Mois : avril 2023

_ initialement prévue au courant du mois de ramadan, la rencontre entre le maire et la fédération départementale des Handicapés a, finalement, eu lieu ce dimanche 30 Avril. L’ effectivité de la loi d’orientation sociale, l’enrôlement des personnes en situation de handicap, les bourses familiales, la Couverture Maladie Universelle, sont autant de sujets débattus à l’ occasion de ce déjeuner _débat. La mobilité urbaine, l’insertion des diplômés, l’accès aux crédits et autres structures de développement ont, aussi, été au menu de ce tête à tête entre les personnes handicapées de Saint_Louis et le maire de la cité de Mame Coumba Bang. Au finish, l’édile de Saint_Louis a promis de leur ‘octroyer un terrain aux fins d’installation d’un siège social.

Pour changer le visage de Saint_Louis et améliorer le cadre de vie des populations, le président Macky Sall a déboursé, par le truchement du Promoville, la rondollette somme d’ un milliard cinq cent millions de Fcfa. Pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux et autres chantiers en cours, le bureau municipal, avec, à sa tête, le maire de Saint_Louis, a fait un tour au niveau des berges et de la place du monument Pointe à Pitre.

_ « C’est avec émoi que nous voyons depuis des années la montée d’une certaine violence, verbale et physique, de certains groupes contre le mouvement salafis du Sénégal. C’ est pourquoi nous informons et alertons les autorités de ce pays afin que cessent de telles attitudes ».

_ Dans la commune de Diama, en dépit des nombreuses insuffisances notées ça et là, notamment au.niveau de l’administration communale, la localité poursuit son petit bonhomme de chemin. Le désenclavement de la zone est en cours avec la construction de la « boucle du riz » à hauteur du casier rizicole de Boundoum. Aujourd’hui, avec un budget estimé à quelque 299 millions, la commune de Diama peine à satisfaire la demande sociale qui émane des populations des 98 villages qu’elle polarise. Seulement, le passage de la commune de la ruralité à un statut de ville émergente est ralenti par le faible impact de la Responsabilité Sociétale d’ Entreprise ou Rse, quand bien même cette partie du Walo regorge d’ entreprises agricoles, adeptes de l’ Agro_bussiness. Autre goulot d’étranglement, le non respect, par la plupart des entreprises contractantes, des engagements pris pour la réalisation de travaux d’utilité Publique comme les marchés, les écoles, les murs de clôture et tutti quanti. Last but not least, le développement infrastructurel de cette portion du département de Dagana est à la traîne. De l’avis des conseillers municipaux, le procés_verbal fait, souvent, défaut, aprés les délibérations du conseil municipal. Même si les bénéficiaires remplissent leurs devoirs vis à vis de l’institution municipale et du trésor, les dossiers continuent de piétiner.

_ Les jeunes apéristes de la commune de Diama ne veulent, surtout, pas céder au découragement. Ce, en dépit des nombreux obstacles qui se dressent devant eux.
Car, c’est un secret de Polichinelle, les jeunes du département de Dagana, dans son entièreté, sont confrontés à un manque criard d’emplois. Et quand l’horizon s’assombrit et que les débouchés se font de plus en plus rares, se rebiffer, ameuter pour susciter une réaction devient, fatalement, une nécessité.
N’étant pas l’exception pour confirmer la règle, les jeunes de la Convergence des Jeunesses Républicaines de la Commune de Diama, ont, ainsi, pris leur courage à deux mains, pour initier une rencontre d’échanges autour de l’ employabilité des jeunes, sous_tendue par l’entrepreneuriat agricole. Parmi les problématiques majeures identifiées, à l’occasion du conclave de l’ Arrondissement de Ndiaye figurent, en bonne place, l’accès au foncier et aux sources de financements de développement, le défaut d’encadrement et de formation entre autres. Vénus rehausser, de leur présence, ce forum de la Cojer, le directeur de la Saed et le maire de Diama, ont pris l’engagement d’accompagner les jeunes de Diama et, par extension, du département de Dagana.
La Saed va, dans ce dessein, mettre à disposition, en tant que structure de développement rural, son expertise et son savoir_faire au service des jeunes du Walo.
Tandis que le maire de Diama, avec ses conseillers, vont délibérer en vue d’octroyer 100 hectares aux jeunes et 50 autres aux femmes de la commune.
Le tout, en attendant l’appui, vivement souhaité, du président de l’Assemblée Nationale, par ailleurs, maire de Richard_Toll. Surtout pour leur faciliter l’acquisition de financements auprès des structures de développement comme la Der, le Fongip, le 3 Fpt entre autres.

_ Dans le département de Dagana, l’engrais dénommé Phosphate pollue l’ambiance chez les riziculteurs. Gracieusement offert, par les pouvoirs publics, pour amoindrir la force de frappe de la salinité du sol au niveau des périmètres rizicoles, cet intrant est devenu, aujourd’hui, une source de division. Le mode de distribution en est l’origine, à les en croire. Le collège de producteurs privés a fait face à la presse pour réclamer la lumière sur cette nébuleuse. Autrement dit, nos interlocuteurs veulent la vérité sur le tonnage d’engrais_phosphate introduit dans cette partie du Walo, la liste des bénéficiaires ainsi que la quantité remise à chacun.
Dans la foulée, ces agriculteurs n’ont pas manqué de brocarder la commission de distribution tout en demandant, en substance, sa dissolution et son relookage.

