Mois : février 2023
Implantation de Pacemaker : Le Sénégal Pourvoyeur de Diplôme en Afrique Subsaharienne
_ « La prise en charge des troubles de la conduction cardiaque représente un problème de plus en plus complexe, nécessitant des connaissances en électrophysiologie fondamentale, en électrophysiologie diagnostique, en pharmacologie et des compétences pour l’implantation de prothèses — stimulateurs, défibrillateurs, holters implantables. La nécessité d’une formation locale.
Avec le vieillissement de la population africaine, la stimulation cardiaque voit ses indications curatives et prophylactiques augmenter régulièrement. À titre d’exemple, plus de 150 stimulateurs cardiaques sont implantés annuellement à Dakar et plus de 1000 patients doivent bénéficier d’une surveillance régulière de leur prothèse. C’est pourquoi les médecins appelés à prendre en charge les troubles de la conduction cardiaque, à implanter et à surveiller des stimulateurs cardiaques doivent acquérir une formation spécifique locale, tant sur le plan théorique que pratique. Ce type de formation globale n’existait pas en Afrique subsaharienne. Les praticiens formés en stimulation cardiaque ont acquis leurs compétences en France ou au Maghreb le plus souvent ; ils sont obligés d’y séjourner deux ans, avec un an d’enseignement d’électrophysiologie interventionnelle qu’ils ne peuvent appliquer le plus souvent dans leur pays du fait d’un déficit de plateau technique. L’implantation de pacemakers en Afrique est le plus souvent un geste salvateur obligatoire devant des indications de sauvetage telle que des BAV complets syncopaux avec aucune possibilité de survie en absence d’implantation de pacemaker. Le nombre de praticiens implanteurs reste très faible en Afrique subsaharienne. En effet, à titre d’exemple, nous pouvons comptabiliser : au Sénégal 11 implanteurs pour plus de 15 millions d’habitants, en Côte d’Ivoire 2 implanteurs pour plus de 25 millions d’habitants, au Burkina Faso 5 implanteurs pour plus 20 millions d’habitants et au Cameroun 5 implanteurs pour plus de 26 millions d’habitants. En dehors de ces pays, il n’existe pas d’équipes locales capables de réaliser une implantation ou une surveillance de pacemaker dans les autres pays Francophones en Afrique subsaharienne. De manière inconstante, des missions sont souvent organisées dans ces pays avec pour objectif de former les équipes en implantation de pacemaker]. Si l’on ne conteste pas le bien fondé de telles missions à un moment donné, on peut néanmoins s’interroger sur la pertinence de leur poursuite de nos jours, au regard des standards d’exigences des compétences requises, aussi bien théoriques que pratiques, pour l’implémentation et le développement d’une activité pérenne de stimulation cardiaque digne de ce nom. La création du diplôme universitaire Face à ce déficit de spécialistes et devant des besoins sans cesse croissants, la mise en place d’une formation locale par le biais d’un diplôme universitaire (DU) autonome de stimulation cardiaque était une nécessité, visant à améliorer le niveau de prise en charge des populations souffrant de troubles de conduction en Afrique subsaharienne. C’est ainsi que depuis octobre 2017 a démarré le tout premier diplôme universitaire africain en implantation et suivi de stimulateurs cardiaques. Il s’agit d’un diplôme africain, impliquant tous les rythmologues d’Afrique francophone, soutenus par des rythmologues français et pour le moment sous l’égide de l’université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal. L’objectif par la suite est de le transformer en un diplôme interuniversitaire (DIU) regroupant plusieurs universités africaines pour lui donner encore plus de valeur.
Il est axé sur l’enseignement à la pratique des techniques en implantation et contrôle de stimulateur cardiaque (pacemakers). Trois semestres et trois modules L’enseignement se déroule sur une période de 3 semestres universitaires. Il comporte 3 modules : un module théorique de 50 h avec des sessions de formation sous forme d’enseignement en présentielle sur l’anatomie, les bases physiopathologiques des troubles de conduction cardiaques, les méthodes diagnostiques, les indications d’implantation, la gestion des complications et le suivi des pacemakers. Le programme d’enseignement est établi et validé au préalable par le comité scientifique du DU composé de rythmologues d’Afrique subsaharienne, du Maghreb et de France. Ce module est validé par un examen théorique et pratique ; un module de surveillance sous forme de participation active à des consultations spécialisées de suivi et de programmation optimale des pacemakers. Des réunions de discussion d’indications de stimulation et de choix du stimulateur. Chaque candidat doit avoir activement participé au suivi et à la programmation d’au moins 100 stimulateurs cardiaques. Ce module est validé par le jury en collaboration avec le maître de stage sur présentation du carnet de stage ; un module d’implantation permettant au candidat de participer à un minimum de 50 implantations (stimulateurs et/ou défibrillateurs), dont la moitié à titre d’opérateur principal. Ce module est validé par le jury en collaboration avec le maître de stage sur présentation du carnet de stage.
