Mois : août 2022

_ Mis en oeuvre depuis 2012 dans la région de Saint_Louis, le Programme « Aicha », Appui aux Initiatives des Collectivités Locales pour l’ Hydraulique et Assainissement vise à améliorer les conditions de vie des populations des collectivités territoriales les moins desservies en services d’eau potable et d’assainissement par la mise en place de solutions durables d’accès à ces services.
« Aicha » accompagner également, depuis sa phase 2, les acteurs locaux et les services techniques de l’ Eau vers un processus de gouvernance concertée et inclusive des services publics d’eau potable et d’assainissement. Cette nouvelle dynamique de gouvernance a conduit à la création d’un cadre de concertation régional des acteurs de l’eau et de l’assainissement de la région de Saint_Louis ( CCREA). Par le biais de cette entité, le programme « Aicha » compte travailler avec l’ensemble des acteurs institutionnels et territoriaux pour améliorer la réforme de hydraulique rurale lancée depuis 2014. avec l’ Office des forages ruraux ( OFOR), comme cheville ouvrière.

_ « Le Sénégal, comme tous les autres pays du monde, traverse une situation socioéconomique difficile qui a été exacerbée par la crise sanitaire mondiale (COVID19). Les populations se sont ainsi retrouvées dans une précarité essentiellement due à la faiblesse de leur pouvoir d’achat et les travailleurs en premier lieu ;
Aussi dans la perspective d’apporter une réponse post-COVID, le chef de l’Etat a revalorisé le salaire de l’administration publique sénégalaise.
La loi 2011-08 du 30 mars 2011, relative au statut général des fonctionnaires des collectivités territoriales du Sénégal qui institue la fonction publique locale stipule clairement en son article 29 :
« Toute remise en ordre ou revalorisation des traitements ou des suppléments pour charge familiale, ou de tout élément de la rémunération applicable aux autres fonctionnaires de l’Etat, s’applique d’office à la rémunération des fonctionnaires des collectivités territoriales »
Dans le champ syndical les secteurs de la santé et de l’éducation étant au premier front de la lutte contre la COVID, ont été les principales victimes, pour ne citer que ceux-là.
Le gouvernement de la République du Sénégal a signé des accords dans les secteurs de la santé et de l’éducation, en dates respectives, du 26 février 2022 pour les enseignants, et le 10 mai 2022 pour les agents de la santé et de l’action sociale. Ces accords concernent les points suivants :
Le relèvement du point indiciaire qui a évolué de 5 points, passant de 51,43 à 56,43 depuis le 1er mai 2022, au bénéfice de l’ensemble des fonctionnaires de l’Etat et des collectivités territoriales.
Les indemnités allouées au personnel de la santé publique et de l’action sociale contenues dans l’accord du 10 mai 2022.
En outre, la revalorisation du salaire des agents de l’administration, conformément aux instructions du Président de la République, suivant note du Ministère des Finances et du Budget, à travers sa direction de la solde dit que « ces mesures seront généralisées au profit de tous les autres corps de l’administration (Magistrats, agents des hiérarchies A, B, C, D et E) dès le 03 aout 2022 ».
Les collectivités territoriales, étant des démembrements de l’Etat ne sauraient souffrir d’aucune iniquité sociale. C’est pourquoi, eu égard au fait que les travailleurs des collectivités territoriales ont toujours été laissés en rade comme d’habitude, l’intersyndicale a déposé un préavis de grève couvrant la période du 10 aout 2022 au 31 décembre 2022, tout en précisant que si d’ici 1 mois franc passé, rien n’est fait, elle est fondée à agir en déclenchant une grève générale sur l’ensemble du territoire national et dans tous les ordres de collectivités territoriales (Départements, Villes et Communes) jusqu’à satisfaction de leurs revendications légitimes.
L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal, eu égard à tout ce qui précède est fondée à rappeler aux autorités gouvernementales l’application d’office de la loi.
En ne respectant pas la loi, le gouvernement met en péril la stabilité et la paix sociale dans les 603 collectivités territoriales du pays, puisque l’intersyndicale ne restera pas passive devant cette injustice et n’acceptera plus la marginalisation des travailleurs des collectivités territoriales ».

