Mois : mars 2021
Mahammed Boun Abdallah Dionne sur les propos d’Eric Zemmour : « C’est du pipeau, c’est un raciste que le monde connaît »
Par SenCaféActu
_ » L’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a démenti les propos tenus par le polémiste Eric Zemmour selon qui le président français Emmanuel Macron aurait fait pression sur Macky Sall pour faire libérer l’opposant Ousmane Sonko. « C’est du pipeau, c’est un raciste que le monde connaît », a botté en touche Mahammed Dionne, invité de Rfm. « Il n’a pas dit la vérité. Un Etat ne fonctionne pas comme ça », tente-t-il de minimiser. Avant d’ajouter: « Le président de la République ne subit aucune pression venant de qui que ce soit » « .
En Hommage des Morts dans l’ Affaire Sonko : Le Sénégal Marque un Deuil National ce Jeudi COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 10 mars 2021 au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a présenté, à nouveau, ses condoléances les plus attristées aux familles des personnes décédées, à la suite des incidents de ces derniers jours. Il a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Le Président de la République a décidé de décréter, le jeudi 11 mars 2021, journée de deuil national à la mémoire des défunts. Les drapeaux seront en berne en ce jour de communion, de recueillement et de prières pour nos chers disparus.
Le Chef de l’Etat, faisant suite à son Message à la Nation du 08 mars 2021, exhorte les populations, les forces vives de la Nation, les jeunes notamment, à garder le calme et la sérénité, à consolider la stabilité et la paix sociale qui ont toujours caractérisé le Sénégal, pays de démocratie exemplaire, de respect des droits de l’homme, et surtout, incarnation internationale remarquable de l’Etat de droit.
Le Président de la République salue, encore une fois, le professionnalisme des forces de défense et de sécurité qui ont su gérer la situation avec une parfaite maîtrise et un sang-froid admirable. Fait à Dakar le 10 mars 2021
Le Ministre des Collectivités Territoriales,
du Développement et de l’Aménagement des
Territoires, Porte-Parole du Gouvernement
Oumar GUEYE
Coronavirus : 176 Nouveaux Cas Positifs et 40 Cas Graves au Sénégal
Suite à l’Appel d’ Ousmane Sonko : Le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance sort de sa Réserve
Par SenCaféActu
» L’appel d’Ousmane Sonko au Mfdc, à déposer les armes en Casamance dans les six mois à venir n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd._
. En effet, ”Atika”, branche armée du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (Mfdc), dit étudier la proposition du leader du Pastef.
« Nous avons écouté et entendu le Président de Pastef, Ousmane Sonko, après sa libération. Nous l’avons écouté et entendu.. Nous étudierons sa proposition », a affirmé Atika.
A l’en croire : « Le Mfdc n’a jamais voulu de cette guerre qui nous a été imposée. Nous sommes des gens épris de paix et de justice ». La rébellion en Casamance est l’une des plus vieilles d’Afrique avec 39 ans de conflit armé entre rebelles indépendantistes et forces gouvernementales, informe L’Obs repris par Senenews « .
