Mois : mars 2022

Au mois de Novembre dernier, un pré_forum régional a été organisé, avec la participation de l’ensemble des acteurs concernés par la problématique, dans la cité tricentenaire de Saint_Louis. Toujours dans la perspective du forum mondial de l’eau prévu, à Dakar, du 21 au 26 Mars à venir, toutes les composantes des 42 collectivités territoriales de cette partie du pays se sont réunies, sous l’égide du chef de l’exécutif régional, pour peaufiner et valider la stratégie à partager à l’occasion de ce rendez_vous mondial. En réalité, ce forum sous le thème  » sécurité de l’eau pour la paix et le développement  » va permettre de revisiter, sous toutes les coutures, les avantages, inconvénients et autres perspectives relatifs au liquide précieux. Bien évidemment, la région depuis Saint_Louis, qui entend rester la locomotive, ambitionne de mettre à profit cette grande messe mondiale en vue de décrocher et de nouer des partenariats fiables dans le cadre de l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement.

Le but marqué, à la 77 éme minute, par Yaya Kamara, suite à un coup franc relâché par le portier saint_louisien a suffi aux dakarois de Guédiawaye Fc, pour réaliser le hold_up, face à la Linguère. Pour ce match comptant pour la 12 éme journée du championnat Pro de D1, joué au stade Mawade Wade, les visiteurs ont fait preuve de réalisme lâ où les samba_linguère ont pêché par manque d’expérience.

A Guet_Ndar et sur toute la Langue de Barbarie, la brèche ou canal de délestage continue de faire parler. Sur place, les  » capitaines « , pêcheurs et autres acteurs à la base, prennent le contre-pied des autorités en charge de la pêche. Dénonçant avec l’énergie du désespoir leur non-implication dans le déroulé, en amont comme en aval, des travaux de dragage et de balisage de la brèche, ils ruent dans les brancards. Et, c’est pour marteler que le problème de cette brèche est loin d’être un mauvais souvenir. Au surplus, nos interlocuteurs de préciser que ces travaux vont créer plus de problèmes qu’auparavant. Trés remontés contre le ministre de la pêche et ses souteneurs  » disqualifiés pour reprèsenter les vrais acteurs à la base « , ces professionnels les exhortent à revoir leur copie. Et, surtout,  » à reprendre les travaux qui ne nous satisfont pas  » ont_ils tonné. Dans la foulée, ces reprèsentants de pêcheurs qui dénoncent  » cette inauguration en catimini  » n’ont pas manqué de réclamer un audit des fonds alloués aux travaux de dragage et de balisage du canal de délestage. Il convient de signaler que les observateurs ont cru à la fin du calvaire pour les pêcheurs de Guet_Ndar et de la Langue de Barbarie. Du moins, c’est ce qu’il a été loisible de lire dans les propos du ministre de la pêche, venu, solennellement, annoncer la fin des travaux de balisage et de dragage du canal de délestage, il y a quelques jours. Selon des statistiques faites sur place, cette brèche, ouverte, en Octobre 2003, à l’embouchure du fleuve_Sénégal, a causé la perte de plus de 400 personnes. La restauration de ce passage, particulièrement accidentogène, utilisé comme raccourci pour rallier le Grand Bleu, a été, ces dernières années, la principale doléance des populations et autres professionnels de la pêche. Aujourd’hui la réaction des pêcheurs qui n’ont pas tardé à se prononcer, sur la fiabilité des travaux vient édulcorer la satisfaction ambiante notée sur toute la Langue de Barbarie. Pour rappel, les usagers de cette brèche ont, toujours, vécu, ces dernières années, la peur au ventre au moment de la traverser. A l’aune des développements de cette affaire, l’on peut croire que ce n’est pas demain la fin de la polémique autour de la brèche ou canal de délestage de Saint_Louis.

Reprise des travaux de la voirie interne sous 24 heures, ou front avec les forces de l’ordre ! En substance, tel semble être le maitre_mot des sanarois à l’endroit des autorités en charge du revêtement de la voirie à l’Université Gaston Berger de Saint_Louis. Face à la presse, les étudiants de l’Ugb ont, ainsi, affiché leur fermeté quant à cette situation. Ne manquant pas, toutefois, de clouer au pilori, l’attitude irrespectueuse des autorités du Rectorat et du Crous à leur égard.

Dans le Walo, une usine de transformation d’oignon a été installée, dans la zone comprise entre les communes de Diama et Ross_Béthio. Un outil de production qui vient apporter une solution au lancinant problème de mévente et de pourrissement, annuellement constaté, du féculent.
La pose de la première pierre de la future usine de déshydratation d’oignon située dans le village de Reynabé 2, a été présidée par le gouverneur de la région de Saint-Louis,
en présence des promoteurs et partenaires du projet et des maires de Diama et Ross_Béthio. Ce projet qui est d’un coût de 15 milliards de Fcfa, est non seulement le seul au Sénégal mais le premier du genre en Afrique.
D’une capacité de transformation de plus de 35.000 tonnes d’oignon par an , dont 80% issus de la contractualisation avec les producteurs locaux, ce joyaux industriel sera fonctionnel en début 2023 et devrait générer plus de 60 emplois directs et de très nombreux emplois indirects ainsi que des retombées économiques sur le plan local.

La fin du calvaire pour les pêcheurs de Guet_Ndar et de la Langue de Barbarie ? Du moins, c’est ce qu’il est loisible de lire dans les propos du ministre de la pêche, venu, solennement, annoncer la fin des travaux de balisage et de dragage du canal de délestage. Selon des statistiques faites sur place, cette brèche, ouverte, en Octobre 2003, à l’embouchure du fleuve_Sénégal, a causé la perte de plus de 400 personnes. La restauration de ce passage, particulièrement accidentogène, utilisé comme raccourci pour rallier le Grand Bleu, a été, ces dernières années, la principale doléance des populations et autres professionnels de la pêche. En attendant la réaction des pêcheurs qui ne devraient pas tarder à se prononcer, sitôt la fiabilité des travaux mise à l’épreuve, c’est la fin du cauchemar pour les usagers du fameux canal de délestage. Ces derniers ont, toujours, vécu la peur au ventre au moment de le traverser.