Mois : janvier 2023
Saint-Louis : Les Transporteurs Durcissent le Ton et Menacent les Defaillants
_ A Saint_Louis, les transporteurs durcissent le ton et affichent leur détermination à poursuivre leur mouvement d’humeur tant que les choses ne vont pas évoluer dans le sens qu’ils souhaitent. Mieux, à l’ occasion de leur rassemblement de ce dimanche, ces transporteurs ont annoncé leur ferme volonté, dès ce lundi, de barrer la route à leurs camarades défaillants.
Autoroute Dakar / Tivaouane / Saint_Louis : Les Impactés de l’ Arrondissement de Rao Haussent le Ton
_ A Saint_Louis, les impactés de l’arrondissement de Rao, qui vivent sur l’emprise de l’autoroute Dakar /Tivaouane / Saint_Louis réclament des indemnisations à la hauteur du tort subi. Très remontées contre les autorités administratives, ces populations ont fait face à la presse pour sonner le tocsin.
Saint-Louis : Le Restaurant<< Ndiaye Restauranty >>Ouvre Ses portes
Gestion des Questions Liées aux Plaintes : Le Pacasen Renforce les Maires et Préfets de Saint_Louis, Louga et Matam
_ « Le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN) est une initiative du Gouvernement du Sénégal financée pour un montant de 260 millions UDS sur fonds propres (60 millions USD) et au travers de crédits accordés par la Banque mondiale (110 millions USD) et l’Agence française de Développement (90 millions USD).Formulé de manière inclusive avec la participation active de toutes les parties prenantes et des bénéficiaires (Etat, AMS, ADM, collectivités territoriales, structures d’appui, partenaires au développement, etc.), le PACASEN intervient dans la continuité de deux programmes, le PAC (1997-2003) et le PRECOL (2006-2013) qui ont permis de tester plusieurs mécanismes, notamment les audits urbains, organisationnels et financiers, les contrats de ville et les contrats d’agglomération, les montages financiers intégrés associant des subventions, des emprunts et de l’autofinancement, etc. Il consolide et prolonge ainsi les acquis de ces deux programmes.L’objectif de développement du PACASEN est : i) améliorer le financement des collectivités territoriales (CT) et ii) relever la performance des CT pilotes, dans la gestion des investissements publics pour la fourniture de services publics locaux. Cet ODP est aligné sur le Programme du Gouvernement dénommé « Programme d’Opérationnalisation de l’Acte 3 de la Décentralisation au Sénégal (PROACTSEN) »Le PACASEN combine deux instruments de financement (i) le Projet d’Investissement (IPF – 14 millions de dollars US, soit 7%) et le Programme pour le Résultat (PPR – 246 millions de dollars US, soit 93 %). Sous la tutelle du Ministère de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Amenagement du Territoire, l’Agence de Développement municipal (ADM) est chargée de la coordination et de la mise en œuvre globale du Programme. Elle a aussi pour mission d’assurer la coordination relative à la Gestion environnementale et sociale (GES). A cet effet, L’ADM a préparé des outils de GES, comme le Mécanisme de Gestion des Plaintes, validé par les parties prenantes. Cependant l’opérationnalisation du MGP passe obligatoirement par la mise en place de commissions communales et départementales de médiation et de gestion des plaintes, mais aussi la nomination de points focaux MGP au niveau de chaque CT. C’est ainsi que Le PACASEN a proposé des draft d’arrêtés destinés aux Maires et Préfets en vu de la création desdites commissions. Tout de même, des lenteurs sont notées sur la prise de ces actes. Afin de lever ces contraintes et permettre l’opérationalisation du MGP, le PACASEN envisage la tenue d’ateliers zonaux de deux jours pour informer les acteurs concernés et finaliser les arrêtés dans le but de faciliter leur signature ».
Parc de Djoudj : Le Rituel du Dénombrement des Oiseaux Respecté en 2023
Grève des Transporteurs : Le Mot d’ Ordre Bien Suivi à Saint_Louis
_ Dans la cité de Mame Coumba Bang, ancienne capitale de l’ Afrique Occidentale Française, la grève des transporteurs a connu un franc succés, à l’aune du taux de fréquentation des routes. Hormis les véhicules particuliers, seuls les bus Tata, les Jakartamen, les charretiers ont assuré le trafic sur les routes. Les bus, les taxis et les autres voitures qui assurent, traditionnellement, le transport interurbain ont été, pour ce premier jour de grève, en cale sèche.
Dès les premières heures de la matinée, les populations de cette partie du pays ont commencé à souffrir des effets collatéraux du mouvement d’humeur national des transporteurs. De longues files d’attente ont été observées, aux heures de pointe, le long des routes et au niveau des arrêts_bus. Découvrant, ainsi, le goût amer des longues attentes et autres bousculades devant les arrêts_bus, les élèves, les étudiants, leurs maîtres er professeurs, les agents de santé, des collectivités locales et autres travailleurs de la vie active saint_louisienne sont, presque, tous arrivés en retard au boulot. S’ils n’ont pas préféré rebrousser chemin, la mort dans l’ âme, faute de moyens de transport. Tout le contraire des femmes et autres ménagères, qui, contre vents et marées, ont été obligées de rallier le marché en vue d’acheter les provisions nécessaires à la préparation du fameux « Thiébou Djeun ». Ce jour a, aussi, été un « mercredi noir » pour les malades et leurs parents et accompagnateurs, chez qui le stress a été le sentiment le mieux partagé.
Aujourd’hui, de l’avis de beaucoup de saint_louisiens, interrogés au marché, sur le pont Faidherbe, sur l’ avenue Général De Gaulle, à la place Baya_Ndar entre autres, les autorités doivent trouver les moyens, dans les plus brefs délais, d’abréger leurs souffrances. Repondant à nos questions, ces populations n’ont eu de cesse d’exhorter le gouvernement et les syndicats de transport, d’arrêter la guerre froide qui caractérise leurs relations depuis de longues années. Au surplus, ont plaidé, nos interlocuteurs, les différentes parties seraient inspirées de ravaler leur orgueil et de s’asseoir à la table des négociations, pour faire un diagnostic sans complaisance du secteur du transport. Et, puis que « tout ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément », les solutions aux problèmes vont, naturellement, couler de source.