Coronavirus : 156 Nouveaux Cas Positifs et 40 Cas Graves au Sénégal. Le District Sanitaire de Saint_Louis Enregistre 4 Nouvelles Contaminations, celui de Richard_Toll Compte 3 Nouveaux Cas Positifs
Affaire du Viol Présumé : Le Front de Résistance / Ugb Allume Mille Bougies pour Rendre Hommage aux Martyrs
» Bonsoir Chers Camarades, Bonsoir Honorables Citoyens,
De justesse, le peuple sénégalais Debout, réclamant Justice et une Bonne Justice, a frôlé le pire. Je fais exprès de dire “frôler le pire”, pas pour négliger, minimiser les dégâts matériels et l’hécatombe subis, mais plutôt pour valoriser, mettre en avant ce sentiment de révolte et d’indignation, de courage et de témérité, d’espoir et de confiance éprouvé à cet instant, à l’unisson, par nous tous dignes sénégalais prévalant, privilégiant la patrie aux bassesses. Chers camarades, aujourd’hui, nous sommes tous morts. Morts parce que le peuple est muselé, réprimandé, méprisé et neutralisé. Morts parce que nous sommes privés de sauvegarder notre dignité. Nous sommes morts parce que privés de droits et de libertés. Et, en voulant rattraper une once de vie dans cette mort, nous sommes tués. Tués, notre seul crime étant d’avoir à réclamer un peu de vie. Hélas, l’on ne pourrait appeler au secours car ceux-là qui nous tuent sont des nôtres. Comment vous dire que nos bourreaux sont nos frères ? Je suis désolé mes très honorables, ce qui se passe aujourd’hui, ce carnage, moi je le qualifie de fratricide. J’en ai le cœur qui saigne. Je sais que le sentiment est unanime, la douleur qui nous anime est forte. J’en ai le cœur qui lâche, l’âme meurtrie. Et c’est avec consternation et désolation Chers compatriotes, que je vous présente mes condoléances. C’est dommage ! J’en suis désolé !
Ce soir, vous êtes des milliers à allumer des bougies pour commémorer nos martyrs tombés sur les sentiers de la délivrance et de l’affranchissement. Que chacun prenne une seconde pour regarder sa bougie. Si vous voyez, ne serait-ce qu’une étincelle de lumière, considérez-vous lâches et complices. Ces bougies allumées n’ont pas de lumières. Ces bougies symbolisent la perte de vie. La perte de vie de dignes républicains partis avec de la jeunesse, de l’espoir et de l’espérance. Dans ce rassemblement funèbre, si nous voyons de la lumière sur les bougies allumées, c’est que nous aurons compris le message. Nous aurons compris que ces Martyrs (CHEIKH COLY, BAYE CHEIKH DIOP, FAMARA GOUDIABY, PAPE SIDY MBAYE, CHEIKHOUNA NDIAYE, SADIO CAMARA, MANSOUR THIAM, MOUSSA DRAMÉ, ALASSANE BARRY, BOUROUMA SANÉ) ne sont pas partis pour nous laisser dans cette lugubre atmosphère, consternant et méprisant. Ils sont partis en nous passant le relais, en nous laissant le message que Le Capitaine Thomas Isidore Noel Sankara légua aux honnêtes du monde « Seule la lutte libère. La patrie ou la mort, NOUS VAINCRONS ». Oui nous vaincrons chers camarades ! Les concitoyens tombés sur les sentiers de la libération et de l’émancipation méritent que l’on s’apitoie sur leur sort. Pour ces citoyens-là, nous répondrons de leurs actes. Nous nous battrons jusqu’à ce qu’on ait plus à tenir ces interminables discours sur les crimes des politiques. Jusqu’à ce que soit restaurés DROIT LIBERTÉ ET DÉMOCRATIE. A défaut nous serons lâches et ingrats.
Honorables citoyens, chers camarades.
Ces derniers jours ont été le théâtre de faits inédits dans l’histoire socio-politique de notre petit État. Le peuple est sorti réclamer sa dignité et son respect. Est-ce un délit ?
Pourtant, nous avons été dédaignés et méprisés par vous savez qui et ses ouailles. Nous avons été humiliés et lâchement tués en revendiquant nos droits. Visés, ciblés, nous avons été tirés, tués à bout portant, drapeau du Sénégal à la main et sa devise dans le cœur. Un PEUPLE, sorti manifester son mal avec pour l’unique BUT d’être (re)considéré et (re)valorisé, a été abattu par des délinquants commandités par des “génies politiques” sans FOI ni loi.
[09/03 à 21:36] Miroir Mamour Kane: Aujourd’hui, nous ne parlerons pas beaucoup de la lâcheté, de la trahison et de la criminalité des larbins sénégalais de la Francafrique. Aujourd’hui, nous sommes venus nous recueillir sur la mémoire de nos défunts, de nos vaillants soldats de la liberté, de nos LIBÉRATEURS. Par la même occasion, faire passer un message, une phrase qui résume la situation, appelle à la responsabilité de chacune et de chacun, et sert d’alerte à toute probable dérive. Ce message est juste : PEUPLE, RESPECTE TON PEUPLE.