_ L’ occasion faisant le larron, le leader du Mouvement National Patriotique Gaal Gui (MPN/Gaal Gui), a mis à profit la cérémonie d’inauguration du marché du village de Boubacar Médina Baye, sis dans l’arrondissement de Rao, qu’il a construit, pour déclarer sa candidature à la prochaine présidentielle de février 2024. Dans la foulée, le Dr Moustapha Fall d’ exiger le respect du droit de participation de tous les sénégalais qui le désirent. Non sans plaider pour le respect de la constitution qui stipule que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs.

« Chers compatriotes.Nous voici réunis pour une évaluation sereine et juste de notre action politique au sein de Benno Bokk Yakaar.Vous constaterez avec moi combien trés vite la « politique » a mis un coup d’arrêt à notre projet commun de vivre ensemble autour des valeurs éthiques, morales et de justice sociale. Aujourd’hui, plus que jamais, nos populations souffrent et manquent de tout. L’espoir est perdu, le rêve n’est plus permis et toutes les violences s’installent, dictées par un instinct de survie. Ce mal profond mérite toute notre attention et notre action. L’action que j’ai choisie, aujourd’hui ici à Boubacar Medina  Baye, est la déclaration de ma candidature à l’ élection présidentielle de Fevrier 2024. Ici, en 2019, alors candidat à la presidentielle, j’avais dénoncé un heritage post_ colonial auquel nous devrions nous débarrasser en repensant notre modèle de développement qui, sans doute, passera par une éducation choisie et orientée vers nos propres besoins. Ce mal,comme un cancer en metastase, n’epargne aucun secteur de la vie sociale en remettant en cause nos institutions et semant le doute dans la tête du citoyen. Si le diagnostic est partagé, le traitement tarde à venir et les regimes se succèdent en approfondissant la misère et la souffrance du peuple. Si la volonté aux biens et en produire est avérée, il reste que les chemins empruntés meritent nos interrogations. Dans un programme plus large, nous y reviendrons. Arrêtons nous toutefois sur une question : qu’est ce que nous, sénégalais, voulons ? Cette question est d’autant plus importante que la presque totalité de nos revendications ou regroupements tournent autour de ce que nous ne voulons pas. Si ce pas est important, il n’est pas determinant car il retire la force et la puissance du vouloir.
Candidat à la présidentielle, j’exige le respect au droit de participation à tous les sénégalais qui le désirent. La course au suffrage des sénégalais doit être libre et sans entrave; où le parrainage est utilisé comme outil de selection. Candidat à la presidentielle, j’exige le respect de la constitution qui stipule que nul ne peut faire plus de deux mandats  consecutifs. Candidat à la présidentielle, je demande à tous les citoyens de s’inscrire massivement sur les listes électorales et d’être attentifs au programme des candidats. Moi votre serviteur, je vous propose une  approche nouvelle, une approche par les valeurs que seule la foi peut conduire. L’ handicap majeur de la démocratie, héritée de l’Occident, est d’ecarter la réligion dans son fonctionnement alors qu’il en est son moteur, car s’adresse à l’homme sans qui rien n’est possible. Mon programme laisse une place trés importante à la religion et à son enseignement dans l’école publique. Ici le respect du programme du candidat investi devient un devoir et son manquement, un motif de destitution. Il donne un changement de paradigmes pour l’enseignement avec comme outil de travail nos langues nationales. Il etablit la formation aux differents corps de métiers dès le primaire et la spécialisation au lycée. Ainsi l’élève, arrivé en classe de terminale, est déjà un citoyen capable d’exercer un métier et épris de valeurs pour relever tous les defis de son environnement. Des réformes importantes seront amenées dans le fonctionnement de la justice qui évoluera sous forme pyramidale depuis le quartier avec ses tribunaux ou tous les differents sont pris en charge jusqu’au sommet avec un contenu consentiel de chaque instance. L’absence de confiance à la justice conduit à la désobéissance et au désordre, maitre de la violence. il en est de même du système de santé et de sa fonction, dans la recherche de traitement alternatif, du sport et de l’alimentation. En verité le développement est d’abord la garantie d’une santé forte et d’une éducation adéquate. Bien d’autres questions seront partagées avec vous au cour de nos tournées nationales et internationales.
Je tends la main et appelle à une grande coalition des programmes qui seront nos seuls engagements envers le peuple sénégalais, au delà de nos personnes et nos besoins égoïstes de diriger. J’affirme ici, à Boubacar Médina Baye, que le changement est possible mais il ne se fera que si nous mêmes changeons. Alors faisons le premier pas et faisons une introspection pour voir si nous méritons nos dirigeants actuels. Si la réponse est non, voici une main tendue qui dit Oui. Oui pour qu’ensemble, nous relevons tous les défis pour un Senegal meilleur dans une Afrique riche et prospère.                    

    Dr Papa Moustapha Fall                 Mouvement National Patriotique/Gaal Gui »