En visite à Saint_Louis, dans le cadre de la mise en oeuvre du plan Orsec, le ministre de l’intérieur a laissé entendre, en substance, que les populations sénégalaises n’ en ont pas, encore, fini avec le calvaire des inondations. Face à la presse, en terminant la version en Wolof, Félix Antoine Diome a fait noter que « d’ici fin Août/ début Septembre, les spécialistes de la question président une forte pluviométrie ». Au surplus, l’hôte de la cité de Mame Coumba Bang a donné l’impression de préparer les populations saintlouisiennes, comme sénégalaises au pire. Félix Antoine Diome, qui a visité les stations de Diaminar, Pikine 700 et le point de pompage de Sor_Diagne, a précisé que les services de l’ État sont déployés et sont entrain de mener à bien la mission qui leur est dévolue, afin d’apporter tout le soulagement qui est attendu.
Accompagné du général, commandant de la brigade nationale des sapeurs pompiers, du directeur général de l’administration territoriale, du directeur technique de l’ Onas, du régional du service d’hygiène et du chef de l’exécutif régional entre autres, le ministre de l’intérieur n’a pas manqué de rappeler que les inondations constituent, aujourd’hui, un phénomène mondial. A l’en croire, toutes les chaînes nationales et internationales en font leurs choux gras, avec, en toile de fond, tous les désagréments consécutifs à ces inondations. Estimant qu’il est du devoir des pouvoirs publics d’être aux côtés des populations, le ministre a réitéré l’engagement de l’ État à soutenir les populations. Dans ce dessein, « le chef de l’ État n’a de cesse de nous demander de prendre, effectivement, les mesures qui peuvent permettre, trés rapidement, de mettre un terme aux difficultés qu’elles vivent ». « Dès ce mardi, il y aura une augmentation de la capacité de pompage de plusieurs points dits sensibles. Qui sont, au demeurant, des sites endémiques parce que, chaque année, le même phénomène se reproduit ». Prenant la balle au bond, aprés les propos d’un délégué de quartier, Félix Antoine Diome a noté l’attitude de certaines populations qui habitent dans des zones qui sont des passages d’eau ou d’anciens sites ou lits du fleuve_Sénégal.

_ A Saint_Louis, les préparatifs du week-end des 24 et 25 Septembre prochains vont bon train. La section locale de l’ Alternative Citoyenne Andou Nawlé est à pied_d’oeuvre, depuis quelques semaines, pour que ces journées soient couronnées. Dans ce dessein, les plénipotentiaires de Acan mettent les petits plats dans les grands pour une réussite totale de ces journées scientifiques. En réalité, Acan Saint_Louis ambitionne de faire aussi bien, sinon mieux que la rencontre du Cices, organisée à quelques encablures des dernières élections législatives. Au menu de ces assises pour la recherche de solutions aux problèmes du « Barça et Barsakh », de chômage des jeunes, de vulnérabilité des femmes entre autres, figurent en bonne place une conférence publique sur un thème d’actualité à définir, une assemblée générale sur la coopérative citoyenne d’énergie solaire et un conclave sur l’entreprenariat féminin pour l’émergence. En somme l’ Alternative Citoyenne Andou Nawlé propose un environnement qui favorise des échanges féconds pour le bénéfice de tous.