Nous n’accepterons plus, et c’est l’occasion aussi de rappeler la forte mobilisation des étudiants que ça soit ici à Saint-Louis, à Dakar et dans les autres universités, pour signifier leur engagement aux premières heures dans les combats de libération citoyenne. J’espère qu’on aura plus à railler l’étudiant, s’en donner au sarcasme, parce que malmenant la diction colonisatrice, j’espère qu’on aura plus à nous apprécier à notre juste valeur parce que depuis 1968 l’étudiant sénégalais n’a jamais lâché son peuple. Et je condamne très fermement les sorties médiatiques des autorités politiques qui, au lieu d’avouer leur IMPUISSANCE, leur incompétence et leur indolence, leur faillite et leur apathie, se sont invités gratuitement au cirque, dans le théâtre du mensonge, de la calomnie et de la manipulation. Si vous pensez que le peuple, ce peuple-là qui vous a élus est naïf et inconscient c’est que vous confirmez ce que l’on pense de vous : de piètres personnes, sans morale sans éthique, que l’arrogance et la médiocrité ont poussé à l’impie et à la connerie. Si nous sommes des lutteurs, ÉTHIQUE et GRANDEUR sont notre écurie. Si nous sommes des terroristes, JUSTICE et PAIX sont notre arme. Nous sommes cette frange du peuple qui garde encore sa dignité, cette frange du peuple qu’on regarde au-dessus de vous qui n’êtes que les restes abâtardis d’un PEUPLE DEBOUT, d’une NATION PLUS QUE JAMAIS DÉTERMINÉE DANS LE COMBAT POUR LA JUSTICE. Vos nervis, je veux dire ceux-là que vous avez graciés pour qu’ils vous servent de bouchers et de boucliers, ont effrayé et terrorisé nos mamans, ils ont découragé nos papas, parce qu’ils ont tué leurs relèves. Ils ont tué des jeunes qui subissent une frustration exacerbée. Des jeunes oubliés dans votre vision politique. Chers camarades, je sais que ce n’est pas facile, Dieu Sait que chaque jour nous souffrons davantage, chaque jour nous sommes davantage frustrés et désavantagés, pour la plupart du temps notre seule faute est d’être de jeunes diplômés doués et compétents, ambitieux et méritants, mais subissant la forfaiture parce que méprisant ÂPRement vous savez qui. Et ce mépris est davantage objectivé par cette insolente informalisation de la violence. Il faut que ça cesse. Arrêtez de nous mentir et de nous tuer après. Nous n’avons rien, ni DROIT, ni LIBERTÉ encore moins de TRAVAIL. Arrêtez de mentir, le problème de l’emploi est la jambe faible de vos prévisions. Vous ne l’avez jamais réussi. Ni avant la COVID, ni pendant la COVID, ni après la COVID. Vous ne le réussirez jamais parce que vous êtes incompétents. Vous ne le réussirez jamais parce que vous êtes déconnectés de votre peuple, vous méprisez votre peuple. Pouvez-vous nous regarde face dans les yeux et nous dire que vos discours sont collés à notre réalité, que vos justifications mensongèrement saugrenues et absurdes sont sincères ? Arrêtez la comédie. L’heure n’est plus à la manipulation et à l’arrogance. Et vous l’avez bien compris. Votre peur face au DEBOUT CITOYEN a été plus grosse que vos comptes bancaires remplis par les détournements de deniers publics, plus grosses que vos magouilles électorales, plus grosses que tous vos mensonges vous et vos ministrons depuis votre semblant magistère. Une GROSSE PEUR. Criminels, respirez et laissez le peuple respirer. L’heure est au Sénégal des VALEURS, au Sénégal des PATRIOTES. Y EN A MARRE des bavures policières sans enquêtes indépendantes pour situer les responsabilités et punir. Nous ne sommes pas votre gibier. Si vous voulez tuer le corona vous suffit comme ennemi, vous et vos doses de vaccin qui peuvent tout guérir sauf le virus du VOL, du PILLAGE DES RESSOURCES, du BRADAGE, du COMPLOT, de la CORRUPTION, de la CALOMNIE, du MENSONGE et j’en passe. Respectez le peuple et servez dignement ou démissionnez. Arrêtez vos farces. Nous ne jouons pas. Nous n’avons pas ce temps.