Pour obtenir le DU, le candidat doit avoir validé chacun des 3 modules : théorique, surveillance et implantation.
Après l’obtention du diplôme, le candidat est accompagné par un membre du comité scientifique pour le démarrage de l’activité d’implantation dans son centre d’origine. L’ objectif principal de ce diplôme à savoir autonomiser le plus rapidement possible les centres d’implantation pour éviter les décès par trouble de la conduction sévère et de combler le déficit d’accès à cette technique en Afrique subsaharienne, grâce à une formation locale et de qualité, est en passe d’être gagné. Il faut en effet garder en mémoire d’après des statistiques récentes colligées par Bonny et al. pour le compte de la société panafricaine de cardiologie (PASCAR) [4] que trente pour cent (30 %) des pays africains d’Afrique subsaharienne n’ont pas accès aux techniques d’implantation de pacemaker ».
Football : Aprés la CAN et le BEACH SOCCER, Le Sénégal Remporte le CHAN
Affaire Adji Sarr / Ousmane Sonko : Les Réserves de Pastef / Ugb sur la Sincérité du Procés
_ « Quand l’essentiel est en danger, s’opposer devient un devoir !C’est au Sénégal que le Président de la République affirme avoir mis son coude sur les dossiers incriminants ses partisans.C’est au Sénégal, qu’un directeur d’université émet de fausses facturations et au lieu d’être sanctionné, il est promis ministre de l’enseignement supérieur.C’est au Sénégal, qu’un procureur est démis de ses fonctions en pleine audience parce qu’il voulait faire bien son travail.C’est au Sénégal, qu’un magistrat qui a pris publiquement position sur une affaire est choisi pour instruire le même dossier.C’est au Sénégal, qu’un ministre des finances affirme que des fautes constatées sur un montant de 6 milliards n’est qu’une irrégularité négligeable. C’est au Sénégal, qu’un député de la nation déclare avoir détourné de l’argent au sein de l’hémicycle sans être inquiété.C’est au Sénégal, que les députés du régime fabriquent de faux billets et de faux passeports diplomatiques et ils continuent à trainer dans les rues de Dakar. C’est également au Sénégal, qu’un ministre de la République accuse de hauts magistrats de la cour des comptes d’être des politiciens encagoulés après un rapport accablant.C’est au Sénégal, qu’un procureur a sciemment introduit des images compromettantes pour charger un adversaire politique dans le seul but de lui empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle.C’est au Sénégal qu’un rapport de la cour des comptes a épinglé les pontes du régime et jusque-là il n’y a aucune suite judiciaireC’est dans ce pays qu’un militant de l’APR du nom de Hamet Souzane Kamara a demandé à ce que le Président Sonko soit assassiné. Il est libre comme un oiseau Tous ces actes restant impunis, marquant ainsi la rupture de confiance entre la justice et les citoyens, nous amènent à poser ces questions légitimes Comment voulez-vous nous faire croire que cette justice est indépendante et impartiale ? Comment voulez-vous nous faire croire que le Président Sonko va bénéficier d’un procès juste et équitable ? Qu’est-ce qui nous dit que Macky Sall ne va pas utiliser les mêmes procédés qui ont éliminé Khalifa Sall et Karim Wade ?Comment voulez-vous que le Président Sonko réponde à un procès où le certificat médical lui a disculpé, où tous les témoins lui ont disculpé, où les audios faits Adji Sarr lui ont déchargé ?Et pourtant ! Le président Ousmane Sonko avait porté plainte à beaucoup de personnes du régime de Macky Sall mais jusqu’à présent aucune enquête sérieuse n’a été diligentée.C’est fort de ces constats, que les étudiants de l’université de Gaston Berger de Saint-Louis déclarent :Le Président Ousmane Sonko n’ira pas répondre à une convocation pour un semblant de procès d’élimination d’adversaire politique.Le Président Sonko est notre dernière chance pour un changement radical de notre modèle de gouvernance.Toute la jeunesse et en particulier les étudiants de l’UGB sont débout pied ferme pour protéger le Président Sonko ainsi que le projet PASTEF dont il est la vitrineNous tenons à préciser que le président Ousmane Sonko est notre seul candidat en 2024. Il n’y aura ni plan B ni plan C.Toutefois, nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que Macky Sall sera tenu comme responsable de tout ce qui arrivera dans ce pays, les jours à venir De toute façon, les étudiants de l’UGB, ont tous fait leur Testament à la suite du Pacte de Keur Massar. GASTA GASTA rek »
Css : Frapp Défend la cause des 52 Travailleurs Licenciés le 19 Octobre 2022
_ Licenciés le 19 Octobre dernier, aprés leur montée d’adrénaline du 3 Octobre 2022 pour dénoncer la modicité de leurs salaires du mois de Septembre, les 52 travailleurs de la Css viennent de débusquer un allié de taille dans leur combat contre l’usine sucrière. Le Frapp de Guy Marius a pris l’option de défendre leur cause en vue d’inciter les autorités compétentes à tout mettre en oeuvre pour les rétablir dans leurs droits. A l’occasion d’un point de presse organisé dans la commune de Saint_Louis, le secrètaire administratif de Frapp, qui n’a pas été tendre avec les responsables de la Compagnie Sucrière Sénégalaise, n’a pas manqué de clouer au pilori l’indifférence du président de l’ Assemblée Nationale qui, en plus d’être un député, est le maire de la commune de Richard_Toll qui abrite la Css.
