrontalière organisée.
Participants :
– Le Procureur général de la CA de Saint-Louis et le Coordonnateur du POC (co-organisateurs de l’atelier) ;
– Le Président de la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de Saint-Louis ;
– Les trois Procureurs du ressort de la Cour d’Appel de Saint-Louis, à savoir des TGI de Saint-Louis, Louga et Matam ;
– Les deux juges d’instruction du TGI de Saint-Louis, un juge d’instruction du TGI de Louga et un juge d’instruction du TGI de Matam ;
– Le représentant de la DNLT ;
– Le responsable de la Sécurité publique à Saint-Louis (à confirmer) ;
Les commissaires des commissariats spéciaux de la DPAF de Rosso, Matam et Podor (à confirmer).
– M. Philippe FAISANDIER, magistrat de liaison – ambassade de France ;
– Le commissaire divisionnaire Jean-Luc GONZALES, chef de mission du POC ;
– Le commissaire Miguel SANCHEZ, adjoint au chef de mission (POC) ;
– Mme Madi BOLLY, coordinatrice du projet (POC) ;
– Le commandant divisionnaire Bruno THOMAS, conseiller technique opérationnel (POC) ;
– Le commandant Pierre-Alexandre GELAS, conseiller technique du DPAF/DNLT ;
– Mme M’mah TOURE, assistante de direction (POC)