Nous sommes la jeunesse consciente que vous rencontrerez désormais, chaque fois que vous voudrez faire les malins « .
Affaire du Viol Présumé : Le Sénégal a_t_il Retrouvé son » Macky » ?
C’est » un retour à la case départ » en deux temps ! D’abord, l’affaire du viol présumé revient dans la rubrique des moeurs. Et Ousmane Sonko refait face, désormais, à la » seule » justice suite à la plainte déposée par la dame Adji Sarr pour » viol et menaces de mort « . Dans un second temps, il nous est loisible de dire que le Sénégal retrouve » son Macky Sall « . A l’occasion de son discours à la nation, suite aux violences consécutives à la garde à vue de l’opposant Ousmane Sonko, le président Sall a semblé retrouver une certaine sérénité doublée d’une humilité qui en dit long sur son état d’esprit du moment. C’est » ce Macky Sall « , à l’écoute de la masse laborieuse de son peuple, soucieux du devenir des sénégalais et des jeunes, que le peuple souverain, qui l’a, démocratiquement, porté au pinacle, en 2012, à la place du président Abdoulaye Wade, souhaite voir. Le peuple n’en était_il pas nostalgique ? Quand son principal opposant, Ousmane Sonko, classé troisième lors de la dernière élection présidentielle de 2019, encore sous le coup de la colère, après sa garde à vue à la section de recherches de Colobane, avec un discours va_t_en guerre, s’est fait menaçant en bombant le torse, le président Macky Sall, qui a, pourtant, pris la parole après le leader du parti Pastef, a joué la carte de l’apaisement tout en étant focus sur les priorités nationales de l’heure, a glané le site de référence www’.miroironeline.com. Comme dans la période d’avant 2012, année de son accession à la souveraineté nationale ! A l’occasion de ses différentes pérégrinations à travers le pays et au niveau de la diaspora, le candidat à la présidentielle d’alors avait promis, pour rallier le suffrage des sénégalais à sa cause, d’oeuvrer pour une utilisation, à bon escient, des ressources halieutiques, pétrolières et gazières, pour résorber le chômage chronique des jeunes désœuvrés et pour trouver une solution au lancinant problème de la précarité ambiante constatée aux quatre coins du pays. Parmi les promesses du » candidat Macky Sall » figuraient, aussi, en bonne place, la restauration de l’Etat de droit, l’égalité des citoyens devant la loi et la justice, l’équité dans le partage des ressources, la consolidation des acquis démocratiques, le respect du calendrier électoral, la lutte contre corruption et la non_transparence et tutti quanti. Cependant, après neuf années d’exercice du pouvoir, force est de constater que les sénégalais sont restés sur leur faim ! Les belles promesses électorales du » clan_Macky « , à l’épreuve du pouvoir, ont , pour l’essentiel, été jetées aux oubliettes. Que nenni, touss, rien, nada ! L’ espoir charrié par l’avènement de l’Alliance Pour la République avec un président né après l’indépendance à la tête du pays, a fondu comme du beurre au soleil. Mais, puisqu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, l’espoir est permis. D’autant que le président Macky Sall, qui a, certes, grillé un joker, a encore toutes les cartes en mains. L’ affaire du viol présumé ainsi que les rebondissements qu’elle a connus a ceci de bon, qu’elle a permis aux actuels tenants du pouvoir » d’entendre » et de comprendre, enfin, les plaintes et complaintes d’un peuple qui a, quand même, fait preuve de patience. Aux autorités compétentes d’identifier, à présent, les leviers à actionner en vue de soulager la souffrance du peuple, en mode fast track. Oui, rectifier le tir est encore bien possible ! Pour ce faire, le président Macky Sall et ses collaborateurs seraient bien inspirés de mettre à profit leurs trois dernières années au pouvoir à travailler, encore travailler, toujours travailler pour terminer, en beauté, ce qui reste de leurs deux mandats réglementaires, ainsi que c’est stipulé dans la constitution. Étant entendu, qu’à l’heure actuelle, il serait utopique et anachronique de parler de troisième mandat. Car, si le leader du parti Pastef et sous contrôle judiciaire, le président Macky Sall est sous le contrôle du peuple debout et vindicatif ! Suivez mon regard…
Affaire du Viol Présumé : Macky Sall / Ousmane Sonko, les Mots pour Panser les Maux ?