Saed:Les Travailleuses de la Boite Initient la Reflexion sur les Cancers
Vallée du Fleuve_Sénégal : Les Entreprises Adjudicataires de Magasins de Stockage de Riz Sommées de Respecter les Délais et la Qualité
Dans la Vallée du Fleuve_Sénégal, de sérieuses menaces pèsent sur les entreprises adjudicataires de magasins de stockage de riz. Ces entreprises sont sommées de respecter les délais et la qualité sous peine de sanctions. Le constat fait sur le terrain n’augure rien de bon.
Vallée du Fleuve_Sénégal : La Pijav Lance ses Activités
_ « L’ agriculture continue d’occuper une place prépondérante dans la vie socio-économique du pays avec 60% à 70% de la population active, 10,2% du PIB global et 54,5% du PIB primaire. Son expansion est ralentie par des aléas de tous ordres dont principalement la dépendance à une pluviométrie aléatoire, des intrants agricoles insuffisants et un circuit de commercialisation peu performant. Pour pallier ces difficultés et faire face à la concurrence internationale une plateforme d’innovations est mise en place dont sa mise en œuvre est assurée par des jeunes agri-preneurs. Cette plateforme a entrepris un vaste mouvement de réformes visant à diversifier la culture du riz avec l’utilisation d’autres variétés qui ne sont pas trop connues dans la vallée, à améliorer le revenu des agri-preneurs et à contribuer à l’autosuffisance alimentaire en riz et l’atteinte de la sécurité alimentaire par la production du riz de très bonnes qualités. Une importance toute particulière est accordée à la chaîne de valeur riz.
La plateforme dans son premier résultat veut nouer des relations de partenariat avec tous les acteurs qui interviennent dans le secteur agricole en zone nord (de Saint-Louis à Dagana). A l’issu d’un atelier sur la mise en place des plateformes d’innovations pour les bénéficiaires de RAP, les agri-preneurs, sur la base d’une assemblée générale ont mis en place la Pijav (Plateforme d’Innovations des Jeunes Agri-preneurs de la Vallée.). C’est dans ce contexte qu’une journée de lancement officiel des activités de la PIJAV sera organisée avec comme objectif l’information de toutes les parties prenantes (agri-preneurs, acteurs, autorités administratives etc.) sur la mission de la PIJAV et le processus d’exécution de la mission.
L’agriculture continue d’occuper une place prépondérante dans la vie socio-économique du pays avec 60% à 70% de la population active, 10,2% du PIB global et 54,5% du PIB primaire. Son expansion est ralentie par des aléas de tous ordres dont principalement la dépendance à une pluviométrie aléatoire, des intrants agricoles insuffisants et un circuit de commercialisation peu performant. Pour pallier ces difficultés et faire face à la concurrence internationale une plateforme d’innovations est mise en place dont sa mise en œuvre est assurée par des jeunes agri-preneurs. Cette plateforme a entrepris un vaste mouvement de réformes visant à diversifier la culture du riz avec l’utilisation d’autres variétés qui ne sont pas trop connues dans la vallée, à améliorer le revenu des agri-preneurs et à contribuer à l’autosuffisance alimentaire en riz et l’atteinte de la sécurité alimentaire par la production du riz de très bonnes qualités. Une importance toute particulière est accordée à la chaîne de valeur riz.