A Saint_Louis, aussi, les ex travailleurs de la Sotrac, de la Sias et d’ Ama sont sur le pied de guerre. L’objectif commun a ce beau monde est de recouvrer la somme dûe par l’ État du Sénégal. Et, surtout, à l’aune des derniers développements de cette affaire qui n’a que trop duré, ces ex agents d’ Ama, de la Sias et de la Sotrac exhortent le président Macky Sall, qui a, récemment, promis de se saisir du dossier, de tenir parole. Au surplus, nos interlocuteurs qui disent en avoir ras_le_bol des promesses non tenues, depuis des années, prennent l’option de maintenir la pression. Aujourd’hui, plus que jamais, ces sénégalais, à l’image de leurs camarades de Dakar et des autres régions, souhaitent entrer dans leurs fonds et jeter leur cauchemar actuel aux calandres grecques. Pour rappel, depuis le 20 Juillet, certains d’entre_eux, établis à Dakar, observent une grève de la faim pour réclamer la dette de 14 milliards de Fcfa que leur doit l’Etat du Sénégal depuis 22 ans. Conscient de la gravité de la situation et de l’acuité de la question, le président de la République, par l’ entremise de ses émissaires, le ministre du travail et la chargée du dialogue sociale, Innocence Ntap Ndiaye, a promis de trouver une solution à ce lancinant problème. A coup sûr, les 5.503 ex travailleurs concernés, qui attendent la délivrance depuis une éternité, attendent, avec impatience, l’acte salvateur du chef de État, le président Macky Sall.

Un camp de reboisement de filao et de mangrove, d’une semaine, lancé au Parc National de la Langue de Barbarie. Avec l’appui de partenaires que sont Waca, Tougoupeul, Partenariat et Océan Savane, les administrateurs du Pnlb ont, ainsi, initié cette activité d’utilité publique. Les populations autochtones et autres habituels compagnons du parc, avec le reboisement de milliers de plants, vont s’atteler à reconstituer par çi, renforcer par là, l’écosystème de la partie côtière de cette partie de la commune de Gandiol. Surtout dans un contexte fortement marqué par les changements climatiques avec comme soubassement l’érosion côtière. Toutes ces bonnes volontés, véritables amies de la nature, appelées, sur place, « les Scouts du Fleuve », à travers leur labeur en bordure de mer, vont contribuer à circonscrire la vulnérabilité de la zone, négativement, impactée.

_ « Chers politiciens amateurs de Saint Louis Il faudrait que vous réfléchissiez un tout petit peu, quant à la mise en œuvre d’un meilleur aménagement du territoire, à un assainissement durable et de qualité ainsi qu’à la restructuration effective des quartiers concernés. C’est la seule et unique solution pour faire face à la recrudescence des inondations qui font tant souffrir les populations. À ce titre, vous arrêterez enfin de les amadouer avec ces quelques camions de sable que vous leur donnez surtout à l’approche des élections. Même Senghor ressuscité ne réitèrerait pas cette sournoise et moyenâgeuse pratique. Y’en a marre de la politique politicienne !

Saint Louis ne mérite pas de vivre cette situation au regard de toutes les autorités étatiques que nous avons. Au-delà du maire, ministre et beau-frère du président de la république, en l’occurrence Mansour Faye, il y a aussi le directeur du Crous, Pape Ibrahima Faye, le directeur de OLAC par ailleurs ex directeur de l’ONAS Alioune Diop. Malgré tout cela, la ville tricentenaire baigne dans les eaux sans qu’aucun de ces derniers ne réagisse. Leur mutisme bavard en dit long sur leur défaite précédente lors des élections législatives. Il peut être analysé comme une manière de vouloir donner en retour une réponse salée aux populations qui les ont sanctionnés à travers les urnes le 31 juillet passé.
Fort de cela, nous jeunes des eaux claires, de Léona et de Diaminar, nous leur rappelons que l’évacuation des eaux de pluie leur incombe à plus d’un titre car, si des fonctions électives et nominatives leur sont données, c’est pour alléger la souffrance des populations plutôt que d’en faire des ennemis jurés. Des leaders doivent avoir plus de hauteur en lieu et place de faire montre de ces comportements d’une rare bassesse ».