La presse nationale en a, encore, fait ses choux gras. Plus d’une semaine après son déclenchement, l’ affaire du viol présumé continue de faire l’actualité au pays de la Téranga. Au surplus, ses rebondissements continuent de tenir en haleine les sénégalais d’ici et d’ailleurs. Finalement, ce dossier aux relents » politiques » a fini par livrer des ses » secrets « . Ainsi que le présageaient bon nombre d’observateurs avertis, le président de la République Macky Sall et le leader du parti Pastef n’en sont pas les principaux personnages ? Alors que le Sénégal cherche à soigner ses maux tout en comptant ses » onze » morts, Ousmane Sonko d’abord et Macky Sall, dans la foulée, ont parlé avec » leurs mots ». Des mots pour espérer panser des maux quoi ! Le peuple souverain, qui a accueilli, de façon mitigée, les prises de parole du président du Cese Idrissa Seck et du ministre de l’intérieur Félix Antoine Diome et bien apprécié la rhétorique du médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé, va juger la pertinence de tel ou tel discours. Seulement, présentement, les mots seuls suffisent_ils à panser les maux du Sénégal? La rédaction du site de référence www.miroironeline.com donne sa langue au chat !!!
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Affaire du viol présumé : Saint_Louis, Toujours, dans la Contestation
Dans la capitale du Nord et son arrière_pays, la colère continue son petit bonhomme de chemin, cinq jours après l’arrestation du leader du parti Pastef. Quand bien même Ousmane Sonko a recommencé à humer l’air de la liberté, après sa mise sous contrôle judiciaire, les populations de cette partie du pays maintiennent la cadence de la contestation, a glané le site de référence www.miroironeline.com. Les étudiants de l’Université Gaston Berger ont battu le macadam de Sanar, où est localisé le temple du savoir, au quartier Ngallèle. Arpentant, ainsi, la route nationale 2, ces apprenants du supérieur, favorables à la cause du leader du parti Pastef ont, encore, exprimé leur courroux. Non sans manquer de scander des slogans hostiles au président Macky Sall et ses collaborateurs dans cette tumultueuse affaire de viol présumé. Le tout, sous le regard vigilant et inquisiteur des pandores. Dans l’après_midi, sous la houlette de la section locale de Aar Linu Book, l’opposition saint_louisienne et la société civile ont battu, à leur tour, le pavé. L’objectif commun à ce beau monde étant de réitérer son soutien, sans faille, à l’ opposant au pouvoir de président Macky Sall, classé troisième à la dernière élection sénégalaise. Les manifestants ont arpenté les grandes artères de la cité tricentenaire de Sain_Louis, sous haute escorte policière. Au même moment, l’ Ascai est entrée dans la danse, à l’occasion d’un point de presse. L’ Association de Soutien et de Coordination des Activités Islamiques a, quant à elle, plaidé pour le retour du calme au pays de la Téranga. L’ Ascai d’inviter, dans la foulée, les différents protagonistes à savoir raison garder.