La plateforme dans son premier résultat veut nouer des relations de partenariat avec tous les acteurs qui interviennent dans le secteur agricole en zone nord (de Saint-Louis à Dagana). A l’issu d’un atelier sur la mise en place des plateformes d’innovations pour les bénéficiaires de RAP, les agri-preneurs, sur la base d’une assemblée générale ont mis en place la Pijav (Plateforme d’Innovations des Jeunes Agri-preneurs de la Vallée.). C’est dans ce contexte qu’une journée de lancement officiel des activités de la PIJAV sera organisée avec comme objectif l’information de toutes les parties prenantes (agri-preneurs, acteurs, autorités administratives etc.) sur la mission de la Pijav et le processus d’exécution de la mission.
L’ objectif général de l’atelier de lancement de la plateforme est d’impliquer les acteurs dans le démarrage des activités pour une bonne appropriation du projet par nos potentiels partenaires ».
Enseignement Supérieur : L’ Anaq-Sup Procède au Premier Lancement de l’ Autoévaluation de l’ Ecole Doctorale de l’Ugb
_ « A l’occasion de sa visite de travail dans la région de Saint-Louis du 29 janvier au 2 février, le secrétaire exécutif de l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité de l’ Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (Anaq-Sup), le Pr Lamine Guéye, a procédé, en présence des autorités de l’Université Gaston Berger (Ugb), au lancement de l’auto-évaluation de l’ école doctorale des sciences et des technologies de l’Ugb.
Au cours de la rencontre, le processus d’Accréditation du diplôme de doctorat conformément à la politique nationale d’assurance qualité (reconnaissance des diplômes) leur a été présenté. En effet, l’évaluation sera faite sur la base du référentiel d’évaluation des écoles doctorales de l’Anaq-Sup, à travers (4 champs d’évaluation) que sont :- Mission, objectifs et positionnement scientifique de l’ED- Offre de formation doctorale- Organisation, fonctionnement et coopération scientifique de l’ED- Formation des doctorants, encadrement, suivi des thèses et insertion des diplômés et (15 standards d’évaluation)Il s’agit du lancement de la première autoévaluation d’une école doctorale au Sénégal.D’autres écoles doctorales (particulièrement 6 à l’UCAD) vont lancer leur autoévaluation. D’ailleurs, l’Avis à Manifestation d’Intérêt pour la vague 2023 est rendue publique. A l’état actuel, au Sénégal, tout diplôme de doctorat délivré par les universités autre que publiques n’est pas reconnu. A terme, tout diplôme de doctorat devra être évalué en vue d’une accréditation. La durée de l’accréditation est de 6 ans.Au cours de son séjour de trois jours à Saint-Louis, le secrétaire exécutif de l’Anaq-sup, le professeur Lamine Guèye a rencontré l’ensemble des autorités locales allant du politique à l’administration pour vulgariser les missions de l’agence en charge de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur ».
Podor : Le Projet Bamtaré Rewbé Lancé
_ « L’ installation de nouveaux élus à la suite des dernières élections locales a entrainée la forte demande des collectivités territoriales en renforcement de capacités techniques pour la prise en charge efficace de leurs missions. En outre, la loi sur la parité dans la composition des conseillers municipaux et départementaux et les efforts significatifs affichés par les organisations de la société civile (OSC) pour le suivi de cette nouvelle orientation dans la mise en place de leurs organes exécutifs, justifient la pertinence d’accompagner toutes ces catégories d’acteurs avec une prise en compte considérable de la dimension genre.A ce titre, l’ARD de Saint-Louis et ses partenaires techniques et financiers notamment l’AECID et la coopération espagnole, ont proposé un projet pilote basé sur une approche « recherche-action », qui sera exécuté en collaboration avec le Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique (LASPAD) de l’Université Gaston berger (UGB).Ce projet intitulé « BAMTARE REWBE », prévu pour une durée de 24 mois, vise les résultats spécifiques suivants :R1 : Mise en place d’un dispositif favorable à la participation citoyenne et au leadership des femmes élues dans 5 communes ;R2 : Amélioration des capacités des femmes (élues et société civil) de 5 communes en matière de plaidoyer politique au niveau communautaire :R3 : Soutien de(s) initiative(s) menée(s) par des femmes au sein des espaces de participationEn vue de marquer le démarrage du projet, un atelier de lancement est programmé.
L’atelier vise à marquer le démarrage du processus de mise en œuvre du projet. Spécifiquement, il permettrait de :Informer les acteurs institutionnels et de la société civile sur le projet et recueillir leurs impressions ;Partager les rôles et les attentes vis à vis de chaque partie prenante dans la mise en œuvre du projet ;Partager le calendrier du projet.
Les autorités administratives et territoriales, et les OSC connaissent le projet et s’en approprient ;Le rôle et les attentes de chaque partie prenante, validés à l’atelier, sont connus pour leur prise en compte dans la mise en œuvre du projet ;Toutes les phases et périodes de mise en œuvre du projet sont connus par les acteurs ».