Mois : juin 2024

_ Manque d’eau ,défaut d’assainissement,déficit d’infrastructures et de personnel enseignant, effectifs pléthoriques dans les gîtes et les amphithéâtres, punaises à gogo dans les chambres, wifi défectueux, mal_bouffe, les étudiants de l’ Université Gaston Berger de Saint_Louis vivent le calvaire par ces temps qui courent.
La visite du ministre de l’enseignement supérieur a été une aubaine pour les apprenants pour partager leur mal_vivre.
Le ministre de l’enseignement supérieur pointe l’insuffisance du budget et promet d’y remédier, avec l’appui des autorités compétentes, avant la rentrée académique du mois d’ Octobre. Avec 120 milliards de Fcfa, le problème des universités du pays devrait trouver un début de solution à en croire l’ancien pensionnaire de Sanar.

_ « Dans l’histoire des crises politiques et électorales du Sénégal, l’Université a souvent payé un
lourd tribut, que ce soit en bilan humain ou matériel. A cet égard, l’histoire politique récente
entre mars 2021 et mars 2024 n’a pas épargné l’Université Gaston Berger en termes de pertes
en vie humaine. L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar n’a pas été en reste avec de nombreux
dégâts matériels, qui lui ont valu du reste une suspension des cours en présentiel ainsi qu’une
fermeture du campus social.
Or, l’Université doit être le cadre par excellence de la discussion, du contradictoire, de la
réflexion et de la production d’idées essentielles à la résolution des problèmes conjoncturels
comme structurels qui s’y posent, mais surtout, un cadre de culture de la paix et de la stabilité.
Les récents évènements tragiques ont montré la nécessité de dialoguer entre les acteurs. Une
prétention de dialogue et de cohésion sociale au niveau des universités est envisageable mais il
faut des bases solides au préalable d’une vision prospective.
C’est dans cette logique que la fraternité Banc Bi de l’Université Gaston berger de Saint Louis,
en partenariat avec le National Democratic Institute (NDI) a décidé de convier tous les acteurs
de l’université Gaston Berger au tour d’un panel afin de poser les jalons d’une collaboration
franche et prometteuse à la fois entre les étudiants et le personnel enseignant et administratif.
La fraternité Banc Bi est une organisation partenaire de la structure « Parole à la Jeunesse »,
piloté par Mouhamed Moriba CISSOKHO, avec laquelle le NDI a déjà travaillé dans le cadre
des activités Xalaatu Ndaw Yi. Banc Bi a été créé en 2013 à l’Université Gaston Berger de
Saint-Louis pour promouvoir la fraternité, le réseautage, la solidarité et l’intégrité parmi les
étudiants. Les activités de Banc Bi comprennent des évènements des activités sociales et
culturelles, ainsi que des initiatives de responsabilité sociales et communautaires. Son adhésion
est ouverte à tous les étudiants sans distinction de partis politique, d’origine ethnique ou de
convictions religieuses.
Les objectifs de la rencontre Xalaatu Ndaw Yi organisée en partenariat avec le NDI sont les
suivantes.

L’objectif général de cette activité est de créer un cadre de discussions entre les acteurs de
L’Université Gaston berger afin de pacifier l’espace universitaire, de cultiver la tolérance
mutuelle et de renforcer l’esprit civique des étudiants dans une perspective de cohésion sociale ».

_ Mettant à profit l’escale du ministre de l’agriculture dans sa ferme, dans le cadre de sa visite dans le Nord du pays, le promoteur Birane Boye a plaidé la cause des nationaux. A en croire le directeur général de l’entreprise Seric, l’ Etat doit appuyer, conséquemment, à l’instar d’autres pays, les promoteurs sénégalais en vue de leur permettre de jouer leur partition dans l’ atteinte de la souveraineté alimentaire. Dans cette partie du pays où l’agrobusiness reste la chasse gardée des promoteurs étrangers, Birane Boye a montré son savoir_faire à la tutelle qui promet d’en faire un modèle pour le commun des sénégalais.
Première étape de la visite de quatre jours, du ministre de l’agriculture, dans le Delta et la Vallée du gleuve_Sénégal, la Société d’ Exploitation, Ressources, Industrie, Commercial ( Seric), se présente comme un modèle de gouvernance agricole et de création d’emplois, tel que prôné par les nouvelles autorités sénégalaises.
Installée dans le village de Ndélé et dans la zone de Diama, Seric exploite, annuellement, 529 hectares de terre destinés à l’horticulture et 300 hectares de riz, pour plus d’une centaine d’emplois fixes et prés de 700 journaliers. En plus des activités agricoles, Seric s’active dans l’aviculture. En témoigne la production annuelle de 12 millions de poussins, 250 mille pondeuses et 240 mille poulettes.

_ « Dans le cadre de l’exercice de ses missions notamment celles relatives à la mobilisation des ressources en faveur de la protection de l’enfant, la Cellule d’Appui à la Protection de l’Enfance (CAPE) du Ministère de la Famille et des Solidarités en partenariat avec l’Agence Andalouse de Coopération Internationale pour le Développement (AACID), met en œuvre un projet intitulé « Appui institutionnel au système de protection de l´enfance au Sénégal ».Le projet vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du système national de protection de l’enfant à travers l’appui à la mise en œuvre du Programme de retrait et de réinsertion socioéconomique des enfants et noyaux familiaux en situation de rue. Dans sa phase pilote, le projet intervient dans quatre (4) principales zones pourvoyeuses et de destination d’enfants en situation de rue particulièrement les régions de Dakar, Thiès, Kaolack et Saint-Louis et s’articule autour de quatre (4) volets majeurs :l’information et la sensibilisation de la population (les collectivités territoriales, les familles, les parents, les maîtres coraniques et les enfants) sur l’interdiction de la mendicité infantile et les dangers liés à la présence des enfants et des noyaux familiaux dans les rues ;l’appui au retrait d’enfants ou noyaux familiaux de la rue qui seront accompagnés dans un processus de réinsertion familiale ;l’amélioration du paquet de prise en charge de structures / familles d’accueil et des « daara » volontaires issues des régions de Dakar, Thiès, Saint Louis, et Kaolack à travers la dotation de kits de protection (alimentaires, sanitaires et vestimentaires) destinés aux enfants qui y sont placés le renforcement des capacités d’intervention des cadres de coordination et des structures d’accueil.Compte tenu du rôle prépondérant des Comités Départementaux de Protection de l’Enfance (CDPE) dans le système national de protection de l’enfant au niveau périphérique, la mise en œuvre du projet repose sur la collaboration étroite avec ces derniers, sous la supervision de l’équipe de gestion du projet, mise en place par la CAPE.C’est dans cette dynamique qu’à la suite des réunions du comité de pilotage et du comité technique de suivi dudit projet, un plan opérationnel prévoyant l’organisation d’ateliers de renforcement de capacités des CDPE des régions d’intervention susmentionnées, a été validé.Dans l’optique de renforcer les capacités d’intervention des cadres de coordination et concourir à l´efficacité des actions de protection et de prise en charge des enfants des CDPE, une série de formation faisant l’objet des présents Termes de références (TDR) sera organisée dans les régions de Thiès, Saint-Louis et Kaolack ».